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Brest Océanopolis

Rien de tel, par temps de pluie et de tonnerre de Brest, que d’emmener les gamins au Parc de découverte des océans, comme s’intitule le lieu, situé rue des Cormorans en bordure du port de plaisance du Moulin blanc.

Océanopolis se présente en forme de crabe et a pour devise d’être « unique en Europe » !

plan brest oceanopolis

Il offre un tour du monde au cœur des océans en trois pavillons, le tempéré, le tropical et le polaire. On peut commencer par celui que l’on veut.

Un quatrième pavillon est dit « événementiel » ; il abrite des expositions et animations temporaires, en cet été 2015 Cyclops, à destination des petits de 6 à 10 ans. On peut toucher, faire bouger, dessiner. C’est vraiment pour école ou pour très petits, même les 10 ans sont peu intéressés. Ce n’est pas parce que c’est dit « inventif, interactif et innovant » (ces scies du marketing d’époque) que c’est intéressant… Le Sentier des loutres, ouvert en 2013, est plus vivant.

Il reste cependant plus de 8000 m² d’espaces de visite, 68 aquariums, près de 10 000 animaux de 100 espèces différentes dans 4 millions de litres d’eau de mer.

Et vous voyagez par en-dessous, dans l’obscurité bleutée des aquariums, lisant les panneaux lumineux explicatifs.

Nous avons commencé par le pavillon tempéré.

requin scie brest oceanopolis

Les requins sont l’attraction, le gros et les moins gros, six espèces sont présentées dont le requin-scie. On dit que certains peuplent les mers bretonnes mais il ne faut pas le répéter aux enfants, ils ne voudraient plus se baigner.

requin scie nageant brest oceanopolis

Il existe de centaines de poissons différents. J’aime par-dessus tout les Vieilles coquettes (pour leur nom).

poissons brest oceanopolis

Certains par bancs.

banc de poissons brest oceanopolis

Même des rascasses !

rascasse brest oceanopolis

Et l’on peut voir les anémones de mer toutes rouges, les langoustines pas cuites dans leur terrier, toucher les crabes et caresser (doucement) les homards dans le vivier aux enfants.

enfants oceanopolis

Le pavillon tropical offre des poissons très colorés, magnifiques à voir « voler dans l’eau » comme des papillons.

poisson colore brest oceanopolis

poissons tropicaux brest oceanopolis

Certains se nomment même perroquets.

poisson perroquet brest oceanopolis

Ou de gros mérous à la face lippue dédaigneuse.

merous brest oceanopolis

Mais des anémones de couleur s’ancrent sur les fonds rocheux.

anemones brest oceanopolis

Même des vertes !

anemones vertes brest oceanopolis

Le pavillon polaire a pour attraction les phoques. Même si vous êtes accueillis par une énorme peluche d’ours blanc, celui-ci reste empaillé. Mais les phoques, eux, nagent avec bonheur dans les bassins. Ils ondulent de tout le corps et jaillissent de l’eau en ballets joyeux. Ils ont l’air content de voir du monde.

phoque brest oceanopolis

Un trou de fausse glace leur permet d’émerger comme sur la banquise.

phoque emergeant brest oceanopolis

Tandis que d’autres nagent en surface doucement, toutes moustaches dehors, comme de gros chats sans oreilles.

phoque nageant brest oceanopolis

Un film présente des oiseaux marins et les colonies de manchots ; on peut en apercevoir de vrais sur des rochers du pavillon polaire.

manchots brest oceanopolis

Le crabe géant asiatique qui peuple les boites de conserve Kamtchatka existe aussi en vrai : un aquarium permet de mesurer sa masse.

crabe geant kamchatka brest oceanopolis

Pour les pêcheurs, il y a même, en extérieur, une vraie cabane lapone de Finlande dans laquelle on peut entrer !

cabane laponie brest oceanopolis

Le site www.oceanopolis.com

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Réserve d’animaux du parc national d’Udawalawe

Le lodge où nous arrivons la nuit tombée est l’Athgira River Camp, aux bungalows en dur sur pilotis ouvert d’un côté comme une tente. Il fait chaud, tropical, humide ; nous avons changé de région. Le camp, proche du centre de sauvetage des éléphants, est au bord de la rivière Rakwana, où l’on entend quelques locaux se jeter à l’eau nus à grandes éclaboussures. Nous n’avons pas le temps de dîner qu’il se met à pleuvoir en averse tropicale, nous voici obligés d’aller sous les paillotes, plus serrés qu’à l’extérieur, tandis que les garçons bruns aux chemises blanches très ouvertes virevoltent entre les tables.

