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Végétaux de Tahiti

C’est une équipe de TF1, actuellement sur le territoire, qui réalise un magazine. Un rappel : le monoï Tahiti est le produit obtenu par la macération de fleurs de tiare dans l’huile de coprah raffinée, extraite des noix de coco récoltées dans l’aire géographique de Polynésie au stade de noix mûres, sur des sols d’origine corallienne. Ces noix doivent provenir du cocotier « Cocos nucifera » et les fleurs de tiare de l’espèce végétale « Gardenia tahitensis » d’origine polynésienne récoltées au stade de bouton. Le reportage devrait passer sur TF1 durant l’été.

tiare fleur de tahiti

Les cocoteraies foutent le camp des atolls. Alors on essaie de faire germer les idées dans la capitale ! Les cocoteraies sont vieillissantes. Ben il faudrait d’abord replanter des cocotiers, non ? On a envoyé des « huiles » pour étudier le problème sur place et attendu leur rapport en haut lieu. Tout d’abord il faudrait replanter sans délai des cocotiers si possible plus productifs MAIS l’augmentation de la production de coprah génèrera une augmentation de la subvention du pays. Un cercle vicieux. En se grattant les méninges on pourrait dire avec l’huile brute faire un biocarburant pour les engins communaux, production d’électricité sur centrale existante, garder un volume suffisant pour l’export (monoï), valoriser la bourre de coco comme compost ou substrat de culture ; dans l’alimentaire son utilisation dans les cantines des écoles, la restauration, l’hôtellerie ; le bois pour la construction, le mobilier ; la coque pour le séchage du coprah, l’artisanat ; la fabrication de nouvelles boissons à base d’eau ou lait de coco ; des produits cosmétiques ; du « lamellé-collé » au bois de cocotier.

Cocos nucifera

La dégradation et la cueillette demeurent la principale cause de la diminution des plants de Tiare Apetahi (Apetahia raiateensis) sur le plateau du Temehani à Raiatea. Le ministre a annoncé que des pièges photographiques seront placés sur le site pour sanctionner les contrevenants. En l’espace de 10 ans, on est passé de 3000 plants de Tiare Apetahi en 1995 à 260 en 2005. Des essais pour la multiplication à partir des graines ont été mis en place.

A la mi-saison des pluies on constate des précipitations « excédentaires » de 50% sur la Société. Pour janvier et février 970,6mm relevés à Bora Bora ; 992,6mm à Faa’a. Du premier décembre 2012 au 31 janvier 2013, les cumuls de précipitation faits par Météo France sont compris entre 271,1mm à Rikitea (Gambier) et 992,6mm à Faa’a (Tahiti). Seules les précipitations sur la Société sont nettement excédentaires, supérieures à 50%. Durant ces 62 jours, Faa’a a connu 40 jours de pluie et Bora Bora 48 jours soit respectivement 13 et 15 jours de plus que la normale. Du 16 au 18 décembre les précipitations ont été particulièrement fortes sur les côtes nord et est de l’île, un déluge de trois jours. En 72 heures, des cumuls de 300 mm à Faa’a à plus de 450 mm vers Pirae causent inondations et éboulements.

L’herbe, ça rapporte. C’est le Prorosident qui l’a dit ! On pourrait vendre du paka (cannabis) aux touristes, mais seulement aux touristes pour renflouer les caisses de la CPS (SS tahitienne). Mais, car il y a un mais, la Gendarmerie et la Justice n’auraient pas pu adhérer au projet ! La gendarmerie a découvert récemment 1500 plants de cannabis au domicile d’un couple, du matériel destiné à cette culture illicite, 1,5 million CFP en liquide, des appareils électroménagers neufs, une production quasi industrielle de paka. A la presqu’ile itou ! Ce sera 520 plants à Teahupoo et 295 plants et 205 plants à Vairao. Et ça rapporte bien, 5 millions pour l’un en 2012.

Hiata de Tahiti

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