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Manuel du moins dépenser

Les impôts sous le président Hollande tombent comme les balles à Gravelotte sous l’inepte Bazaine. Comme l’’économie n’est pas qu’une science abstraite mais peut avoir aussi des applications immédiates et concrètes, comment en temps de crise dépenser moins ? Comment, par souci écologique, dépenser mieux.

Vous êtes nouveau retraité ? Chômeur récent ? Votre prime annuelle a diminué drastiquement ? Votre taxe foncière et d’habitation ont grimpé à des sommets ? Vous voulez obtenir mieux avec moins en maintenant un standard de vie décent ? Quelques conseils.

Dépenser moins signifie en premier faire la revue des dépenses.

Répondre à la question « est-ce utile ? » Par exemple : de garder une voiture dans Paris ? Conserver une résidence secondaire où l’on ne va que 15 jours par an – alors que les députés socialistes manifestent un fort appétit à vous taxer pour financer leurs bastions, les « collectivités locales » ? Voyager aussi loin ? Aller rituellement au restaurant ? Manger des haricots verts du Kenya ou des cerises en hiver ? Tout cela est-il indispensable à votre bonheur ?

Dépenser moins signifie aussi épargner utile et prudent.

Ne laissez par d’argent liquide dormir sur votre compte-chèques mais privilégiez le monétaire : Livret A, LEP (si vous êtes peu imposable sur le revenu), LDD, Codebis du Crédit Agricole, CEL, Livret B. Vous obtiendrez au moins l’inflation (très basse en ce moment) et protégerez ainsi votre capital tout en gardant l’argent disponible à tout moment.

Pour un taux supérieur, vous devrez bloquer les sommes épargnées : PEL (4 ans minimum mais jusqu’à 12 ans possibles au même taux), PEA (8 ans minimum pour éviter les fortes taxations), assurance-vie (avant 70 ans si vous voulez transmettre). Voire les PEE (Plan d’épargne entreprise) si vous êtes salarié.

peintre

Dépenser moins signifie encore chercher les bons plans, notamment sur Internet.

La période des soldes est connue de tous, mais comparer les prix l’est un peu moins. Internet y aide.

Sans négliger les occasions en livres, CD, DVD, objets de décoration et – pourquoi pas – vêtements.

Pour les enfants, qui grandissent sans cesse, les échanges en famille sont recommandés. Ou les achats dans les magasins de style Gap ou Carrefour pour le courant.

En alimentaire, la revue ’60 millions de consommateurs’ fait la revue annuelle de plus 1400 produits de première nécessité en comparant les prix. Les informations sont accessibles gratuitement sur tous les sites des journaux.

La Télévision Numérique Terrestre comprend 14 chaînes accessibles gratuitement si vous avez un forfait Internet qui vous permet aussi le téléphone gratuit en France et dans de nombreux pays étrangers. Sans liaison obligatoire France Télécom (ce quasi monopole qui se prend encore pour une Administration) si vous choisissez le dégroupage !

Dépenser moins signifie encore acheter durable.

La mode est éphémère et ne compte surtout que lorsque vous êtes adolescent(e) – même attardé – ou en représentation. Pour le reste, le durable est le plus raisonnable, écolo ou pas. Retrouvons en temps de crise les réflexes de nos (désormais arrière) grand-mères. Un jean vous durera dix ans (si vous ne grossissez pas), une paire de chaussures 5 ans (si elles sont entretenues).

Un livre vous durera une vie, mais pas le dernier CD à la mode. C’est le marketing qui fait l’essentiel du prix ; la tyrannie de la mode incite à consommer et à dépenser plus et sans cesse pour le même objet « relooké », « repackagé », « à obsolescence programmée ».

Rompre avec ce système est une économie immédiate. Nombre de livres classiques, dans le domaine public, sont accessibles par e-books gratuits sur Internet.

Quant aux ordinateurs, un de bureau avec assez de puissance vous dure dix ans (pas un portable, plus fragile et moins puissant)…

Dépenser moins, c’est aussi faire de nombreuses choses par soi-même.

Pour l’alimentation, choisissez de cuisiner à l’aide de produits de base plutôt que d’acheter exotique ou plats préparés. Tout ce qui est à base de poulet, d’œufs, de pommes de terre, de riz et de pâtes est d’un excellent rapport qualité/prix. Le gigot surgelé est à moitié prix par rapport au boucher (décongeler 48 h à l’avance au frigo).

