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Retour par San Diego

Dans la périphérie d’El Rosario sur la côte Pacifique, nous refaisons des provisions pour le retour et nettoyons un peu nos équipements… et nous-mêmes. Il existe des douches (payantes) pour les routiers. Nous n’avons pris de bain que de mer durant le séjour, et le shampoing « eau de mer » lave mais ne dessale pas. Je jette là ma paire de chaussures Nike qui ont couru quelques centaines de kilomètres de semi-marathons et autres Paris-Versailles depuis quelques années ; je les ai achevées durant ces quelques jours de kayak pour marcher dans l’eau et sur les rochers – et pour éviter les épines d’oursins.

grand route Basse Californie

Deux kids blonds de dix à douze ans américains, en short, tee-shirt et tongs parlent entre eux lors d’une halte ; aucun ne daigne même jeter vers nous un regard. Nous ne parlons pas en anglais entre nous et, bien que notre van soit immatriculé à San Diego, ils ne veulent pas se commettre avec des étrangers. D’autant que nous sommes passablement bronzés.

cactus candelabre Basse Californie

A la douane, passé le double-grillage de la frontière des États-Unis, scandale ! nous avons une ou deux oranges dans la voiture. Strictement interdit ! Aucun fruit ou légume ne peut entrer sur le territoire fédéral : il y a des tas de maladies, de bactéries ou d’insectes qui n’attendent que ça pour infecter les Américains. Les fruits seront pris – avec des gants – par le douanier, et jetés dans un incinérateur. Sortis nous dégourdir les jambes dans l’attente des formalités, nous regardons une camionnette mexicaine qui a été arrêtée. Sa porte de flanc ouverte montre un gros chargement de paquets bruns : du cannabis ou de l’héroïne, je ne sais trop. Les douaniers US ne peuvent arrêter tous les véhicules, et nombreux sont ceux qui passent sans encombre, mais une fois sur dix ils en prennent un. Le chauffeur est jugé, va en prison, mais sa caution est payée par le trafiquant. Il ne risque pas grand-chose.

paysage Basse Californie

Au retour, pour nous remettre de notre périple en voiture qui fut très long, nous visitons San Diego. Elle n’est peuplée « que » d’1.3 million d’habitants, ce qui est peu par rapport à Los Angeles ou San Francisco. La marine des États-Unis y dispose de bases navales et nous reconnaissons l’une d’elle à un avion de chasse « marine » déclassé, exposé de l’autre côté de la clôture.

san diego surf

Nous n’avons pas le temps de visiter la ville entière, ni de voir évoluer les fils des 35 000 militaires de la ville, surfeurs musclés sur les plages à rouleaux, skate-boys sur les parcours bétonnés, roller-kids sur les trottoirs.

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Mais nous visitons le trois-mâts barque Star of India qui faisait la course du thé, et le parc aquatique SeaWorld où des orques apprivoisés présentent un ballet dans l’eau. J’en rapporte un sweat-shirt très robuste (qui m’a duré 25 ans !). Il est orné d’orques et d’une écume marine en relief.

san diego sea world

Je me souviens que ma première surprise fut de trouver un magasin écolo totalement inconnu en Europe, sur le modèle de ce que Nature & Découverte introduira quelques années plus tard : des parfums d’ambiance, de la musique New Age, des chants d’oiseaux ou d’insectes. J’y achète deux disques sur les bruits de vagues et les sons des forêts.

De retour à Paris en mars 1991, la guerre est oubliée, la bourse s’est envolée et le printemps revient…

FIN

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Camp sur une île déserte de la mer de Cortez

Cinglant vers les îles, nous installerons notre bivouac sur l’une d’elle, déserte. Débarquant sur la plage d’une anse, nous installons le camp en demi-cercle autour du feu de bivouac, les gros bidons d’eau et les caisses de provisions alentour.

ile deserte mer de cortez Basse Californie

Nous allons vivre de ce que nous avons apporté (il y a peu d’eau douce sur l’île) et de la pêche.

ile mer de cortez Basse Californie

L’étudiant en médecine a apporté palmes, masque et tuba, et surtout un fusil sous-marin à ressort. Il part régulièrement pêcher des poissons locaux, tel le capitaine, le mérou ou la carangue, que nous faisons griller sur la braise. Je me souviens aussi avoir réalisé des poivrons farcis au riz. On ne s’ennuyait pas, en dehors des heures de kayak.

