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Nietzsche s’effraie du nihilisme

Encore une rencontre dans la montagne, décidément il y a foule ! Mais ce sera la dernière, cette fois il s’agit de « l’ombre » de Zarathoustra, celle qui ne le quitte pas d’un pouce. Elle est son double, mais sombre ; sa part malheureuse qui s’anémie à mesure du vagabondage.

« Je suis un voyageur, depuis longtemps attaché à tes talons ; toujours en route, mais sans but et sans foyer : en sorte qu’il ne me manque que peu de chose pour être le Juif errant, hors que je ne suis ni juif, ni éternel. » Vaguer va bien, c’est de la légitime curiosité. Mais vaguer sans but et sans foyer va mal, car c’est errer sans fin. Ainsi le voyageur va s’excentrer pour mieux se retrouver soi, pas pour se dissoudre ni se perdre. Ainsi va le bambin explorer les alentours, sûr de sa mère pas loin et de son père qui veille – mais le bambin qui va sans but se perd définitivement, on retrouve ses ossements au bas d’une pente, comme récemment le petit Émile de 2 ans et demi que son grand-père n’a pas su surveiller.

Tout tenter, tout explorer, c’est humain – mais pas sans but. Sinon, rien ne vaut plus, tout vaut tout, tout est égal : il s’agit du nihilisme. Les valeurs se séparent des faits et récusent toute hiérarchie. On devient amoral (sans morale), sceptique (qui doute perpétuellement de tout et se défie de tous) et relativiste (tout dépend). « Avec toi j’ai aspiré à tout ce qu’il y a de défendu, de plus mauvais et de plus lointain ; et si je possède quelque vertu, c’est de n’avoir jamais redouté aucune défense. Avec toi j’ai brisé ce que jamais mon cœur a adoré, j’ai renversé toutes les bornes et toutes les images, j’ai pourchassé les désirs les plus dangereux – en vérité, j’ai passé une fois sur tous les crimes », dit son ombre à Zarathoustra. Les Démons – possédés – de Dostoïevski constatent la perte de la foi et l’impuissance de la justice humaine à éradiquer le Mal.

C’est l’absurde négatif de Schopenhauer, contre lequel Nietzsche s’insurge, l’absurde aussi de Camus, « cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde », mais qu’il rendra positif par le « il faut imaginer Sisyphe heureux ». L’ombre de Zarathoustra : « Avec toi j’ai perdu la foi en les mots, les valeurs consacrées et les grands noms. (…) Rien n’est vrai tout est permis ». Dostoïevski dans Les Frères Karamazov : « si Dieu n’existe pas, tout est permis ». Et l’ombre de Zarathoustra de regretter le bon vieux temps de « cette innocence mensongère que je possédais jadis, l’innocence des bons et de leurs nobles mensonges ! » La foi du charbonnier évite de penser, elle dicte sa conduite et rassure. Le sceptique est bien seul et s’angoisse, souvent pas assez fort pour le supporter. Pourtant, tel est le prix de la liberté.

« Ai-je encore un but ? un port vers lequel diriger ma voile ? un bon vent ? Hélas ! celui-là seul qui sait où il va, sait aussi qu’elle est pour lui le bon vent, le vent propice. » Justement, savoir où l’on va est le plus dur : le nihiliste ne le sait pas car, pour lui, tout vaut tout, et pourquoi aller ici plutôt qu’ailleurs ? L’existence (agir, souffrir, vouloir, sentir) n’a aucun sens. Pour Heidegger, le nihilisme est « l’oubli de l’être ». C’est un nihilisme passif qui fait se demander comme l’ombre : « Où est ma demeure ? C’est d’elle que je m’enquiers, c’est elle que je cherche, que j’ai cherchée, que je n’ai pas trouvée. »

