D’un jour à l’autre, d’un matin à un après-midi, c’est enfin le printemps. Poutine a regardé ailleurs et cessé de nous envoyer son vent de Sibérie, passé par la Belgique avant de s’engouffrer sur nos plaines.
Les fleurs s’ouvrent, nappant de couleurs vives les parterres de la ville.
Les vêtements se font plus légers, jusqu’à se réduire à presque rien. Surtout lorsqu’on prend un selfie bronzé pendant que la fille, la tête sur les genoux est en train d’aspirer… à on ne sait quoi.
Les visages se détendent et les casquettes fleurissent.
C’est Paris la capitale, la multiculturelle par force sinon par volonté.
Les touristes sont en visite, dubitatifs.
Et la fratrie mimi qui s’accole pour la photo du papa, au bord du bassin de la pyramide, ne voit qu’elle dans le paysage. Elle ne voyage pas, ne se transporte pas, mais se met en scène dans le décor.
La mode sévit, tyrannique pour marcher. De quoi ressembler à un échassier ou, selon la mode féministe avancée, une échassière.
D’autres renoncent, se couchant aux pieds des vraies femmes de bronze, en hommage plus ou moins conscient.
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