falaise ile Basse Californie

L’île était peuplée de quelques coyotes du Mexique, plus petit que ceux du nord, et ces animaux, qui tiennent plus du renard et du chien que du loup, sont très curieux. Il n’était pas rare d’apercevoir à la nuit tombée deux yeux de braise flotter à quelques dizaines de centimètres du sol, juste à la limite du cercle de lumière.

kayak ile Basse Californie

Nous retrouvions parfois, au retour en fin de journée, les caisses et même les bidons mordus parce qu’ils sentaient la nourriture. Nous leur avons laissés quelques restes au départ, et ils nous suivaient la journée lorsque nous pérégrinions sur les rochers. L’un d’entre nous raconte même avoir vu un coyote regarder fixement, assis sur son train, un autre garçon se laver au filet d’eau qui coulait d’un rocher. Ils nous évitaient mais n’étaient pas peureux. Une distance minimum d’une vingtaine de mètres entre eux et nous leur suffisait.

iles mer de cortez Basse Californie

Les quatre jours écoulés, nous quitterons l’île pour rallier la péninsule, affaire de 5 ou 6 milles, puis redémonterons définitivement les kayaks, ce qui demande à chaque fois une bonne heure, pour tout ranger dans le van et reprendre la route de Tijuana.

plage ile Basse Californie

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Sur la mer de Cortez

Nous camperons dans plusieurs endroits côté Pacifique. Dans l’un, une dune entre la mer et le camp nous protège du vent presque constant qui vient du large, et en partie de l’humidité du matin et du soir.

barques de pecherus Basse Californie

Nous apercevons les deux îles en face.

dune pacifique Basse Californie

Des pélicans bruns plongent près de la rive pour y attraper on ne sait quelle proie facile.

pelicans bruns Basse Californie

Des cormorans, les fous à pieds bleus et les inévitables goélands – ces rats des mers – volent également ici ou là. L’espèce dite à pieds jaunes est une variété singulière à la mer de Cortez.

goelands Basse Californie

Nous lions connaissance avec des pêcheurs de crabes bleus sur trois barques, râblés comme des Indiens et tannés par le soleil. Ils habitent le village voisin, à un kilomètre ou deux de notre bivouac.

village de pecheurs Basse Californie

Ils collectent des centaines de gros crabes aux longues pinces, apparemment bien nourris, dans des casiers plastiques bleus.

pecheurs de crabes Basse Californie

Mon espagnol peut se déployer, bien que certains mots soient locaux.

peche Basse Californie

Nous mangeons le dernier soir avec eux un barbecue de crabes grillés tandis que nous offrons quelques bouteilles d’alcool fort. Ce sont des hommes.

barbecue pecheurs Basse Californie

Même si certains n’ont pas encore 16 ans, on devient hombre tôt en ces contrées.

crabes bleus Basse Californie

Nous reprenons le van pour une étape qui remonte vers le nord, la baie de Los Angeles, cette fois sur la mer de Cortez. Rien que ces noms sur la langue paraissent exotiques.

dune Basse Californie

La sierra descend sur la mer et forme de beaux promontoires. Nous explorerons la baie en kayak, apercevant de temps à autre une baleine au loin. Mais il est rare que nous ayons la chance d’en voir une de près. Ces bêtes n’aiment pas la compagnie et, même si nous n’avons pas de moteur pour les effrayer, elles ne voient pas vraiment qui nous sommes et s’empressent de filer à plus de 5km/h, qui est notre vitesse maximum à la pagaie. Pagayer à deux ne suffit pas à les suivre… et la mer est vaste ! Nous sommes vite fatigués de pagayer et pagayer sans trêve, car les distances sur la mer sont grandes ; 8 à 12 milles par jour nous suffisent ! Les photos que nous pouvons prendre, au détriment de la vitesse pour avancer car il faut quitter les pagaies, montreront le plus souvent une fourmi dans un désert, la baleine au loin, minuscule, dans l’étendue marine. Ce programme écolo est un peu une arnaque. Nous pouvons voir d’assez près cependant des dauphins et même un éléphant de mer.

C’est en fait l’étrangeté de ce paysage isolé du Mexique qui fait le charme de ce périple, son aspect sauvage, encore préservé, très nature.