Pour les produits de base génériques (conserves de thon, pâtes lambda, beurre de cuisine, huile d’arachide, etc.) pensez magasins de discount (Aldi, Ed l’Épicier, etc.), surgelés de qualité (Picard) ou produits ‘sans marques’ des grandes chaînes (Carrefour, Casino, etc.) : ce sont les mêmes usines, seules les dépenses de marketing ne sont pas incluses dans le prix car il n’y en a pas.

Achetez les légumes et fruits de saison plutôt qu’exotiques ou venus de loin ; choisissez les aires de cueillette si vous avez une nombreuse famille ou aimez faire des conserves ; les viandes et poissons en promotion, qui font l’objet d’achat en grande quantité (moins chers) et partent plus vite (grand débit = grande fraîcheur).

A la campagne, cultivez votre jardin et conservez vos productions plus « bio » que les vraies. C’est ainsi que nos (arrière) grands-parents compensaient leur retraite légère, car le système de retraite tel que nous le connaissons n’a été instauré qu’en 1946.

pommes tomates poivron

Bricolez par vous-mêmes si vous le pouvez : la plomberie, l’électricité, la maçonnerie, la menuiserie, la couture, la coiffure des enfants…), aidés des conseils de vos voisins, famille, amis et relations.

Échangez des services (ex. couture contre menuiserie, confiture contre réparation de plomberie). Faites participer les enfants, même les ados si vous leur confiez une responsabilité selon leur âge : ils adorent ça.

Donnez des cours selon vos compétences : français, math, gym, finance, construire un CV… Proposez vos compétences en Mairie, des associations existent. Gardez des enfants, guidez des promenades, vendez vos productions culinaires, etc.

Covoiturez, profitez du covoiturage. L’intérêt est le troc : de produits, de services, d’idées – toujours moins cher que les circuits traditionnels. Déjà sans TVA… et tant pis pour l’État trop gourmand !

Louez quelques chambres en gîte à des touristes si vous êtes à la campagne, ou une chambre si vous êtes en ville à un(e) étudiant(e) : vous aurez une compagnie, de l’animation et un revenu supplémentaire pour payer les charges. Si vous avez un box de garage ou un emplacement de parking, louez-le : avez-vous vraiment besoin d’une voiture dans une grande ville ? Si vous êtes déjà locataire de votre appartement, changez s’il est trop grand ou trop lourd pour vous ; sinon sous-louez une chambre (voir le contrat de bail pour savoir si c’est autorisé).

Voyagez en vous y prenant à l’avance et hors saison. L’achat de billets SNCF sur Internet trois mois à l’avance, ou de billets (Air France – trop souvent en grève de privilégiés) ou EasyJet de 3 à 6 mois avant, vous permettent de substantielles économies. Certains achats de dernière minute aussi, mais c’est quitte ou double. Sauf pour les voyages organisés où vous pouvez dénicher la bonne affaire.

La randonnée est le sport le moins cher : une paire de bonnes chaussures et un sac à dos qui vous va bien suffisent ; ils vous dureront 10 ans.

Si vous avez une certaine culture classique ou des compétences d’animateur ou de sportif, postulez pour accompagner des groupes auprès de voyagistes reconnus (Arts & Vie, Nouvelles Frontières, etc.) : vous ne serez pas forcément payés mais voyagerez tous frais inclus, et étofferez votre carnet d’adresses par des rencontres toujours intéressantes.

N’hésitez pas à parler avec tous ceux que vous rencontrez des recettes et combines pour se faire plaisir sans dépenser plus. Vous serez étonné(e) de voir que tout le monde s’y met. Prenez des notes, des recettes, des adresses, des sites. Alimentez l’échange, c’est passionnant.

– Et avec les économies réalisées… n’hésitez pas à faire une folie de temps en temps ! Ce qui importe au plus grand nombre est de vivre bien, pas de devenir ermite.

