Martin était cet étudiant baroudeur de l’École supérieure de commerce de Dijon dont j’ai parlé dans un ancien blog. En janvier 2009, il lançait un appel pour un raid dans les dunes du Maroc : « 4L Trophy cherche sponsors ». L’équipage de Martin et de sa compagne Anne-Sophie est arrivé 381ème sur 1022, ayant parcouru 2305 km. Il s’agissait d’utiliser la mythique Renault 4, prototype du génie mécanique national sorti à 8 millions d’exemplaires de 1961 à 1994. Celui qui parcourt le moins de kilomètres avec le moins de carburant était le mieux classé de l’étape.
Martin a terminé diplômé de l’ESC Dijon. Il est actuellement étudiant de MBA à l’University of Kentucky pour obtenir un double-diplôme franco-américain. Il est intéressé par le marketing et la finance et cherchera à l’issue de son année un poste de chef de projet ou de développeur. « University of Kentucky est une université publique Américaine située à Lexington, dans le Kentucky, aux USA. Fondée en 1865, l’Université compte actuellement 27 000 étudiants, dont 19 000 undergraduates (l’équivalent des licences) et 7 000 graduates. On peut étudier de tout à l’Université : business, ingénierie, médecine, droit, licence équestre. » Il découvre l’énormité de tout ce qui est Américain : « L’université est énorme : 300 fois la taille de la place Stanislas [à Nancy], son budget équivaut au PIB d’un petit pays Africain. Il y a tout là-bas : théâtre, des dizaines de bibliothèques, une banque, un hôpital… Le campus fait quatre kilomètres de long (près de la moitié de la largeur de Paris intramuros) et un kilomètre de large. Quatre lignes de bus sillonnent le campus pour permettre aux étudiants de se déplacer. » « Le stade Commonwealth, 67 000 places, est une fois et demi plus grand que le Parc des princes. »
Cette année, en MBA, Martin a décidé de découvrir l’Amérique. Il nous la fait partager sur un blog qui s’intitule simplement comme ça. Il va d’étonnement en étonnement. Par exemple, son arrivée à Lexington : « Petite bourgade très verte et prospère, avec ses gratte-ciel du centre ville, ses grosses voitures, ses maisons dans un cadre verdoyant. Plein d’écureuils pas effarouché partout, mais aussi des lapins, des oiseaux rouges nommés cardinal et des lucioles qu’on voit scintiller un peu partout à la lueur de la nuit. Il fait très chaud, environ 33°C, et très humide. Je me prélasse souvent autour de la piscine de ma résidence et je peux revenir dans mon logement avec air conditionné. J’habite en colocation avec deux Américains, chacun a sa chambre, c’est assez sympa. »
Ou encore début octobre : « J’ai assisté à une conférence en plein air (30°C à la mi-octobre) de Bill Clinton. On aurait cru une rock star à se faire applaudir ou acclamer par la foule… » Et puis Versailles est une ville située à l’Ouest de Lexington, Paris se situant pour sa part à un peu au nord-est de la ville.
Mais Martin a plus d’un tour dans son sac. Étudier ne suffit pas, il est également auto-entrepreneur d’un réseau de sites Internet, sur lesquels il vend des espaces publicitaires. Ce qui lui a permis pour un budget d’environ 850 $ (environ 650 €), grâce à un usage intensif des auberges de jeunesse et du bus, d’effectuer du 03 au 10 octobre un voyage dans l’Est américain. Avec au programme la visite de Washington D.C, de New York City , de Boston, de Cape Cod (avec baleines) et des Niagara Falls. Comme il le dit pragmatiquement (à l’américaine) : « cela implique aussi pour moi d’augmenter mes revenus publicitaires. »
Mais c’est cela aussi l’Amérique : In God We Trust mais mieux vaut avoir le sens du concret, de la débrouille, de l’initiative. Ce blog, annonce Martin, a pour but de « vous faire découvrir les USA de l’intérieur, en dehors des images classiques que l’on voit habituellement à la TV ou dans les séries américaines ». Tenir un budget est une plongée dans le bain. Car l’Amérique n’est pas la France ! Par exemple, note du 28 août : « On peut aller en prison si on urine sur un mur en extérieur aux USA. Un ami est resté 7 heures et a eu 150 $ d’amende. » Pas comme à Paris, hein ?