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En kayak de mer pour les baleines…

Les baleines grises de 12 à 14 m de long sont censées séjourner de décembre à mars dans la mer de Cortez, cette mer intérieure entre le continent mexicain et la péninsule de Basse-Californie. L’eau, plus chaude et moins agitée que dans l’océan Pacifique, fortement garnie de plancton et autres débris organiques, est propice à la mise-bas des baleineaux et à leurs premiers coups de nageoires. Elles retourneront dans l’Arctique avec leur petit, 15 000 km plus au nord.

kayaks nautiraid Basse Californie

À San Carlos, grosse ville face aux îles Magdalena et Santa Margarita du Pacifique, entre lesquelles nous allons évoluer en kayak, nous faisons provisions de nourriture pour le séjour. Nous y passerons les quatre jours suivants. Nous laissons le van, montons les kayaks et y entassons dedans nos bagages personnels, les tentes, l’eau potable et la nourriture pour les quelques jours que nous allons passer en autonomie sur l’eau.

plage pacifique Basse Californie

Un kayak de mer à deux places du genre Nautiraid, long de 5m20 et large de 90cm contient beaucoup de matériel, plus qu’on ne le pense au premier abord ! Le poids ajoute à la stabilité, d’autant que l’engin est équipé de flotteurs latéraux.

kayaks grand nord grand large Basse Californie

Nous nous mettons en bras pour quelques heures avant de bivouaquer à nouveau au bord de la plage, dans un lieu où un rio vient se jeter dans l’océan. Des buissons ras fixent le sable tandis que les bords du petit estuaire font mangrove, colonisés de plantes vertes et vivaces avides d’eau douce. Feu de camp, conserves, montage des tentes, cela fait plus aventurier que scout car il n’y a personne alentour. Le Mexique est grand, la Basse-Californie très longue et presque déserte.

bivouac Basse Californie

Il fait autour de 25° la journée et nous vivons en short et tee-shirt lorsque le soleil tape trop, sans tee-shirt le plus souvent, sauf le soir à la fraîche ou sur l’eau – mais toujours avec des chaussures de type Nike car scorpions et serpents sont tapis dans les creux – notamment le crotale… annoncé par sa sonnette quand il est en colère. Nous leur avons fait peur – ou nous n’en avons pas surpris – car nous n’en avons pas vu. En revanche, nous avons vu courir nombre de scorpions, même le poilu, géant du désert, impressionnant. Ils se nichent volontiers dans les trous des cactus morts, que nous utilisons pour faire du feu. Ne prendre ces bois morts qu’avec les précautions qui s’imposent, être piqué dans le désert serait inconfortable, le premier hôpital étant à plusieurs heures de routes. Quelques vautours, perchés sur les grands cactus, surveillent la scène comme des croque-morts.

torse nu Basse Californie

Nous voyons sortir de multiples petites bêtes et nombre de scorpions de ces troncs, lorsqu’ils sont attaqués par la flamme. Il faut fermer la tente lorsque la chaleur tombe, pour éviter qu’ils ne se mettent dans les sacs de couchage – dont le mieux est de les laisser serrés dans leur enveloppe jusqu’au coucher. Il faut aussi secouer ses chaussures avant de les mettre le matin, et si possible pas sur son duvet mais en ouvrant la tente, au cas où.

camp pacifique Basse Californie

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Bivouac dans le désert californien

Le premier soir nous bivouaquons dans le désert, un peu à l’écart de la route, sous des tentes canadiennes pour deux.

tente Basse Californie

Non qu’il fasse froid ou même humide, mais les scorpions et autres lézards ou serpents sont nombreux dans les herbes…

bivouac Basse Californie

Nous sommes au milieu des buissons secs et des cactus candélabres qui s’élèvent comme des doigts dressés vers le ciel où se meurt, au loin, le soleil Pacifique.

cactus Basse Californie

On dit qu’il existe 120 espèces de cactus en Basse-Californie.

cactus candelabre Basse Californie

Le cactus-cardère (cardón) est encore plus grand que le candélabre, il peut atteindre 20 m de haut ! A la première pluie, il emmagasine de l’eau qu’il consommera durant une période sèche, pouvant perdre jusqu’à 60% de son volume. Ses fleurs s’ouvrent dès la tombée du jour, pour éviter la déperdition d’eau durant les grosses chaleurs, et se referment au petit matin. Les abeilles et les oiseaux viennent à ces heures polliniser la plante.