Athgira River Camp sri lanka

Départ 6h10, le jour à peine pointé, pour 2h30 de 4×4 Toyota sur les pistes du parc national d’Udawalawe de 310 km². Il y aurait plus de 500 éléphants, des léopards et une grande variété d’oiseaux. Nous montons à quatre ou cinq par bétaillère, un banc de chaque côte sous une armature métallique, pour les quelques 7 kilomètres de route qui nous séparent de l’entrée dans la réserve. Le chauffeur de notre 4×4 est svelte et très souriant. Il conduit pieds nus, avec prévenance pour les touristes, leur évitant les cahots les plus forts, les branches traitresses et les ornières déstabilisatrices.

chauffeur parc national udawalawesri lanka

Nous observons la faune du pays : éléphants aux aguets, buffles broutant, un chacal tirant sur sa charogne, plusieurs aigles collés au tronc desséché d’un arbre mort comme pour se dissimuler, sur le lac des ibis, un héron, des crocodiles digérant immobiles au soleil, entre les arbres un vol de perroquets, des caméléons qui se fondent.

buffles parc national udawalawesri lanka

Les 4×4 passent sur la même piste arpentée plusieurs fois par jour, les animaux ne se dérangent même plus au bruit ; ils se suivent, ce qui gêne parfois la vue.

oiseau parc national udawalawesri lanka

Nous prenons des photos mais nous en avons au final plein des fesses en raison des chaos et plein les yeux en raison de la lumière ; je ne suis pas prêt pour un safari africain, les grosses bêtes de la jungle ne m’intéressent plus comme à l’âge des peluches au temps des dessins animés. Nous n’avons pas vu le léopard, seul gros félin de l’île : il se planque. Au retour du safari, il pleut… Il est à peine tombé quelques gouttes dans la réserve alors que la route qui mène au camp était toute mouillée. Y aurait-il un microclimat au-dessus des éléphants ?

oiseaux parc national udawalawesri lanka

Nous revenons au camp pour un petit-déjeuner de thé et de fruit, d’œufs brouillés. Pour une fois, il y a du bacon croustillant. Mais le café, bon dans le premier pot, a du repasser dans la même mouture au second tant il est fade. Mieux vaut en rester au thé. Il nous faut encore parcourir des kilomètres le long de l’océan, la vue trop souvent bouchée par les hôtels reconstruits après le tsunami avec les fonds d’aide internationale, pour passer Mirissa et atteindre enfin notre hôtel bord de mer, l’Insight Resort Ahaugama.

paon parc national udawalawesri lanka

La mer demeure forte, pas moins de cinq rangs de rouleaux viennent s’écraser sur le sable, mais il ne pleut plus. Notre premier soin, après la dépose des bagages dans les chambres, est de nous y tremper. Las ! On ne peut pas nager. Un courant traître vous emporte vers le large tout en vous déportant sur la droite. Le conseil est de ne pas quitter la zone entre les deux drapeaux rouges, une jetée artificielle de gros rochers faisant barrage.

mer a mirissa sri lanka

La lumière sur l’océan est comme souvent superbe, un dégradé de gris bleu vert du plus beau métal. Le ciel reste plombé de nuages lourds, même s’il ne pleut plus depuis quelques heures. Le sable est blanc jaune avec quelques brins de coraux arrachés par le ressac.

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Milford Sound

Par la Milford road nous partons rejoindre le Milford Monarch pour une croisière-repas dans le sound. Le parcours routier est un régal pour les yeux.

La route traverse des paysages variés, des forêts luxuriantes, des torrents impétueux, des monts escarpés, un tunnel, pour arriver enfin à l’embarcadère.

A l’entrée du fjord long de 16 km, le célèbre Mitre Peak est une falaise en forme de mitre, haute de ses 1692 m. Ce serait la plus haute falaise du monde.

Embarquement. Suivant les conseils avisés de notre accompagnatrice, il faut se précipiter sur les mets du buffet car plusieurs groupes de Chinois cohabiteront  avec nous et les premiers arrivés auront l’assiette garnie ! Après le passage des Chinois il ne resterait pas un seul grain de riz.

Tout en mangeant, on observe le fjord, sitôt l’assiette vidée, on court sur le pont supérieur afin de jouir des paysages, des curiosités géologiques, des cascades vertigineuses qui se précipitent dans le fjord. Les Bowen Falls y chutent de 160 m, les Stirling Falls de 146 m.

Des otaries à fourrure se réchauffent sur les rochers, des dauphins jouent et parfois des manchots s’y monteraient.

La croisière mène jusqu’à la mer de Tasmanie.

Nous changeons de monture, sur la route du retour nous nous arrêterons plusieurs fois et croiserons des nestors kea, perroquets intelligents, farceurs, qui s’attaquent parfois aux provisions des promeneurs, aux joints des portières.

Nous ferons quelques photos de restes de neige sale.

Hiata de Tahiti

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