Le temps est beau, en automne,
Paris s’ébroue, monotone.
Il y a des seins partout
Sous les chemises et les cous,
De durs seins pétrifiés
Sur ces statues oubliées,
De tendres seins juvéniles
A l’échancrure fébrile.
Paris est beau, en automne,
Le temps passe monotone.
Aux arbres les feuilles jaunissent,
Dessous les enfants grandissent,
Occupés tout à leurs jeux
Sous les regards envieux.
Et que voguent les bateaux,
Ou les feuilles sur les eaux,
Que s’élancent les ballons
Des petits bruns ou des blonds.
Adultes las, enfants sains –
Et ce sera la Toussaint.
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