L’été venu, la pluie éloignée, les plages se peuplent. Mais la foule est communautaire, il s’agit de se retrouver « entre soi » dans un songe primitif.
Ce pourquoi tout ado, plus sensible qu’enfants et adultes, joue au sauvage, nu entre le ciel et l’eau.
Les filles se vêtent plus, malgré les années 70 la mode des seins nus ne prend plus, à cause des intégristes coincés cathos, juifs et musulmans qui craignent leurs désirs et adorent interdire aux autres ce qu’ils seraient avides de faire eux-mêmes. Intégristes contre intégral.
Seuls les garçons sont plus libres, dans les religions du Livre.
Les filles restent entre elles, en bikini quand même.
Les rencontres entre sexes sont datées, c’est dommage, le baiser seins nus était parfaitement érotique.
Aujourd’hui, les garçons prennent le pas sur les filles. « Sur la plage, la société s’exhibe, se regarde, s’entre-regarde et se met en scène pour elle-même, hors de tout contexte » disait il y a 20 ans le sociologue Jean-Didier Urbain.
Hors la plage, on peut se mettre nu, entre soi, comme sur un bateau où les mousses s’ébattent libres au soleil.
Sur la plage, on cache sa nudité intégrale dans le sol, pour faire corps avec la terre, là où s’y mêle la mer.
L’on se vêt de sable, d’eau ou seulement de lumière.
Les filles défilent en maillots de bain colorés pour attirer et serrer, chaleur qui se met en valeur.
De quoi faire rêver l’ado ému par les hormones.
Ou les ado filles au vu des formes athlétiques sous les habits mouillés.
Mais on ne voit plus guère les seins nu rissolant au soleil, comme les parfaits œufs au plat en petit-déjeuner…
Je vous offre donc aujourd’hui un peu de rêve – même si les photos ne sont pas toutes de moi.
Bienvenue sur le blog ! Il est vrai que lire ou observer, il faut choisir. Le recouvrement des seins force le destin.
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En 1995, Jean-Claude Kaufmann s’est penché sur ces seins que l’on ne saurait voir, que l’on a vus et que l’on ne voit plus. » Corps de femmes, regards d’hommes. Sociologie des seins nus », Nathan, (ISBN 2-09-190427-9). Lire à la plage ou à la ville reste un plaisir ensoleillé.
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