Une œuvre noire minimaliste qui poétise comme on jette des mots pour voir comment ils retombent. C’est « une expérience », dit-on, comme il était la mode après 68 ; du spontané naitrait l’essence indicible des choses.
A ce titre-là, je ne suis guère séduit.
« Année d’absence à soi
Être sans trajectoire
Se vouer à l’immobile
Chambre sans bouger
Un désert allongé
Taureaux défaits à la lumière
Faute d’avoir habité
Quelle délivrance »
Qui l’aime le suive.
Pierre Stans, Opus niger – poèmes 1976-2014, 2018, PhB éditions, 103 pages, €10
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