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Bestialité Pacifique

Un tueur en série fonce sur le Kimberley ! Ce crapaud-buffle, petit, costaud et venimeux avait  été introduit en 1935 dans les plantations de canne à sucre du Queensland. En 76 ans, ce crapaud, à raison de 50 km par an est arrivé aux portes de cette région du nord-ouest de l’Australie, réservoir de biodiversité. Déjà les scientifiques comptent les espèces rares qui disparaîtront comme une espèce d’opossum à la queue couverte d’écailles, trois espèces d’iguanes, deux espèces de tortues, une espèce de grenouille arboricole, le quoll du nord, marsupial carnivore. Certains scientifiques préconisent pour pallier l’arrivée de l’éco-terroriste toxique, de créer l’Arche du Kimberley, une banque de gènes des espèces pouvant être éradiquées par le crapaud-buffle.

crapaud buffle australie

Originaire de Tasmanie, il a été introduit dans les années 1937-1939. C’est un oiseau de petite taille vert-olive, poitrine et dos gris, ventre clair, il porte des lunettes (un cercle blanc marque le pourtour de ses yeux). Il vit dans les jardins des zones habitées et les sites boisés. Omnivore, il trouve tout pour ses repas des insectes, des pommes-cannelles, des papayes mûres. Il s’est répandu par ses propres moyens dans les autres îles. Quand l’île est trop éloigné il voyage clandestinement dans les soutes des goélettes. Il est soupçonné de propager les graines du Miconia calvescens, plante introduite et envahissante.

L’Australie compte 140 types de serpents dont 8 dont partie des plus dangereux au monde et 10 000 espèces d’araignées ! Parmi les espèces mortelles de serpents : le brown snake, le taïpan, le tiger snake, le death adder, le red bellied… quelques exemples de serials-mordeurs ! Pour les araignées, la red-back et la Sydney Funnel web, la plus dangereuse se trouve dans un rayon de 200 km autour de Sydney. 424 personnes ont fait appels aux services des paramédicaux durant les 6 derniers mois ; 288 recensés pour des morsures d’araignées et 136 pour les serpents !

C’est en Australie aussi que 400 boat-people sont arrivés en moins de six jours. Les centres de rétention australiens sont complètement saturés.

serpent brown snake australie

Il est un requin baleine qui intrigue scientifiques et médias du monde entier. Christophe Ciccullo a pris des clichés, en s’approchant à moins d’un mètre d’un jeune requin, âgé d’une dizaine d’années, et découvert cette particularité douloureuse : un cordage barde ses nageoires pectorales». « Nous avons constaté qu’il était ceinturé par un bout, une corde de 8 à 10 mm d’épaisseur recouverte de coquillages. Il l’avait depuis assez longtemps pour que la plaie se soit refermée sur ses nageoires cisaillées et ait emprisonné le cordage. » Ce seraient les séquelles d’une rencontre avec un objet, à ce jour inconnu, dispositif de concentration de poisson, chapelets de station perlière ou filets dérivants. Il pourrait s’agir d’un DCP d’un autre pays ou d’un filet dérivant. « Les requins baleines sont des requins pélagiques qui effectuent des migrations énormes sur plusieurs milliers de kilomètres ».

L’épidémie de dengue poursuit inexorablement son périple, fin mars 34 cas à Tahiti et Moorea.  Les virus (dengues 1 et 3) sont arrivés de Nouvelle-Calédonie et de Guyane. Le nombre de cas devrait continuer à augmenter dans les prochaines semaines à moins que les virus n’attendent la fin des élections territoriales ! C’est pire en Nouvelle-Calédonie, 6378 cas de dengue depuis septembre 2012 !

Et voilà qu’arrive un nouveau fléau, 10 cas confirmés de chikungunya enregistrés.

C’était une ingestion aviaire. Lors de la phase d’atterrissage du vol Air France 076 en provenance de Paris via Lax, l’appareil est entré en collision avec des volatiles sur l’aéroport international de Tahiti-Faa’a. Il a fallu inspecter l’appareil, ce qui a conduit Air France a annulé le vol AF 077 pour 300 passagers et à le reprogrammer pour le lendemain au grand dam des voyageurs. Une journée de galère vu le manque d’organisation au sol pour loger, nourrir, les voyageurs privés de moyen de transport.