La documentation indispensable au dépenser moins :

Martin Kurt, Améliorez votre pouvoir d’achat, €14.10
Martin Kurt, Le guide pour arrondir vos fins de mois, €9.99
Martin Kurt, Apprendre à bien négocier – mode d’emploi, €7.99 

Un choix de liens utiles (il y en a d’autres !) :
http://www.amazon.fr (livres, CD, DVD – neuf et occasion)
http://www.ebay.fr (tous objets d’occasion)
http://www.priceminister.com (id)
http://www.rueducommerce.com (id)
http://www.grosbill.com (id)
http://www.cdiscount.com (CD moins chers)
http://www.euro.dell.com/countries/fr (vente directe d’ordinateurs, écran, etc.)
http://www.voyagesncf.com (billets de train)
http://www.idtgv.com (billets de train SNCF, vente directe)
http://www.natoora.fr (produits frais directement des producteurs)
http://www.kelkoo.fr (site comparateur de prix)
http://www.fr.shopping.com (comparateur de prix)
http://www.privatesook.com (site de ventes privées)
http://www.ebooksgratuits.com (livres enregistrables gratuits)
http://gallica.bnf.fr (livres anciens téléchargeables gratuits)
http://www.marmiton.org (recettes de cuisine)
http://www.anyway.fr (billets, voyages)
http://www.fr.lastminute.com (voyages dégriffés)
http://www.vacancespascher.com (bon plans vacances)
http://www.voyagermoinscher.com (id)
http://www.easyjet.com
http://www.ffrp.asso.fr (Fédération Française de Randonnées Pédestres)
http://www.seloger.com (annonces immobilières)
http://www.entreparticuliers.com (annonces entre particuliers)
http://www.digitroc.com (troc entre particuliers)
http://www.gchangetout.com (id)

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Martin Kurt, Améliorez votre pouvoir d’achat

martin kurt ameliorez votre pouvoir d achat

Martin Kurt est jeune, avisé, observateur et les pieds sur terre. Il a un but et cherche à y parvenir le plus vite et le mieux possible : cela s’appelle « efficacité ».

Dans ce livre de conseils à Monsieur Tout-le-monde, l’expérience vécue côtoie la théorie acquise en école de commerce. Pour aider les gens à améliorer leur pouvoir d’achat en apprenant les bases de la gestion d’entreprise d’une manière simple et pédagogique. Ainsi, dans le bouddhisme, les sages arrêtent volontairement leur progression dans la Voie vers le nirvana pour guider les autres, ceux qui ne savent pas, à les rejoindre. On les appelle des boddhisattvas.

Le constat de Martin est clair : l’époque bénie de l’État-providence touche à sa fin. Il faut de plus en plus compter sur soi-même pour tirer son épingle du jeu. Le pétrole est une ressource limitée dont le prix ne peut que monter, les matières premières font l’objet de compétition mondiale, les pays pauvres émergent au développement. Pour survivre, il faut se battre ; pour gagner de l’argent, il faut un certain temps et nombre d’efforts ; pour devenir riche, il faut quitter la horde. Les salaires peinent à suivre l’inflation, les dépenses contraintes (assurances, Internet, mobile) augmentent lentement mais sûrement – et cela ne s’arrangera sans doute pas.

Travailler plus est-il la solution ? Un peu, mais pas vraiment. Mieux vaut, montre Martin, travailler mieux et différemment. Gagner des revenus complémentaires en développant ses compétences est une voie ; investir judicieusement aussi, mais sur le long terme ; le court terme réclame de… dépenser moins. Sans se priver pour autant : en comparant sur le net, en apprenant à négocier, en évitant le crédit – et en pratiquant l’entraide !

J’ai connu Martin en école de commerce. Il est d’une autre génération que la mienne, celle qui lui succède et qu’on appelle « génération Y ». Moins abstraite, plus pratique, plus débrouillarde. Le monde change et il nous faut tous se mettre à l’école de cette génération Y. Née dans la communication comme jamais, elle sait fureter pour en tirer des leçons de vie. En France et dans le monde, sans a priori. Elle sait aussi que l’emploi à vie, la considération du patron et les retraites garanties sont du passé. Chacun doit trouver sa voie et faire son trou.

Alors n’hésitez pas à « Améliorer votre pouvoir d’achat – et faites-vous plaisir ! ». Vous n’en aurez que du bien-être et une méthode simple pour y parvenir.

Alain Sueur

L’auteur de cette note a passé plusieurs dizaines d’années dans les banques. Il a écrit ‘Les outils de la stratégie boursière‘ (2007) et ‘Gestion de fortune‘ (2009). Il se consacre désormais aux chroniques, à la formation et à l’enseignement dans le supérieur.

