Articles tagués : rspf

Mendicité institutionnelle tahitienne

C’est fait l’État va refinancer le RSPF, mais – car il y a un mais ! – cela se fera sur 3 ans et sera conditionné. Il s’agira d’une convention entre l’Etat et le Pays ; l’Etat a baissé de moitié sa dotation (3 milliards en 2008, 1,4 aujourd’hui) mais compensé par des aménagements. Il faudra d’abord que cette convention soit validée par l’Assemblée du pays, elle ne sera valable que jusqu’en 2017, et demeure soumise à un fort travail du Pays pour réformer son système de protection sociale. « Avant, Gastounet téléphonait à Jacquot, j’ai besoin de moni (fric), il m’en faut tant – et hop ! le moni (le fric) arrivait. L’Etat ne demandait pas de comptes… et le moni servait à tout autre chose !). Le robinet désormais fermé, il semble qu’il manque des outils dans la boîte du plombier pour l’ouvrir en grand. Même que maintenant les communes devront vérifier la solidité des dossiers. Aïe ! La demande d’admission au Régime de Solidarité Territoriale devra être déposée en mairie et l’autorité municipale devra s’assurer de la véracité des renseignements fournis par les postulants. Et la loi de Pays instaure aussi des sanctions financières et pénales à l’encontre des personnes physiques ou morales qui auraient amené le régime de solidarité à prendre indûment en charge des prestations, allocations et aides au titre du RSTP. Bonne initiative mais pourra-t-on tenir ces promesses ?

franc pacifique

C’est toujours le régime de solidarité de la Polynésie française… et cela ne va pas sans mal. C’est nouveau, mais depuis quelque temps voilà que le payeur demande des comptes au récipiendaire ! Aïe, aïe ! Un autre machin, le CESC, s’est penché sur la question. L’État a promis 1,4 milliards de francs pacifiques mais avec des conditions, entre autre une réforme de la fiscalité. On veut bien des 1,4 milliards – à défaut de plus – mais on ne veut pas des conditions, na ! et on veut « renégocier » avec l’État ! C’est que l’État nous doit 15 milliards pour la contribution au service public de l’électricité car on n’est pas différent des métropolitains, na ! on est Français à part entière, na ! Cette contribution sociale pour l’électricité permettrait de faire baisser la facture électrique des habitants de Polynésie française. La taxe payée par les usagers de métropole, permet une péréquation des tarifs avec les départements d’outre-mer. Et nous, territoire, alors ? Le CESC verrait la Polynésie bénéficier de ce système, même si la réglementation du tarif de l’électricité est une compétence du pays ?

franc pacifique billets

Quant à la dette de l’État concernant les maladies radio-induites, le Pays réclame 50 milliards, rien que cela. Tous les malades du cancer de Polynésie doivent être pris en charge par l’État, (c’est-à-dire les contribuables métropolitains ?). Je me demande si j’ai bien compris ou si le cumul des ans m’a laminé le cerveau ?

Et si on buvait une eau de qualité ? Ici à Tahiti… cela va être difficile car il faudrait habiter les communes de Papeete, Arue, Mahina, Faa’a et Bora Bora – les seules qui ont obtenu 100% de résultats conformes. Hein ? pour les autres ? passez au magasin pour acheter de l’eau en bouteille ! Il est à noter que les prélèvements et analyses ont relevé une baisse de la qualité des eaux distribuées entre 2013 et 2014. Il a beaucoup plu et les nappes phréatiques devraient se réjouir de fournir (après traitement) une eau abondante et gouteuse !

Hiata de Tahiti

Catégories : Polynésie | Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Tranches de vie à Tahiti

Djo Brad Ma’ohitude, Tranches de vie à Tahiti : « Sa les gènes qui frappent. Spot : Hôpital Papeete Tahiti. Patiente : L’obésité… c’est dans l’ADN. Et la nuit dernière, j’ai senti mes gènes me frapper. Alors j’ai pris un casse-croute tuna (au thon), mais j’ai retiré le pain. Mes gènes, ils veulent que je sois grosse… ils veulent pas que je sois mince et jolie comme les autres. »

« Sa la mama qui veut le internet. Spot : devant l’agence Mana, pont de l’est, Papeete Tahiti : Mama, au Vini, Ouais, ils devaient m’installer le Internet à la baraque pour que je communique avec ma fille, tu sais, en France, mais bon, apparemment, c’est tout un truc… il faut pa’i (eh bien, donc, en fait) un ordinateur ».

Vahine nue Tahiti

Le RSPF est le régime de solidarité de la Polynésie française que Gaston Flosse et son gouvernement veut mettre sur les bras de la France. La santé est inscrite dans l’autonomie mais ce serait tellement bien que l’on mette encore cette charge (30% de la population polynésienne bénéficie du RSPF) sur le dos des contribuables français ! La ministre de la Solidarité voudrait faire sortir du régime de solidarité les pêcheurs, artisans et agriculteurs qui n’ont pas lieu d’être dans ce régime, en raison d’un dépassement du plafond de revenus (87 346 XPF). La méthode retenue serait d’arriver à un croisement des fichiers des différents ressortissants pour déceler les pluriactifs qui dépassent le plafond de 87 346 XPF. Ben c’est pas gagné d’avance !

AU DESSUS DE LA VALLEE DE LA PUNAARU

Le nouveau… mais non, pas le Beaujolais ! Le nouveau code de la route est arrivé le 1er avril et ce n’est pas un poisson ! Le ton est durci et les amendes grossissent. Le grand excès de vitesse est lourdement sanctionné. Un excès de vitesse de moins de 20km/h, 8 100 XPF (67,88 €). Dépassement de 50 km/h de la vitesse autorisée 180 000 XPF (1 508,42 €) contre 16 100 XPF (134,92 €) auparavant ! Immobilisation du matériel et possibles poursuites pénales en sus. Pour les dépassements de vitesse entre 20 et 50 km/h ce sera 16 100 XPF (134,92 €). Vous téléphonez au volant ? 16 100 XPF (134,92 €) – et 44 700 XPF (374,59 €) en cas de non-paiement dans les 45 jours. Vous utilisez un écran tactile en conduisant ? ce sera 180 000 XPF (1 508,42 €), confiscation du matériel en plus. En deux-roues, les enfants de moins de 12 ans devront être casqués, habillés de pantalon, de manches longues et de chaussures fermées. Amende prévue de 16 100 XPF (134,92 €). Dans la voiture, il faut avoir un gilet jaune réfléchissant et un triangle de signalisation. T’en as pas ? c’est 16 100 XPF (134,92 €). Réjouissez-vous, pas de permis à point ni de radars fixes à l’horizon !

Hiata de Tahiti

Catégories : Polynésie | Étiquettes : , , , , , , , , , , , ,