Ce sera l’ava (passe), Tiareroa et les pièges à poissons car nous désirons remplir notre glacière pour notre vol retour sur Papeete. Un Japonais souhaite aller plonger à la passe pour voir les requins et autres poissons. Cet homme a prévu de visiter la plupart des atolls de Polynésie française. Il est là pour trois mois ! L’unique passe est large de 180 m, profonde de 12 m à l’entrée avec un seuil de 5 m à la sortie lagon. Elle est proche de la pointe Nord-ouest. Les eaux sont très claires et nous pouvons apercevoir des poissons variés. Repu, notre Japonais remonte à bord et nous nous dirigeons vers le parc à poissons. On nous y attend. C’est la saison des uhu (poissons perroquets). Nous aurions préféré d’autres types de poissons. Faisons contre mauvaise fortune bon cœur. Des perroquets de toutes les couleurs qui ne semblent pas apprécier leur capture et qui le manifestent par des sauts imposants hors du bac !
De retour à la pension, il faudra gratter, vider, couper afin que tout ce petit monde, prêt pour la cuisine, trouve place dans le congélateur puis dans la glacière avant de prendre l’avion de retour. M. effectuera le plus gros du travail et la déception viendra le lendemain quand elle constatera que les tenanciers de la pension, après nous avoir « plumées » pour les sorties, se sont copieusement servis en filets et grosses pièces. C’est cela le tourisme en Polynésie française. Il faut gagner en deux jours ce que l’on devrait gagner en un mois. Surtout le touriste étranger et même le résident du fenua doivent payer le prix fort pour un service somme toute à peine moyen !
La dernière matinée sera consacrée à visiter le motu Tenihinihi. Nous commencerons par voir les citernes, l’ancienne constituée de plusieurs salles en blocs de corail est recouverte de chaux. Lors de l’annonce de cyclones, la population vidait une partie des réserves d’eau et s’abritait des éléments dans ces cases vides. La seconde est plus « moderne » mais sans la séparation en salles ce qui ne permettait plus de servir d’abri lors des cyclones.
Dans le coude de ce motu, nous arrivons, côté lagon, au seuil d’une belle forêt de gatae (Pisonia grandis) ou toatoa ou puetea qui abrite une importante population d’oiseaux nicheurs tels les fous à pieds rouges et les kikiriri (noddis noirs), goélettes blanches et frégates. Le sol est recouvert de déjections, le bon compost est là et Moitessier a pu enrichir le sol de son jardin de Poro-Poro.
Hiata de Tahiti
Iaorana Xantal, la micro-guêpe a fait son travail sur la mouche pisseuse. On n’en voit plus, quel soulagement ! Mais il existe d’autres bestioles telle la mouche des fruits … Nana Hiata
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Nana Hiata, savez vous ce qu’il en est à présent de la lutte via la micro-guêpe contre l’infestation de mouche pisseuse (Homalodisca vitripennis) ? Maururu
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