Provenant du temple d’Héraklès, une statue de « warrior » nu à genoux (selon le terme de l’étiquette) en marbre de 480 avant environ. Il est de style « sévère » et équilibre la masse des muscles pour donner une impression de puissance tout en donnant l’illusion du mouvement par la tension du corps.
Est exposée une reconstitution du grand temple grec de Zeus à 7 colonnes frontales et 14 latérales, ce qui inclut un second péristyle unique à pierre levée, signe symbolique de domination des Grecs sur les Puniques. Avec de gigantesque télamons soutenant l’architrave. Ce temple a été évidemment détruit par punition dès que les Puniques ont été vainqueurs. Un télamon à tambour s’est réfugié dans le musée. Ce gigantesque mâle soutenant l’architrave est le seul qui subsiste en entier.
La statue d’éphèbe en marbre poli des Cyclades est d’une pose statique et rigide, mais on note le début du réalisme des muscles et de la chevelure. Le garçon est encore non-initié mais il porte déjà une stature adolescente ; il pourrait avoir 14 ou 15 ans. Un torse féminin incomplet est délicatement dessiné. Une tête d’Athéna originelle peinte du Ve en terre cuite. Un torse de banqueteur juvénile aux longs cheveux sur les épaules, la tête couronnée, à la fois fragile, sensuel et délicieux, seconde moitié du Ve. Une terre cuite comique du IVe siècle représentant un nain ou un pygmée nu, portant hache à double tranchant, le pénis démesuré avec une cloche pendante qui sonne lorsqu’il se raidit en gloire. Deux têtes de nègres en terre cuite de la fin du VIe siècle avant. De même la triachria, ces trois jambes qui tournent autour d’une tête de Méduse, qui symbolisent des trois caps de la Sicile. Laquelle a été envahie – nous rappelle pédagogiquement le guide pour la énième fois – par les Grecs descendant d’Énée, les Phéniciens devenus Puniques, les Carthaginois, les Sicules, les Romains, les Arabes, les Normands, les Germaniques, les Angevins, les Aragon, les Espagnols, les Italiens, les Allemands au XXe siècle puis les Américains un moment.
Le jeune guerrier grec en marbre nu de 480, découvert en 1897 dans le temple de Déméter du Rupe Atenea, marque une transition entre le style archaïque et le style sévère. Il est appelé le Kouros d’Agrigente. Un jeune satyre du IIIe ou IIe siècle est d’influence hellénistique et de forme plus douce ; n’est conservé malheureusement que le torse au bras droit levé.
Des sarcophages romains en marbre avec des scènes de vie. L’un représente les jeux d’un enfant, sa mort et la mélancolie de sa mère. C’est une scène rare dans l’art romain du IIe siècle après, selon le guide.



















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