Enfin, ici on a toujours une réponse toute prête ou presque ! Un expert des « périls animaliers » est arrivé au fenua. Hourrah ! Il existe des dispositifs pour chasser ces gêneurs MAIS – car il y a un mais – ils ne sont pas T R O P I C A L I S E S. Et si l’université de Polynésie créait un super diplôme pour épouvanter les minuscules vinis (petits oiseaux) ?

lapin jeannot

Mon jardin suspendu fait des jaloux : mes salades, mes radis, mes tomates-cerises, mes gombos, mes plantains pour Jeannot lapin – tout est jalousé. Grisette la chatte s’installe sur mes plantations pour prendre le soleil, allez ouste ! Poussin devenu un beau coq chante tous les matins sous ma fenêtre pour quémander ses repas. J’avais dû l’élever avec son frère et ses deux sœurs après que leur mère eut été tuée par les chiens errants. Qui a dit que je n’avais pas de famille ?

Hiata de Tahiti

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Auckland et Bay of Islands

Article repris par Medium4You.

Après cette entrée en matière, embarquons à Faa’a pour Auckland sur Air New Zealand. Je suis partie avec mon groupe de Tahitiens depuis la Polynésie. Ce n’est pas loin, pour nous, la Nouvelle-Zélande. A l’arrivée, 6 heures plus tard et avec un jour d’avance sur Tahiti, répartition des chambres au Barrycourt dans le quartier de Parnell d’Auckland.

Un Néo sur 3 habite Auckland ou sa périphérie. L’agglomération capitale dépasse 1,2 millions d’habitants. La population a augmenté de 20% depuis 1991. La ville est située sur un isthme formé par les rejets d’une soixantaine de volcans au cours des 50 000 dernières années. Dans la cité  vit la population polynésienne la plus importante au monde. L’agglomération d’Auckland s’étend sur 1 000 km².

C’est aussi la Cité des Voiles, la ville prétend compter le plus de voiliers par habitant au monde. Visite de la roseraie qui quelques jours plus tôt devait être magnifique, mais il demeure néanmoins de très beaux spécimens. Un tour de ville, nous nous rendons au Musée pour assister à un show maori. A peine le temps d’entrevoir les trésors maoris exceptionnels comme la waka (pirogue) et la maison commune reconstituée. Ca sent la presse pour le shopping, le tout premier depuis l’arrivée… alors ce sera Botany Centre (articles made en China !).

Brunch à l’hôtel : c’est la ruée sur le buffet. Beaucoup estiment que le prix payé pour ce voyage les autorise à se goinfrer. Les serveurs n’ont pas le temps de re-re-fournir le buffet que déjà tous les plats sont vidés. Y a pas de chocolat ? Y a plus de pain ? Et les fruits ? Y a que ça ? Enfin, on est parti ! Le nord de l’île s’étire, bordé à l’Ouest par la mer de Tasmanie, à l’Est par le Pacifique.

Nous avons rendez-vous avec un bateau pour visiter the Bay of Islands alors il faut faire vite. Si vite que nous devrons poireauter une heure et demi avant l’arrivée du bateau ! Le bateau est bondé, la mer parait d’huile. La Bay of Islands renferme 144 îles qui se trouvent à moins de 50 km de la côte. Elles furent accessibles à pied pendant les périodes glaciaires où le niveau de la mer baissait. L’eau y est tiède-fraîche, en principe du soleil toute l’année, des plages, des criques… et de multiples loisirs.

Le bateau navigue entre les îles. Un arrêt pour débarquer et embarquer d’autres passagers à Kororareka (Russel) puis direction Motuarohia (Roberton Island) île où le Capitaine James Cook ancra l’Endeavour et où la famille Roberton fut tragiquement assassinée.

Voici Motukiekie une petite île privée de 28,8 hectares ; une famille de dauphins fait le show (peut-être payée par le syndicat du tourisme). Le plus spectaculaire du tour Motukokako (Cape Brett and Piercy Island) : le phare est construit à 149 m au-dessus du niveau de la mer, il fonctionna avec des gardiens de 1910 à 1978 et fut alors  remplacé par un système automatique.

Rebaptisée Hole in the Rock, la roche percée se situe elle à 148 m au-dessus du niveau de l’eau. La mer est agitée, ça remue, ça remue toujours. Le bateau est trop large pour traverser la roche percée, mais grâce à une délicate manœuvre, le pilote le fait entrer en reculant jusqu’aux trois quarts de la voûte mais pas question de le briser contre les rochers qui peuplent la sortie. Spectaculaire ! Les téméraires du groupe qui avaient opté pour le pont découvert s’en tirent avec des coups de soleil !

Au retour, le groupe s’est scindé en deux. Les chambres de notre motel donnent sur une petite chute d’eau ; le reste du groupe bénéficie de chambres à Cocozen dans la ville historique de Kerikeri. Le dîner commun, préparé par les doigts de Carole à Cocozen est merveilleux, une cuisine savoureuse dans un cadre idyllique. Une journée bien remplie, des découvertes.

Hiata de Tahiti

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