Le risque est que, désorienté et éperdu de solitude, l’être cherche n’importe quelle demeure pour sa chaleur, ses murs rassurants. « Des vagabonds comme toi finissent par se sentir heureux, dit Zarathoustra à son ombre, même dans une prison. As-tu jamais vu comment dorme les criminels en prison ? Ils dorment en paix, ils jouissent de leur sécurité nouvelle. Prends garde qu’une foi étroite ne finissent par s’emparer de toi, une illusion dure et sévère ! Car tout ce qui est étroit et solide te séduira et te tentera désormais . » Ainsi le nihilisme commun conduit-il le plus souvent à la foi extrémiste la plus bornée, par exemple le communisme soviétique ou le fascisme nazi – ces fois qui allaient surgir un tiers de siècle après Nietzsche sur les décombres de la mort de Dieu. Est-ce pour cela qu’il faut préférer en revenir à Dieu, au c’était mieux avant ? Ou se livrer à un gourou à grande gueule comme Trump ou Mélenchon, dont le seul talent est « d’avoir l’air » énergique ?

Non pas, dit Nietzsche. Et Zarathoustra son prophète invite son ombre à venir avec lui et les autres dans sa caverne. Pour lui, le nihilisme est bienfaisant s’il est actif. Les illusions et les croyances s’effondrent parce que dépassées. Le fort en puissance vitale, en « volonté vers » la puissance, effectue sa mue. Il abandonne les valeurs toutes faites, conventionnelles, jamais remises en cause par tabou social – pour en adopter de nouvelles, à sa mesure. Il met ses propres tables de la loi au-dessus de sa tête, et pas celle de la tradition ni du dogme. Avec pour mesure l’éternel retour, c’est-à-dire le jugement des actions analogue au karma bouddhiste. Autrement dit, ce que je fais me reviendra éternellement : ai-je raison de le faire ? Ne vais-je pas le regretter ou en pâtir ? Cette façon utilitariste de penser les conséquences de ses actes, plutôt que de les mesurer à un dogme abstrait préétabli, est ce qui distingue Nietzsche de Platon. Pour Nietzsche, pas de « ciel des Idées », où elles disent éternellement « le » Bien et « le » Mal dans l’absolu, mais des actes concrets ici et maintenant, avec leurs suites bonnes ou mauvaises, utiles ou nuisibles.

Zarathoustra a failli devenir l’ombre de lui-même par sa négation de toutes les valeurs – son nihilisme. Mais il surmonte ce négatif par le positif du vital qu’il sent en lui comme en tout être vivant : aller de l’avant, explorer, conquérir sa liberté pour vivre, mieux vivre, vivre plus fort. La force de vivre dans un monde où il n’y a plus de fondements. Avec les autres, qui attendent dans sa caverne.

(J’utilise la traduction 1947 de Maurice Betz au Livre de poche qui est fluide et agréable ; elle est aujourd’hui introuvable.)

Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1884, traduction Geneviève Bianquis, Garnier Flammarion 2006, 480 pages, €4,80 e-book €4,49

Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra – Œuvres III avec Par-delà le bien et le mal, Pour la généalogie de la morale, Le cas Wagner, Crépuscule des idoles, L’Antéchrist, Nietzsche contre Wagner, Ecce Homo, Gallimard Pléiade 2023, 1305 pages, €69.00

(mon commentaire est libre, seuls les liens sont sponsorisés Amazon partenaire)

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Vivons jeunes avant tout, dit Montaigne

Montaigne, qui avance en âge, se préoccupe de penser ce thème dans ce chapitre LVII des Essais, livre 1. « Les sages l’accourcissent bien fort au prix de la commune opinion », s’insurge-t-il. Caton estimait qu’on était vieux à 48 ans. Mais à l’inverse, « quelle rêverie est-ce de s’attendre de mourir d’une défaillance de forces que l’extrême vieillesse apporte, et de se proposer ce but à notre durée, vu que c’est l’espèce de mort la plus rare de toutes et la moins en usage ? » s’étonne Montaigne. La « mort naturelle » n’est-elle pas aussi celle issue d’une chute, d’une noyade ou d’une peste ?