C’est aussi la malbouffe, ou plutôt l’absence de culture concernant la nourriture. Les cow boys sont comme les ados : ils ne pensent qu’à se remplir avant d’aller se vider. Manger fait plaisir ? C’est donc immoral pour un puritain. Il faut se nourrir, certes, mais à la va-vite et à moindre coût. Conséquence : « Je pense avoir pris 2 kg (donc j’évite désormais soda et fast-food). » Pas étonnant, vue la « bonne recette de cuisine » qu’il a glanée là-bas : « l’omelette de pâtes » ! Faire rôtir deux saucisses, puis cuire deux œufs (sans oublier la touche d’huile d’olive pour éviter que ça colle et pour le goût). Ajouter quelques dés de tomate, les oignons, les épices (origan, poivre…). Ajoutez ensuite une salade de pâte que vous avez préparée au préalable. Puis, un peu avant la fin de la cuisson, le fromage à fondue (pas trop tôt pour ne pas qu’il s’évapore lors de la cuisson) et les brocolis à la fin (pour conserver le goût craquant). Avec ce magmas pâteux aux saveurs très métissées … bon appétit ! Martin ajoute, non sans humour : « Important : ne pas suivre la recette, j’ai mis ce que j’ai trouvé dans le frigo. C’est plus l’idée qui compte… » En effet. Mais « Lexington est connue pour ses bourbons (Four Roses) fabriqués dans le comté voisin, son beurre de cacahuète – elle abrite la plus grande usine – mais aussi pour ses chevaux. Elle est considérée comme la capitale mondiale du cheval. » Vous verrez toute une série de photos de chevaux…
Martin vous livre encore ses découvertes de Chicago, Cincinnati, Memphis, de la distillerie Jack Daniels – en attendant le reste. Ce regard neuf et aiguisé est bien sympathique.
Les sites de Martin :

Martin Kurt, Améliorez votre pouvoir d’achat et faites vous plaisir
L’intérêt du livre est de tenir égaux ces deux plateaux de la balance, comme une entreprise. Vous devez gérer vos avoirs comme un entrepreneur avec les deux feuilles du bilan : l’actif et le passif. L’actif est ce que vous gagnez ou de dépensez pas, le passif ce que vous accumulez et gérez au mieux. Cela nécessite un certain temps et un peu d’efforts, mais pas tant que cela. C’est surtout d’écoute et de bon sens qu’il s’agit !
Martin présente nombre d’études de cas et d’exemples tirés de sa propre expérience dans des domaines divers, notamment les plus importants pour un budget : le transport et l’immobilier. J’ai bien connu Martin, l’ayant suivi depuis son école de commerce avec une spécialité en finance et en e-commerce, suivie d’un Master in business and Administration (MBA) dans une université américaine. J’ai vu se développer ses blogs et observer l’effet de ses conseils avisés.
Cette expérience variée lui a offert une palette d’enseignements dont le principal est d’allier la théorie à la pratique. Les connaissances acquises doivent servir à quelque chose ! La variété des établissements a permis à Martin de rencontrer nombre d’entrepreneurs et d’artistes, de gens qui ont réussi leur vie. Un point commun : leur volonté de réussir et leur habileté à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre leurs objectifs.
