Le bain dans le Pacifique était pour moi une grande première.
L’eau y est relativement froide, un courant remonte vers le nord, mais mousseuse à souhait sur la plage en pente douce où vient s’écraser la longue houle arrivée directement d’Asie sans presque rien rencontrer sur sa route.
Le mouvement des vagues dessine de gracieuses ondulations sur le sable de l’estran.
D’innombrables coquillages apportés par le flot, ramassés par personne, jonchent le sable.
Je rapporte deux gros bigorneaux, dont l’un trône toujours dans ma bibliothèque. Ils sont de taille à écouter la mer dedans, parfaitement blanchis par les crabes et par l’eau.
Le jour suivant, nous manœuvrerons les kayaks sur la mer pour bien les prendre en mains. Pour beaucoup d’entre nous, c’est une première fois et nous devons nous y habituer.
Ce n’est pas compliqué, le barreur est à l’arrière, confortablement assis, les pieds sur deux pédales qui commandent grâce à des câbles le safran à l’arrière. Pied droit pour aller à droite, pied gauche pour aller à gauche. Il pagaie lui aussi mais son centre de gravité décalé le rend moins efficace que le pagayeur avant, sur un siège à dossier lui aussi, dont l’impulsion fait avancer principalement le bateau. Bien sûr, cela mouille un peu, l’avant recevant les embruns et l’arrière les gouttes des coups de pelle du premier.
Mais il fait chaud et la peau nue aime bien ce frais régulier, d’autant que les gilets de sauvetage engoncent, même portés directement sur la peau.
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