Je voudrais d’ailleurs rectifier cette croyance des faux-savants qui confondent « espérance de vie » et « âge moyen au décès ». L’espérance de vie est une statistique qui se calcule à la naissance. Autrement dit, la mortalité infantile est cruciale. Passé l’âge de 2 ans, l’espérance de vie « par âge » augmente nettement car les bébés meurent plus souvent, et pire encore dans les siècles où l’hygiène était faible (moins dans l’Antiquité, plus au Moyen-Âge et jusqu’au XIXe siècle). L’âge moyen au décès montre à l’inverse que les hommes préhistoriques pouvaient vivre jusqu’à 70 ou 80 ans, nous en avons retrouvé des squelettes. De même chez les Romains. Il est donc imbécile de « croire » que les humains n’espéraient vivre que jusqu’à 30 ou 35 ans en ces âges reculés. C’est se vêtir d’un orgueil bien naïf que de se dire que nous faisons mieux.

Du temps de Montaigne, les « pestes » et autres guerres de religion tuaient plus que les accidents ou la vieillesse. Lui s’en est préservé, prudent comme toujours, équilibré en sa vie comme en son esprit. « Puisque d’un train ordinaire les hommes ne viennent pas jusque-là, c’est signe que nous sommes bien avant », écrit-il. Mais ce n’est pas le cas général.

Ce pourquoi la société agit mal de ne permettre aux jeunes d’agir dès qu’ils le peuvent. Ainsi, durant l’Ancien régime, un homme ne pouvait administrer ses biens avant l’âge de 25 ans. Chez les Romains, les charges n’étaient accessibles qu’à 30 ans, et c’est encore Auguste qui a réduit l’âge qui était de 35. Or, dit Montaigne, cet empereur a commencé dès l’âge de 9 ans. « Servius Tullius dispensa les chevaliers qui avaient passé 47 ans des corvées de la guerre ; Auguste les remit à 45 ». L’homme n’était donc pleinement actif politiquement qu’entre 35 et 45 ans ! Notre époque récente a fait de même avec l’emploi, particulièrement en France, pays latin et catholique qui a gardé la manie du Pater familias maître et despote. Avant 30 ans, que des stages et des petits boulots car « pas assez d’expérience » ; passé 50 ans, licenciement ou pas d’embauche car « inadapté » et « trop cher ». Mais il faut pour autant « travailler » 42 ans pour avoir une retraite !

« Je serais d’avis qu’on étendit notre vacation et occupation autant qu’on pourrait, pour la commodité publique ; mais je trouve la faute, en l’autre côté, de ne nous y embesogner pas assez tôt », pense Montaigne. Il est vrai qu’infantiliser les hommes jusqu’à un âge avancé ne sert ni la société, ni la politique. Cela ne sert qu’à créer des aigris inconséquents qui n’ont pas appris la responsabilité qui va avec la liberté. « Quant à moi, j’estime que nos âmes sont dénouées à 20 ans ce qu’elles doivent être, et qu’elles promettent tout ce qu’elles pourront », dit Montaigne. Et de citer Hannibal et Scipion ; il aurait pu citer Alexandre ou César. « Il est possible qu’à ceux qui emploient bien le temps, la science et l’expérience croissent avec la vie ; mais la vivacité, la promptitude, la fermeté, et autres parties bien plus nôtres, plus importantes et essentielles, se fanent et s’alanguissent. » Rien de plus vrai, à observer sur nous-mêmes.

Trop de temps consacré à l’oisiveté et à l’apprentissage, conclut Montaigne, il faut faire servir la jeunesse sans que les vieux gardent trop de privilèges, gâtés qu’ils sont par leur engourdissement. Avis aux politiciens, qui s’accrochent trop souvent alors qu’ils se rigidifient. Qu’ils laissent donc la place à d’autres !

