Les heures se sont écoulées, chacun a vaqué à ses occupations, et tout le monde est de retour pour assister à l’ouverture du four tahitien.
On démaillote le gros bébé. Et voici qu’apparaissent les cocotes, les plats, les bananes, les fei, les têtes de poisson, l’uru cuit.
Les têtes de poisson sont très surveillées car les Polynésiens adorent les yeux (un délice dit-on), et tout ce qui constitue les têtes de thon et autres gros poissons, il paraît que c’est le summum. Tandis que je tentais quelques photos, j’étais très surveillée… finalement j’ai rassuré les guetteurs et guetteuses en leur confirmant que je les leur laisserai toutes sans y toucher, je ne faisais que des photos !
Il est temps de se trouver une place à table et d’aller se servir, le choix est vaste, les appétits tahitiens féroces.
Poisson cru, bananes et fei.
Ou poulet au carry fafa (tiges de taro, un peu les épinards à la crème des Popa’a.
Le fafaru (poisson cru macéré dans l’eau de mer avec des têtes de crevettes).
Il devait y avoir des Chinois parmi les invités car voici un dessert chinois, bien rouge.
Du poe des fei encore une autre sorte de poe (dessert tahitien).
Tama mai ’tai comme l’on dit ici (Bon appétit).
Les plats étaient très copieux, les gens ont « bouffé » et à la sortie du repas ont réclamé ce qui n’avait pas été consommé pour emmener à la maison. Ainsi se termine un repas pantagruélique ici au fenua. Les plus organisés viennent avec des boîtes en plastique, les autres s’emparent de tout ce qui peut servir à emporter du ma’a…
A votre tour maintenant, c’est le temps des barbecues, non ? La cuisson au four tahitien est, à mon humble avis, préférable au barbecue – mais à chacun ses goûts ! Les ingrédients, pour Paris et sa périphérie, vous devriez les trouver au marché du métro Barbès.
Hiata de Tahiti
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