Martin Kurt, Améliorez votre pouvoir d’achat, 2013, éditions Fortuna, 237 pages, €14.16

Liste des sites créés par Martin Kurt :

  • GreceAntique.Net : Grèce
  • LegypteAntique.com : Égypte
  • DecouverteDuMexique.com : Mexique
  • Photos-Guatemala.com : Guatemala
  • Decouverte-Croatie.com : Croatie
  • Roadtrip-Maroc.com : Maroc
  • Decouverte-Usa.com : Usa
  • JeuxFun.com : Jeux, divertissement, loisirs
  • ActuOnline.com : Actualité en ligne
  • GuideDuZero.com : Bons plans pouvoir d’achat
  • VitaForma.fr : Guide minceur
  • Anat-Annuaire.com : Annuaire généraliste de sites web
  • Orientaschool.com : Orientation scolaire
  • Strategies-Poker.net : site sur le poker en ligne
  • Art-Seduction.fr : conseils sur la séduction
  • Eco-Malin.com : Site sur l’environnement, conseils d’économie d’énergie…
  • Accident-Tchernobyl.com : Site relatant la catastrophe nucléaire de Tchernobyl
  • Be-Ecolo.com : Site créé en 2009, réplique anglophone du site Eco-Malin.com
  • Optimisaweb.com : relate une partie de ma web-expérience
  • Atout-Finance.com : Ce site est destiné à initier à l’économie et la finance
  • Candix.fr : développement et enrichissement personnel
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Martin Kurt, Améliorez votre pouvoir d’achat et faites vous plaisir

Martin Kurt a 24 ans mais déjà une longue expérience des bons plans et petits trucs. Il est curieux, amical, débrouillard. Il sait se prendre en main et ce livre, écrit d’un ton familier comme s’il s’adressait à un voisin, vous apprendra à financer vos passions et préparer votre avenir. Pour cela, il faut certes tenter de comprendre l’économie et la finance pour en tirer profit et gérer correctement son patrimoine. Mais il faut surtout gagner plus et dépenser moins.

L’intérêt du livre est de tenir égaux ces deux plateaux de la balance, comme une entreprise. Vous devez gérer vos avoirs comme un entrepreneur avec les deux feuilles du bilan : l’actif et le passif. L’actif est ce que vous gagnez ou de dépensez pas, le passif ce que vous accumulez et gérez au mieux. Cela nécessite un certain temps et un peu d’efforts, mais pas tant que cela. C’est surtout d’écoute et de bon sens qu’il s’agit !

Martin présente nombre d’études de cas et d’exemples tirés de sa propre expérience dans des domaines divers, notamment les plus importants pour un budget : le transport et l’immobilier. J’ai bien connu Martin, l’ayant suivi depuis son école de commerce avec une spécialité en finance et en e-commerce, suivie d’un Master in business and Administration (MBA) dans une université américaine. J’ai vu se développer ses blogs et observer l’effet de ses conseils avisés.

Cette expérience variée lui a offert une palette d’enseignements dont le principal est d’allier la théorie à la pratique. Les connaissances acquises doivent servir à quelque chose ! La variété des établissements a permis à Martin de rencontrer nombre d’entrepreneurs et d’artistes, de gens qui ont réussi leur vie. Un point commun : leur volonté de réussir et leur habileté à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre leurs objectifs.

« J’ai donné des cours particuliers, réalisé des missions en marketing, et passionné par la création sur Internet, j’ai réussi à développer des sites et à gagner de l’argent avec. »

Faut-il vraiment travailler plus pour gagner plus ? Le bon sens populaire le voudrait, mais ce n’est pas si simple… Il faut surtout travailler mieux : utiliser ses compétences, négocier son salaire, profiter des avantages. Mieux utiliser le même salaire quant aux dépenses et l’investir avec soin, par exemple en négociant son crédit immobilier, en achetant à rénover pour réaliser soi-même les travaux, ou en achetant des actions quand personne n’en veut.

Sans pour cela vous priver ! La hausse des besoins est tirée par les nouveaux produits technologiques et la publicité, mais arrêter de fumer et boire moins d’alcool ne sont pas des dépenses « contraintes » ! Les revenus « passifs » sont énormes quand on y réfléchit… Quant aux revenus actifs, vous pouvez développer des gains annexes : covoiturage, publicité sur votre site Internet, petit boulot à côté de votre métier principal.

