Délurés sont les très jeunes Italiens. Pas très sportifs en général. Mais de toutes les couleurs de cheveux, la péninsule étant un carrefour en Méditerranée.
Certains rappellent David, celui de Michel-Ange, en plus tendres et plus jeunes. Quelques années avant d’être épais et poilus comme papa et grand-papa.
Mais la plage est l’aire de jeu du jour entier. Petits et grands s’y promènent et s’y reposent, heureux d’être là, en compagnie, sans même se connaître.
Les ragazzi locaux restent en bande. Amicaux et sensuels pour attirer les filles. Qui ne s’y frottent qu’en bande elles aussi.
Le petits machos s’entraînent déjà pour paraître plus grands.
Les préados se démènent, avant et après le bain, mais toujours autour du bain, le moment de la journée où leur peau s’érotise, bien plus que le regard, qui ne vient que vers 13 ans. Ils se plongent dans la vague, se roulent dans le sable, s’étreignent en luttes amicales, laissent la brise du soir hérisser le derme sur leur poitrine.
La jeunesse brûle son énergie à la plage. Elle fait le plein de soleil, se sensations et de liberté avant l’hiver. Qui est là aujourd’hui.
En savoir plus sur argoul
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
Commentaires récents