cactus cardon Basse Californie

L’arbre loup-garou (cirio) est surprenant : son tronc imperméable garni d’épines peut atteindre 70 cm de diamètre et s’amincit à mesure qu’il monte, comme une carotte plantée à l’envers ; il ne se réveille que lorsqu’il pleut, se couvre de feuilles en quelques heures et fleurit.

paysage de cactus Basse Californie

Ce serait un vrai décor de western, n’était la plaine rase. Le feu est alimenté de cactus morts, notamment des cactus orgue dont la structure cellulaire aérée brûle très bien.

ocotillo Basse Californie

L’ocotillo est un arbuste aux fleurs en grappes dont le nectar est très énergétique, une aubaine pour les colibris migrateurs. Sur les lignes téléphoniques des bords de route ou même sur les cactus, le Ball Moss (la « mousse en boule » ou tilandsia) est typique des décors westerns : c’est une broméliacée épiphyte qui se nourrit de brouillard. Le courant froid de Californie lui en fournit sa ration chaque matin.

 

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Basse Californie mexicaine

Nous prenons place dans un gros van General Motors au moteur V8 qui avale la route (et suce du carburant). Passage au Mexique à Tijuana, sur la route de la côte. La ville est dense, peuplée, sordide.

san-diego tijuana frontiere

Nous nous empressons de poursuivre le long de la côte Pacifique pour emprunter la longue route vers l’extrémité de la péninsule de Baja California, divisée en deux États (le Mexique est un État fédéral).

plage Basse Californie

La ville de La Paz est à environ 1200 km de là en Baja California Sur mais nous n’irons pas jusque-là, nous arrêtant d’abord aux deux-tiers à San Carlos côté Pacifique, puis remontant vers le nord pour nous arrêter dans la Bahia de Los Angeles, côté mer de Cortez.

baies a kayak Basse Californie

La mer de Cortez a un lien avec la fameuse faille de San Andreas qui a fait 700 morts à San Francisco en 1906. La plaque Nord-américaine et la plaque Pacifique coulissent l’une sur l’autre, faisant naître la faille… et ouvrant la mer de Cortez au sud. Cette séparation de la Basse-Californie du reste du Mexique fait que toute la péninsule s’éloigne vers le large à la vitesse de 2.5 cm par an ; dans 5 millions d’années, dit-on, elle sera devenue une île.

goelands Basse Californie

Dans ses paysages, nous n’avons pas l’impression d’être au Mexique, du moins pas dans le Mexique de légende, celui des monuments Aztèques et des forêts tropicales. Nous sommes plutôt dans un « désert » d’herbes sèches en buissons, de cactus plantés comme des colonnes, de sierras dont les sommets peuvent atteindre 2500 m au-dessus du Pacifique. La faune et la flore y sont particulières, non reliées au reste du Mexique, plus « continental ». La population, métisse, n’est que d’environ 3 millions de personnes.

Nous traversons en deux jours plaines, villes et villages. Des Américains en vacances roulent en convois de longs camping-cars. On dit qu’ils apportent tout des États-Unis, méfiants sur la nourriture, sur l’eau potables et sur les relations avec les commerçants indigènes.

route Basse Californie

La route n’est pas très différente des routes américaines, filant tout droit et bordée parfois de bourgades installées pour elle tout autour : des restaurants rapides où l’on mange gras et trop cuit, des hôtels bungalows un peu miteux, des fils électriques et téléphoniques courant sur les bords et en travers. Nous sommes dans le tiers-monde.

trucks Basse Californie

De gigantesques trucks américains, immatriculés au Mexique, passent dans un grondement de tonnerre. La route est droite… sauf un virage assez serré à la bifurcation vers Santa Rosalillita, au premier tiers vers le nord. Il arrive que, de nuit, des chauffeurs loupent le virage, à moitié endormis ou pris de boisson. Nombre de carcasses jonchent le contrebas.

