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Taormina 2

Une longue promenade nous permet de voir les détails qu’affectionne le guide, un petit théâtre romain caché en haut d’une ruelle, un portail en pierre entourée de basalte du XVIIIe siècle, une naumachie, une église. Devant laquelle, s’ouvre un beau panorama sur la mer.

Dans la cathédrale du XIIIe à la silhouette crénelée de l’architecture normande, une Vierge au long cou portant l’Enfant sur le dos qui suce son doigt, une attitude rarement représentée, sinon jamais. L’église aux trois nefs recèle également une statue en marbre de sainte Agathe par Montanini au XVIe siècle. Elle porte d’une main la palme du martyre et de l’autre les tenailles qui vont lui arracher les tétons, avant que ses seins ne soient coupés. Cette scène de torture figure dans un cartouche à son pied. Trois petites filles et un petit garçon qui jouent devant la porte sont indifférents à tout ce sadisme humain, et c’est heureux.

Enfin l’hôtel, la Villa Diodoro, via Bagnoli Croci, quatre étoiles mais à l’accueil peu aimable, des escaliers incohérents, le bar en chambre caché au point que je ne l’ai pas trouvé, et une seule prise de courant planquée derrière le lit. Je ne ressors pas pour le dîner libre, je mange les deux bananes prises au petit-déjeuner et bois deux verres d’eau du robinet. Le bruit d’un orchestre de fiesta dans le parc municipal à côté de l’hôtel a tenu jusqu’à minuit. Boum ! Boum ! Le store comme les volets sont inexistants sur la moitié de la fenêtre.

Au matin, je suis le labyrinthe pour sortir et trouver l’endroit du petit-déjeuner. Je suis au niveau 0, donc au niveau -2 à partir de la réception – logique… et le petit-déjeuner est en -1, à l’autre bout du bâtiment en U ouvert, avec vue heureusement sur la baie, la pente et le volcan Etna au fond, qui fume. Il est bien visible ce matin.

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