Encore deux journaliste de RFI enlevés à Kidal au nord Mali, aux confins du Niger. On les dit « expérimentés » ! A voir comment ils se sont fait piéger comme si de rien n’était en sortant d’une interview de personne sensible, on peut en douter.
Évidemment, l’homme de « synthèse » a payé (ou fait payer par l’entreprise nationale) 4 millions d’€ pour les précédentes têtes, ça fait saliver les Touaregs indépendantistes pauvres – et tous les malfaiteurs en quête de fric facile. Car les impôts rentrent, vu que la « synthèse » les augmente largement.
Évidemment, les journalistes « expérimentés » ne se doutent jamais que le ramdam médiatique autour de la libération, de « l’émotion » et de la rançon des otages de la semaine dernière ne peut qu’avoir des répercussions immédiates sur leurs risques au travail. Mais la « zone de guerre » est un déni de la part des missionnaires de l’info. N’était-il pas pour le moins « léger » de préparer une émission « spéciale » dans cette zone de non droit et sans aucune précaution élémentaire ?
- Pourquoi les journaleux n’ont-ils pas des puces sous la peau pour les géolocaliser ?
- Pourquoi l’armée française ne les oblige-t-elle pas à rester sous protection, dans une zone de guerre ?
- Pourquoi le scoopisme médiatique demeure-t-il aussi irresponsable ?
La seule industrie française qui marche à l’export, ce sont les enlèvements !
Je suis atterré de la naïveté des politiciens à Paris, des militaires sur place, des journalistes envoyés.
Ils sont morts, paix à leur âme. Peut-être ne s’agissait-il pas d’enlèvement mais d’un « message » politique à la France qui aime se mêler des complexités locales, peut-être. Mais cela n’enlève rien à la légèreté des décideurs de l’info.
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