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Croisière au Mexique

Nous partons pour le Mexique, Cabo San Lucas à 748 milles nautiques. Et déjà, on nous invite à visiter les boutiques de luxe, le casino, à tester le porto, les liqueurs, en faisant chauffer la carte bleue… Oh ! Juste une signature sur le bon de commande avec présentation du sea-pass. Olé ! Wifi partout sur le bateau connectez-vous, c’est facile, vous créez un compte et vous passez bien entendu d’abord par la case départ « caisse » (59 $ pour 90 minutes, ou 109 $ pour 240 minutes, ou encore 429 $ pour 1680 minutes), ce n’est pas cher (vous ne paierez qu’en fin de croisière !) et ça peut rapporter gros.

Durant la nuit nous avons vieilli d’une heure. Ce premier jour en mer on propose du blabla sur les deux escales au Mexique, une présentation des émeraudes colombiennes, un cours de tango, du bingo, des bijoux en vente avec une réduc de 10 $, du fitness, etc. Et ce soir, pour aller casser la croûte au resto, grand tralala Formal (tenue de gala) !

cabo san lucas

A 11 heures, l’Infinity arrive à Cabo San Lucas, Mexique. Cette petite ville est située dans le sud de la péninsule de la Basse-Californie. Assez peu de sites touristiques dans cette agglomération de 56 000 habitants, des formations rocheuses, dont El Arco à Lands End constitue une particularité : une roche de granit dotée d’une voûte.

cabo san lucas arche

Baja (ancien nom de Cabo San Lucas) a été aperçue en 1537 par le pilote de Herman Cortes, Francisco de Ulloa, après la conquête de l’Empire Aztèque. Cette découverte ne valait que peu car sans or, ni argent, et un très faible potentiel agricole. Toujours la même bouffe ennuyeuse et fade aussi bien au buffet qu’au restaurant Treillis, dont le chef aurait été « gagneur du prix Emmy Bravo ». Bof ! Ce ne serait pas un truc qu’on trouve dans les pochettes-surprises ? Une attraction sur le pont : un sculpteur de fruits et légumes, très spectaculaire. Ce soir au théâtre, Gary Arbuthnot, flûtiste irlandais aussi à l’aise dans le répertoire classique, pop, jazz. Mais attention, attention ! Le Norovirus est à bord avec ses maux d’estomac, sa diarrhée, ses vomissements, si vous avez ces symptômes filez chez le médecin.

puerto vallarta statues

Nous avons encore avancé nos montres d’une heure et sommes en vue de Puerto Vallarta, toujours au Mexique. Ici on peut « magasiner ». La ville est un grand port et une destination touristique importante. Une ville de 165 800 habitants lieu de tournages de la Nuit de l’iguane (1964), le Magnifique (1973), Predator (1987), Vengeance (1990) et le Chihuahua (2008). Départ du bateau direction Puerto Quetzal au Guatemala, distant de 1042 milles nautiques.

puerto vallarta acrobatie

Un événement bien apprécié, le concert ce soir par le pianiste Brooks Aehron. Sinon, expo d’art, blackjack, vente de diamants, dégustation de Jameson (des frais s’appliquent). En mer, il faut s’occuper ! Alors au programme de ce jour on apprendra comment acheter une émeraude, découvrir l’Europe sur Celebrity, tournoyer au blackjack, nourriture et vins comment apprendre à les marier, il y a toujours des forfaits boissons à vendre, Kerastase pour les cheveux, lavez-vous souvent les mains, familiarisez-vous avec les lignes directives sur le bateau, fitness, et au théâtre Colleen Williamson. C’est quand même une rude journée, surtout quand on n’a rien à faire !

En mer, et ce soir tenue de gala obligatoire dans tous les restaurants. Pour ceux qui ne peuvent pas quitter leur pantalon ou leur jupe chiffonnés et leur tennis de marque…, direction l’Ocean View Cafe, le resto-self pas snob du tout. Mais il y a d’autres distractions durant la journée, comme par exemple un tournoi de machines à sous, l’histoire des œufs de Fabergé, comment préparer un steak (j’en tremble d’avance !), danser avec les officiers, préparer la traversée du Canal de Panama, basket. Après la guitare et voix de Charlie Butler, il y aura au théâtre Colleen Williamson (chanteuse) et Gary Arbuthnot (flutiste), ensuite du karaoké, et une dégustation (payante) du vin de porto à 22 heures… histoire de bien dormir ?

Hiata de Tahiti

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