Mais ce n’est pas fini : avez-vous pensé aux biens et services gratuits ? Ils existent. « Pour diminuer son niveau de dépense, il faut penser à l’entraide. » Qui l’eût cru en finance ? Mais l’information est partout (sauf à la télé) : votre voisin de palier, votre collègue, un forum spécialisé sur Internet, les revues et les livres, vos amis. Qui se serait douté qu’améliorer son pouvoir d’achat passait par le développement de son réseau ?

« Au lieu de jalouser vos amis qui réussissent ou de vous plaindre – à vous, dès maintenant, de développer votre réseau, de lire davantage, d’être plus curieux. C’est un processus à long terme et difficile car cela implique d’être motivé ! »

Pensez aussi à la négociation, elle a lieu partout : décider dans quel restaurant manger avec vos amis (le prix n’est pas le même selon le style…), savoir où partir en vacances (pays riches ou pays pauvres…) La négociation va vous enrichir personnellement car elle vous forcera à faire attention aux autres.

« Que vous négociez pour de l’argent ou d’autres choses, comprenez les enjeux sous-jacents (les motivations profondes de votre interlocuteur), ce qui vous permettra de mieux négocier (…) N’attaquez jamais son ego, seulement le problème ».

En fait, gagner plus est un style de vie. Il ne s’agit pas de se transformer en « affreux » capitaliste (forcément affreux d’après l’opinion commune : avide et grippe sou), mais d’être ouvert pour découvrir des opportunités. Martin décline ainsi les dix commandements du gagnant :

1) Dites bonjour et souriez à vos amis, voisins, collègues de travail. Soyez positif.

2) N’ayez pas peur de discuter avec des inconnus.

3) Quand vos amis ont besoin de vous, aidez-les.

4) Quand vous ne savez pas, demandez. Les gens sont flattés qu’on s’intéresse à eux et vous développez votre expertise.

5) Soyez curieux. Regardez moins la télé, sortez et faites du tourisme, visitez des musées, allez au théâtre, lisez, écoutez vos amis. « Être curieux est sans doute un des meilleurs conseils pour vous aider à réussir votre vie. »

6) Développez vos compétences. Comprenez le monde dans lequel on vit pour pouvoir saisir les opportunités au lieu de subir votre destin.

7) Soyez optimiste dans vos projets de vie. Vous n’avez rien à perdre en négociant. Ne dites plus : « c’est trop cher » mais « comment je peux l’obtenir ».

8) Fixez-vous des objectifs. Si vous négociez au pire vous essuyez un refus, au mieux vous gagnez de l’argent pour vous faire plaisir. Bref, vous n’avez rien à perdre.

9) Acceptez la critique. Mieux : demandez à être critiqué de façon constructive.

10) Soyez entrepreneur de votre vie. Ayez des projets et le courage d’assumer vos décisions, ayez la persévérance d’aller jusqu’au bout.

N’est-ce pas cela le gagner durable ? Le développement personnel durable? L’efficacité même du capitalisme comme technique ? Pour être plus heureux avec un pouvoir d’achat limité par l’inflation et les perspectives d’avenir moroses de notre continent vieillissant, il faut être entrepreneur de son patrimoine, maître de soi comme le voulait Montaigne et volontaire comme le pressentait Nietzsche.

Un bon conseil pour une vie bonne : lisez ce livre !

Achetez le livre en direct sur Internet et contactez Martin Kurt, l’auteur, si vous avez la moindre question, il vous répondra dans les plus brefs délais. 

Son blog finance : www.candix.fr

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Le blog Candix.fr

Je vous ai présenté le 17 novembre Martin, étudiant en école de commerce, parti en Amérique.  Il a développé une série de blogs sur les voyages, la finance et son expérience américaine. Son petit dernier est consacré au développement personnel, thème à la mode outre-Atlantique. Commencé fin novembre 2010, le blog attire en majorité les garçons de 25 à 34 ans diplômés du supérieur, mais il intéresse tout le monde.  Il l’a nommé Candix, nom qui évoque à la fois candid (impartial, neutre), candy (fruit confit, bonbon), mais aussi un prénom de fille (« oh, jolie Candie… »). Avec un suffixe en -ix « pour faire gaulois », me précise-t-il.

Ses rubriques portent sur s’enrichir (70), le développement personnel (67), bloguer (49), business (37), le voyage (28) et les livres (7).

