C’était il n’y a pas si longtemps, entre la révolution orange et celle de Maidan. Le pays m’est apparu comme européen, même s’il conservait les archaïsmes du despotisme asiatique hérités de l’URSS. Le peuple communiste n’était rien, le parti tout, ses dirigeants les maîtres et les autres des esclaves.
Après la révolution de 1917, les Ukrainiens se sont voulus indépendants. La politique centraliste, autoritaire et méprisante des communistes de Moscou a accentué le nationalisme ukrainien, qui n’était qu’un provincialisme au départ. La famine orchestrée par Staline dans les années 1930 – l’Holodomor – a été le clou, tout comme la famine en Irlande pour la détacher de la Grande-Bretagne.
Le pays est aujourd’hui en guerre, envahi par le « Grand frère » comme on le disait de l’Union soviétique. Un demi-frère tyran, dirigé par un paranoïaque dont les neurones ont été endommagés par le Covid et qui a – comme Hitler – la phobie de la contagion. La longueur des tables ou des salles où il reçoit ses affidés ou ses vassaux montre combien il fait peu confiance au fond à son vaccin pourtant « russe ».
Encore un pays détruit, l’Ukraine, où il a fait bon voyager jadis, lorsque « c’était le bon temps » de la politique des blocs puis de la régence américaine du monde. Il y en a d’autres : l’Iran, l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie, le Yémen, l’Éthiopie – et même la Turquie ou le Sahara algérien.
Mon récit de souvenirs, déjà publié sur ce blog, en témoignage.
Kiev : Saint-André et Sainte-Sophie
Rencontres goutsoul et laiterie d’altitude
Des paysans goutsouls aux citadins ukrainiens à la campagne
Forteresse de Kamianetz Podolskiy
Crimée Mangup Kale forteresse byzantine
Crimée Tatars de Bakhtchisarai
Crimée : musulman, chrétiens, juifs caraïmes
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