Envol pour Pise

Il est toujours difficile de commencer un voyage. Vous êtes soumis au stress des horaires, aux transports multiples à engrener, au nouveau groupe à connaître. En ce dimanche, j’ai peu dormi, ayant peur de rater le bus Noctilien (un seul toutes les heures) qui me mènera du boulevard Saint-Michel à Denfert-Rochereau. Tout s’est passé comme prévu, j’ai même attrapé un bus précédent d’une autre ligne de nuit. L’Orlybus RATP est alors parti pour Orly-ouest afin d’être à l’heure à l’enregistrement des bagages sur le vol EasyJet de7h00 pour Pise.

A la sortie, nous avons pris de Pisa Mover, la navette qui relie l’aéroport à la gare centrale de Pise en quelques minutes pour 2.70€.

Après un quart d’heure de soleil vif, car nous sommes en avance, nous retrouvons quelques autres, puis Denis, le guide, enfin tout le groupe. Nous sommes quatorze. La canicule règne ici avec déjà près de 30°. Elle durera toute la semaine, oscillant entre 30° et 35° la journée.

Notre transfert vers Piombino, où nous prendrons le ferry pour la isola d’Elba, est en fin d’après-midi. Entre temps, nous visitons la ville. Nous la traversons de part en part pour joindre la gare au sud à « la tour » au nord, en traversant l’Arno.

Pise, j’y suis déjà venu, mais autrement. C’est une petite ville, l’une des quatre républiques maritimes d’Italie avec Amalfi, Gênes et Venise. Son emblème est la croix tréflée. Elle dispose d’une école normale supérieure fondée par un Cosme de Médicis, le duc à l’écusson aux boules qui figurent les pilules du medici – le médecin – d’où vient son nom.

La réussite de Pise est celle du capitalisme dès le 11ème siècle : commerce, garanties civiques, culture sont les trois étapes de ce développement qui rend la vie meilleure. Galilée y est né, qui s’est élevé contre les fausses vérités de l’Eglise, préparant la méthode scientifique et son attraction pour la vérité des faits contre les idéologies des puissants. Nicolas Pisano mort en 1278, dont nous pouvons voir la statue, a préparé la sculpture de la Renaissance.

Nous traversons la piazza Victor-Emmanuel II, l’Arno par le ponte di Mezzo, la piazza dei Cavalieri pour déboucher enfin tout au nord, au bord des remparts, devant le Duomo dont le fameux campanile penche toujours.


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2 réflexions sur “Envol pour Pise

  1. Il fait torride mais il y a du monde pour randonner. Le reste du temps…
    A pied de Florence à Sienne en automne n’est pas mal non plus.

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  2. Florian78

    Viva l’Italia ! Vos photos de Pise sont une invitation au voyage.
    Mais, cher Argoul, l’été ne paraît pas être la meilleure saison : il fait torride, toute l’Europe du Nord vient y griller, et les prix s’y envolent !
    J’ai découvert la Toscane au tout début mai : elle est verte suite aux pluies printanières et non « terre de Sienne brûlée », le climat y est encore doux et les prix aussi. Il y a toute une partie de la province qui échappe aux hordes touristiques : Pistoia, Monte Olivetto.
    Vous connaissez sans doute le lac de Bolsena d’où l’on peut rayonner, notamment vers les sites étrusques. Les tombes et le musée de Tarquinia sont fascinants.
    Et il y a tellement d’autres belles choses entre Toscane et Ombrie !

    Bon voyage et merci de nous faire ainsi pérégriner !

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