Dans l’église de Saint-Dominique, le tombeau du juge Falcone. Il est fleuri et orné de petits papiers d’encouragement ou de poèmes de la piété naïve populaire. L’église ferme à 13 h.
Église San Francisco d’Assisi va fermer elle aussi. Un gothique XIIIe avec huit statues allégoriques de Serpotta datant de 1723. Le guide nous traîne en coup de vent voir la quatrième chapelle à gauche de l’entrée, due à Francesco Laurana et Pietro de Bontade en 1468.
Le bedeau me dit curieusement que les photos sont interdites, sauf avec les smartphones. Règlement stupide qui ne tient aucun compte des pixels désormais très élevés des appareils récents. Pour protéger quoi ? Quels droits ? La foi n’est-elle pas pour tout le monde ?
En face de l’église, la Focacciera de San Francisco, le seul commerçant de Palerme qui a refusé de payer le pizzo, l’impôt, à la mafia. Nous irons à six, sauf les deux trésors et la Mérule, y déjeuner de linguini au poulpe et à l’encre de seiche pour moi, avec une granita au café en en guise de café.
Un kid blond en short, l’air décidé, attend sa mère qui traîne pour acheter le pique-nique à la Focaccia qui fait aussi boulangerie. Il peut avoir dans les 12 ans et il est bien pris dans son T-shirt rouge arborant un taureau, animal qui lui sied à merveille.

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