Et c’est par ce 57ème chapitre que se clôt le Livre premier des Essais. Nous les avons tous chroniqués dans l’ordre, sur 57 notes comme il se doit. Ils montrent un Montaigne soucieux d’imiter les Anciens et inclinant vers les Stoïciens, se nourrissant des livres de sa bibliothèque mais n’hésitant pas à en sortir pour observer la vie. Il faire montre d’un souci d’harmonie : se couler dans les mœurs de son temps sans s’y perdre ; penser par soi-même sans avoir l’outrecuidance de croire penser mieux que les institutions établies ; garder son quant à soi tout en participant à la vie familiale, sociale et publique. Il est un exemple encore actuel.

Le Livre II commence.

Michel de Montaigne, Les Essais (mis en français moderne par Claude Pinganaud), Arléa 2002, 806 pages, €23.50

Michel de Montaigne, Les Essais (mis en français moderne par Bernard Combeau et al.) avec préface de Michel Onfray, Bouquins 2019, 1184 pages, €32.00

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Pour devenir intelligents, racontez des histoires !

Trop souvent des lecteurs me demandent de penser pour eux ou croient trouver dans ce blog le devoir qu’ils ont à rendre. Rien n’est plus faux ! On ne pense que par soi-même (sinon, on perroquette). On ne réfléchit que sur un problème précis (sinon, on est hors sujet). On ne chemine qu’avec son intelligence propre (sinon, on est manipulé). Beaucoup trop de gens, notamment dans leur jeunesse, ne pensent pas par eux-mêmes, répètent ce qu’ils ont entendu ou lu sans réfléchir, et se laissent embrigader dans des passions collectives qui ne servent que quelques-uns.

Disons qu’il y a deux types humains caricaturaux : l’actif et le passif. L’actif sollicite et provoque pour avoir un retour et élaborer une réflexion ; le passif ingurgite et classe, juxtaposant les idées sans les relier. C’est ainsi qu’Internet peut rendre plus intelligent ou plus bête, selon le tempérament.

L’intelligent utilisera les bases de données pour chercher à tester ses hypothèses et à contrôler la fiabilité des informations ; le bête prendra tout tel quel, au premier degré, sans jamais s’impliquer sauf à suivre celui qui lui paraît le « plus fort ». Or une information n’est pertinente que pour un contexte et un problème donné. Le cerveau fait cela en général ‘intuitivement’. Pourquoi donc délaisser cette activité ‘naturelle’ de penser lorsqu’on est face à l’ordinateur ?

Trop de gens prennent le net pour une encyclopédie où l’on trouve tout, immédiatement. Plus besoin de chercher longtemps, ni de retenir, tout vient tout cuit à qui interroge. Sauf qu’à rester ainsi passif, aucun apprentissage n’a lieu, aucune expérience ne sert de leçon pour les interrogations suivantes.

La mémoire humaine est dynamique, son système est souple et reste ouvert. Tout le contraire d’une bibliothèque qui ne contient que ce qui est indexé. Nos savoirs emmagasinés en mémoire ont une indexation flexible, en fonction de nos centres d’intérêts et du développement de nos connaissances. La mémoire humaine apprend, pas celle de l’ordinateur…

C’est pourquoi il est utile et formateur de « raconter des histoires ». Conversation, rédaction et dissertation sont des méthodes qui permettent de préciser sa pensée, de se souvenir et de tirer leçon. Or la conversation est trop souvent un monologue ; la rédaction une juxtaposition de faits vagues et sans liens ; la dissertation une régurgitation de fragments de cours. Raconter ne consiste pas à décrire, à répéter le banal, mais à mettre en valeur ce qui est hors de l’ordinaire. Ces récits construits donnent sens à l’expérience, à la recherche sur un sujet, comme à l’existence tout entière.

