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Cité perdue de Vitozza

Nous randonnons en boucle à la journée dans une vallée verte aux nombreuses grottes creusées par les Étrusques, 17 km cette fois avec des dénivelées de 400 m !

Nous ne prenons pas le véhicule mais quittons l’endroit à pied pour un sentier de grande randonnée balisé rouge et blanc symbolisé par deux guerriers étrusques affrontés sur les panneaux. La descente en forêt est assez raide avant un plat dans un chemin creux tout en bas. Nous devons remonter sur le plateau où règne la vigne, l’olivier et les champs d’orge, d’avoine ou de lupin. Une ferme d’agrotourisme chic est fermée et, sur ses bords, un cerisier sans maître nous permet de grappiller quelques fruits déjà mûrs parmi les autres. Dans les champs poussent des coquelicots, quelques bleuets, des marguerites et des potentilles. Au loin, le piton volcanique de Radicofonte marque la ligne de partage des eaux entre l’est et l’ouest de l’Italie. La ville d’Aquapendente, au nom évocateur, est située à son pied.

Nous entrons dans la Citta del Tufo avec de multiples grottes creusées à même le tuf dans le parc archéologique de Vitozza. Nous pouvons voir une forteresse étrusco-médiévale et son plan reconstitué. Le site est en forêt, le long du sentier balisé. Il est agréable à marcher.

Nous pique-niquons dans l’aire réservée sur des tables et des bancs attenants. La tapenade sur tranche de pain précède le jambon, le fromage pecorino truffé à 17 € le kilo (pas cher), et la salade à base de tomates.

La vallée du tuf est une suite de trous aménagés dans la roche pour servir d’habitation, d’étable, de réserves de grains, de chapelle, ou de lieu fortifié. Il s’agit d’une véritable cité des morts récurée du moindre objet depuis les Romains. Le tout sous les chênes, érables et robiniers qui lâchent leurs touffes blanches et légères comme un duvet des anges. Les éphèbes éthérés semblent secouer leurs ailes dans une odeur suave, due aux pétales qui tapissent le sol. Nous descendons à la rivière, que nous passons à gué, puis remontons sur la route qui nous conduit au bourg. Curieusement, nous subissons une averse en plein soleil l’après-midi.

Nous longeons le torrent Lente puis nous passons par la Via Cava de San Rocco, impressionnante. Nous prenons les chemins de traverse pour entrer par la porte des Merles, peut-être les oiseaux qui chantent le matin à pleine gorge. La montée par les rampes débouche sur un café où nous nous arrêtons pour boire.

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