Voguer sur la mer sans moteur, au ras de l’eau,
Est un plaisir naturel au corps encore jeune.
L’effort est harmonie, les éléments et la chair
Communient et réconcilient l’adolescent
Avec le monde qui le contraint comme un carcan.
Il peut se dénuder et dépenser sa fougue.
Pagayer fatigue mais sculpte les muscles.
Nous étions jeunes et beaux, prenant couleur solaire,
Peau brillante des dieux, muscles dénoués –
Comme eux jadis apparaissaient au genre humain.
Les plages n’ont pas souvent du sable doré,
Mais plutôt de lourds galets frottés de vagues.
Et quand sable il y a, la rive est encombrée
De beaux humains polis par la mer et la nage.
Les kayaks fascinent les enfants de l’été,
Croates ou étrangers, que l’eau a dessinés.
Mais il existe aussi de petites criques
Discrètes et inaccessibles de par la terre,
Que le tourisme ignore et où la liberté
Règne en maîtresse incontestée dans le silence…
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