L’inconnu rencontré est transformé en connu, défriché pour alimenter la réflexion, retenu pour tenter de comprendre les forces et les savoirs qui jouent un rôle dans la vie. Apprendre à expliquer les événements implique de comprendre ce qui à chaque fois s’est passé, donc à en tirer une réflexion – un retour d’expérience – alimentant ainsi son intelligence (qui est capacité d’adaptation). Être étonné, premier pas de la philosophie, permet de sortir de soi pour s’intéresser au monde, qui ainsi choque ou séduit et fait réagir et penser. Raconter lui donne sens, provoque le débat avec les autres et alimente l’effet en retour de cette dialectique qu’est la faculté d’intelligence.

Trop souvent les gens se contentent de régurgiter ce qu’ils ont glané ici ou là, sans l’organiser ni même le penser pour eux. C’est bien plus dommage quand ils sont jeunes ! La timidité, la peur de se lancer, de s’exposer au regard qui juge (notamment du système scolaire qui note et exclut), expliquent une partie du problème. Mais la facilité aussi, alimentée par la démagogie ambiante qui évalue sur le « niveau moyen » sans élever quiconque au-dessus de l’égalitarisme de principe, qui aligne sur la majorité donc sur le médiocre (voire en manipulant les notes pour qu’elles collent à la « moyenne » requise).

Non ! Le savoir d’Internet ne remplace en rien le travail personnel. Internet est comme une sorte de dictionnaire où l’on trouve de tout, le meilleur comme le pire, sans ordre aucun et avec des points de vue non testés. La pensée critique personnelle, le travail de recherche, la méthode scientifique même, exigent de sortir de la répétition pour élaborer les idées. Nul ne peut être chercheur, journaliste, ou tout simplement adulte, s’il ne devient pas capable de se faire sa propre opinion sur des informations d’expérience personnelle ou trouvées sur le net. Cela s’apprend par essais et erreurs – mais certes pas sans rien faire. Qu’on se le dise chez les teens !

Mais qui leur apprend parmi les profs ? Ce sont pour la plupart des suiveurs qui ne peuvent que formater des suiveurs – et raboter toute originalité qui dépasse, par trop « inégalitaire ».

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Plage familles

Les familles à la plage transportent la maison sur la grève.

gamine creuse le sable

Parasol, matelas, tente coupe-vent, matériel à fouir le sable ou à pêcher la crevette, glacière parfois, tout rappelle le home. Avec le sable en guise de pelouse.

enfants plage

Il s’agit d’occuper un territoire, ni trop proche des autres, ni trop loin, afin de pouvoir socialiser.

gamin en slip cherche coquillages

Ce sont souvent les enfants sortis des vagissements qui engagent la conversation.

eternuer torse nu

Un ballon tombé trop près d’un dormeur encrémé, des excuses pour le sable qu’on déplace et qu’un vent vicieux envoie sur l’allongée aux lunettes noires, et voilà le voisinage conquis. Papotages et ragotages sont un plaisir partagé.

imiter son copain torse nu

Sauf à être snob et à se juger meilleur. Auquel cas la famille est comme un château fort. Aucun regard sur les voisins, ils sont priés d’admirer. L’organisation de la mère de famille envers les petits, l’autorité du père de famille sur les moyens, la prestance des filles et les muscles des ados, l’engouement de tous pour aller dans l’eau, nager en virtuose, s’ébrouer d’un coup, puis se ranger sur les nattes, toute peau dehors pour bronzer.

tahiti en bretagne

Certaines plages sont faites pour se montrer, d’autres pour s’isoler. Certaines pour jouer, d’autres pour pêcher. Tout l’art est de s’organiser et de le montrer. Le déshabillage sur la plage est tout un style qui révèle son statut.

fille se deshabille plage

Pâleur gamine et gros seins maternels dénoncent la mère poule.

seins de plage

Surf ou bateau prouvent que, même dans le farniente d’été, être actif est un art de vivre.

gamin surf

bateau plage

Se mouiller les pieds ou les fesses ne dit pas la même chose des gamins observés.

gamin en slip dans un trou d eau

Certains font le mort presque nus, d’autres jouent presque tout habillés.

gamin mort jeu de plage

Question de style…

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