« J’ai donné des cours particuliers, réalisé des missions en marketing, et passionné par la création sur Internet, j’ai réussi à développer des sites et à gagner de l’argent avec. »
Faut-il vraiment travailler plus pour gagner plus ? Le bon sens populaire le voudrait, mais ce n’est pas si simple… Il faut surtout travailler mieux : utiliser ses compétences, négocier son salaire, profiter des avantages. Mieux utiliser le même salaire quant aux dépenses et l’investir avec soin, par exemple en négociant son crédit immobilier, en achetant à rénover pour réaliser soi-même les travaux, ou en achetant des actions quand personne n’en veut.
Sans pour cela vous priver ! La hausse des besoins est tirée par les nouveaux produits technologiques et la publicité, mais arrêter de fumer et boire moins d’alcool ne sont pas des dépenses « contraintes » ! Les revenus « passifs » sont énormes quand on y réfléchit… Quant aux revenus actifs, vous pouvez développer des gains annexes : covoiturage, publicité sur votre site Internet, petit boulot à côté de votre métier principal.
« Au lieu de jalouser vos amis qui réussissent ou de vous plaindre – à vous, dès maintenant, de développer votre réseau, de lire davantage, d’être plus curieux. C’est un processus à long terme et difficile car cela implique d’être motivé ! »
Pensez aussi à la négociation, elle a lieu partout : décider dans quel restaurant manger avec vos amis (le prix n’est pas le même selon le style…), savoir où partir en vacances (pays riches ou pays pauvres…) La négociation va vous enrichir personnellement car elle vous forcera à faire attention aux autres.
« Que vous négociez pour de l’argent ou d’autres choses, comprenez les enjeux sous-jacents (les motivations profondes de votre interlocuteur), ce qui vous permettra de mieux négocier (…) N’attaquez jamais son ego, seulement le problème ».
En fait, gagner plus est un style de vie. Il ne s’agit pas de se transformer en « affreux » capitaliste (forcément affreux d’après l’opinion commune : avide et grippe sou), mais d’être ouvert pour découvrir des opportunités. Martin décline ainsi les dix commandements du gagnant :
1) Dites bonjour et souriez à vos amis, voisins, collègues de travail. Soyez positif.
2) N’ayez pas peur de discuter avec des inconnus.
3) Quand vos amis ont besoin de vous, aidez-les.
4) Quand vous ne savez pas, demandez. Les gens sont flattés qu’on s’intéresse à eux et vous développez votre expertise.
5) Soyez curieux. Regardez moins la télé, sortez et faites du tourisme, visitez des musées, allez au théâtre, lisez, écoutez vos amis. « Être curieux est sans doute un des meilleurs conseils pour vous aider à réussir votre vie. »
6) Développez vos compétences. Comprenez le monde dans lequel on vit pour pouvoir saisir les opportunités au lieu de subir votre destin.
7) Soyez optimiste dans vos projets de vie. Vous n’avez rien à perdre en négociant. Ne dites plus : « c’est trop cher » mais « comment je peux l’obtenir ».
8) Fixez-vous des objectifs. Si vous négociez au pire vous essuyez un refus, au mieux vous gagnez de l’argent pour vous faire plaisir. Bref, vous n’avez rien à perdre.
9) Acceptez la critique. Mieux : demandez à être critiqué de façon constructive.
10) Soyez entrepreneur de votre vie. Ayez des projets et le courage d’assumer vos décisions, ayez la persévérance d’aller jusqu’au bout.
N’est-ce pas cela le gagner durable ? Le développement personnel durable? L’efficacité même du capitalisme comme technique ? Pour être plus heureux avec un pouvoir d’achat limité par l’inflation et les perspectives d’avenir moroses de notre continent vieillissant, il faut être entrepreneur de son patrimoine, maître de soi comme le voulait Montaigne et volontaire comme le pressentait Nietzsche.
Un bon conseil pour une vie bonne : lisez ce livre !
Achetez le livre en direct sur Internet et contactez Martin Kurt, l’auteur, si vous avez la moindre question, il vous répondra dans les plus brefs délais.
Son blog finance : www.candix.fr