On agit plus qu’on ne lit quand on a 20 ans. Aimant voyager, Martin est allé depuis 2008 au Mexique, en Croatie, au Maroc, aux USA, en République Tchèque, en Pologne. Il a développé diverses activités pour gagner de quoi financer ses escapades extra-scolaires : cours particuliers, missions marketing, sites Internet. Il a aussi limité ses dépenses (gagner plus ou dépenser moins, cela revient au même) en optimisant son budget transport (pratique du covoiturage, de la conduite souple qui fait économiser 25% sur le carburant), son budget alimentation.

« C’est souvent plus facile qu’on le pense, dit-il. Dépensant trop par rapport à mon niveau de vie, j’ai durant un mois noté mes dépenses et identifié des leviers pour dépenser moins. J’ai par exemple rapatrié tous mes sites web sur un même serveur. Cela m’a pris une demi-journée et permis d’économiser depuis 2 ans 20€/mois. J’ai aussi appris à négocier, par exemple négocier un supplément chez un loueur de voiture. Bilan : 25€ de gagnés en 3 minutes de négociation. »

Mais pourquoi gagner de l’argent ? Le sujet est mal vu en France, pays catholique où la Providence est censée assurer à chacun selon ses besoins (Dieu y pourvoira !). L’État-providence a pris le relai de la main invisible divine dans les mentalités (que fait le gouvernement !).

Mais, dit ce jeune homme de 24 ans, « ne nous leurrons pas : nous vivons dans un monde où l’insécurité financière est grandissante, où les prix augmentent et où l’on pourra de moins en moins compter sur l’État-providence pour subvenir à nos besoins, l’État ayant de moins en moins de moyens avec l’accroissement de sa dette. Plutôt que de se plaindre que tout va mal et que les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres, je pense qu’il faut se prendre en main et chercher à s’enrichir. »

Se changer soi avant de songer à changer le monde : c’est exactement ce que prône le Dalaï-lama.

Martin a donc créé des sites depuis une dizaine d’années par passion et pour les revenus publicitaires. Il s’est mis sous le régime de l’auto-entrepreneur. Sur son blog Candix.fr, il veut faire partager son expérience pour être plus serein envers la vie et pouvoir se faire plaisir comme à ceux qui lui sont chers.

Sa rubrique ‘bloguer’ est riche de conseils pratiques et d’expérience vécue. Il vous propose un opuscule (gratuit) pour mieux référencer votre blog, mais aussi une formation (payante, €27) pour vous accompagner si vous voulez l’imiter. Il décrit, par exemple, comment les moteurs de recherche référencent ce que vous écrivez.

Découvrez Candix, amis blogueurs, vous ne serez pas déçu !

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Martin découvre l’Amérique

Martin était cet étudiant baroudeur de l’École supérieure de commerce de Dijon dont j’ai parlé dans un ancien blog. En janvier 2009, il lançait un appel pour un raid dans les dunes du Maroc : « 4L Trophy cherche sponsors ». L’équipage de Martin et de sa compagne Anne-Sophie est arrivé 381ème sur 1022, ayant parcouru 2305 km. Il s’agissait d’utiliser la mythique Renault 4, prototype du génie mécanique national sorti à 8 millions d’exemplaires de 1961 à 1994. Celui qui parcourt le moins de kilomètres avec le moins de carburant était le mieux classé de l’étape.

Martin a terminé diplômé de l’ESC Dijon. Il est actuellement étudiant de MBA à l’University of Kentucky pour obtenir un double-diplôme franco-américain. Il est intéressé par le marketing et la finance et cherchera à l’issue de son année un poste de chef de projet ou de développeur. « University of Kentucky est une université publique Américaine située à Lexington, dans le Kentucky, aux USA. Fondée en 1865, l’Université compte actuellement 27 000 étudiants, dont 19 000 undergraduates (l’équivalent des licences) et 7 000 graduates. On peut étudier de tout à l’Université : business, ingénierie, médecine, droit, licence équestre. » Il découvre l’énormité de tout ce qui est Américain : « L’université est énorme : 300 fois la taille de la place Stanislas [à Nancy], son budget équivaut au PIB d’un petit pays Africain. Il y a tout là-bas : théâtre, des dizaines de bibliothèques, une banque, un hôpital… Le campus fait quatre kilomètres de long (près de la moitié de la largeur de Paris intramuros) et un kilomètre de large. Quatre lignes de bus sillonnent le campus pour permettre aux étudiants de se déplacer. » « Le stade Commonwealth, 67 000 places, est une fois et demi plus grand que le Parc des princes. »

Cette année, en MBA, Martin a décidé de découvrir l’Amérique. Il nous la fait partager sur un blog qui s’intitule simplement comme ça. Il va d’étonnement en étonnement. Par exemple, son arrivée à Lexington : « Petite bourgade très verte et prospère, avec ses gratte-ciel du centre ville, ses grosses voitures, ses maisons dans un cadre verdoyant. Plein d’écureuils pas effarouché partout, mais aussi des lapins, des oiseaux rouges nommés cardinal et des lucioles qu’on voit scintiller un peu partout à la lueur de la nuit. Il fait très chaud, environ 33°C, et très humide. Je me prélasse souvent autour de la piscine de ma résidence et je peux revenir dans mon logement avec air conditionné. J’habite en colocation avec deux Américains, chacun a sa chambre, c’est assez sympa. »

Ou encore début octobre : « J’ai assisté à une conférence en plein air (30°C à la mi-octobre) de Bill Clinton. On aurait cru une rock star à se faire applaudir ou acclamer par la foule… » Et puis Versailles est une ville située à l’Ouest de Lexington, Paris se situant pour sa part à un peu au nord-est de la ville.

Mais Martin a plus d’un tour dans son sac. Étudier ne suffit pas, il est également auto-entrepreneur d’un réseau de sites Internet, sur lesquels il vend des espaces publicitaires. Ce qui lui a permis pour un budget d’environ 850 $ (environ 650 €), grâce à un usage intensif des auberges de jeunesse et du bus, d’effectuer du 03 au 10 octobre un voyage dans l’Est américain. Avec au programme  la visite de Washington D.C, de New York City , de Boston, de Cape Cod (avec baleines)  et des Niagara Falls. Comme il le dit pragmatiquement (à l’américaine) : « cela implique aussi pour moi d’augmenter mes revenus publicitaires. »

Mais c’est cela aussi l’Amérique : In God We Trust mais mieux vaut avoir le sens du concret, de la débrouille, de l’initiative. Ce blog, annonce Martin, a pour but de « vous faire découvrir les USA de l’intérieur, en dehors des images classiques que l’on voit habituellement à la TV ou dans les séries américaines ». Tenir un budget est une plongée dans le bain. Car l’Amérique n’est pas la France ! Par exemple, note du 28 août : « On peut aller en prison si on urine sur un mur en extérieur aux USA. Un ami est resté 7 heures et a eu 150 $ d’amende. » Pas comme à Paris, hein ?

C’est aussi la malbouffe, ou plutôt l’absence de culture concernant la nourriture. Les cow boys sont comme les ados : ils ne pensent qu’à se remplir avant d’aller se vider. Manger fait plaisir ? C’est donc immoral pour un puritain. Il faut se nourrir, certes, mais à la va-vite et à moindre coût. Conséquence : « Je pense avoir pris 2 kg (donc j’évite désormais soda et fast-food). » Pas étonnant, vue la « bonne recette de cuisine » qu’il a glanée là-bas : « l’omelette de pâtes » ! Faire rôtir deux saucisses, puis cuire deux œufs (sans oublier la touche d’huile d’olive pour éviter que ça colle et pour le goût). Ajouter quelques dés de tomate, les oignons, les épices (origan, poivre…). Ajoutez ensuite une salade de pâte que vous avez préparée au préalable. Puis, un peu avant la fin de la cuisson, le fromage à fondue (pas trop tôt pour ne pas qu’il s’évapore lors de la cuisson) et les brocolis à la fin (pour conserver le goût craquant). Avec ce magmas pâteux aux saveurs très métissées … bon appétit ! Martin ajoute, non sans humour : « Important : ne pas suivre la recette, j’ai mis ce que j’ai trouvé dans le frigo. C’est plus l’idée qui compte… » En effet. Mais « Lexington est connue pour ses bourbons (Four Roses) fabriqués dans le comté voisin, son beurre de cacahuète – elle abrite la plus grande usine – mais aussi pour ses chevaux. Elle est considérée comme la capitale mondiale du cheval. » Vous verrez toute une série de photos de chevaux…

Martin vous livre encore ses découvertes de Chicago, Cincinnati, Memphis, de la distillerie Jack Daniels – en attendant le reste. Ce regard neuf et aiguisé est bien sympathique.

Les sites de Martin :

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