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En mémoire du Haut-Atlas marocain touché par le séisme

Je suis allé au Maroc, j’y ai même travaillé quelque mois jadis, lorsque j’étais archéologue. J’ai surtout randonné dans le Haut-Atlas central, à 1500 m d’altitude, en passant par Marrakech puis Imelghas.

Les notes sur ce voyage sont publiées sur ce blog.

Plus particulièrement :

Vers le Haut-Atlas marocain
La vallée des Ait Bouguemez
Méchoui en altitude
Les maisons du Haut-Atlas marocain
Escalade dans le Haut-Atlas
Marrakech

Je suis en pleine solidarité avec les victimes du séisme.

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Tremblement de terre de Mark Robson

L’un des premiers films catastrophe, sorti en 1974 juste après le premier choc pétrolier qui allait remettre en cause tout le mode de vie (et la domination) de l’Occident. Dans les profondeurs de la psyché américaine, « Dieu » rappelait aux bâtisseurs de Babel qu’ils étaient dans sa main et que sa Création était, est et restera plus forte qu’eux. Los Angeles, la cité des anges, s’est construite sur une faille sismique mais sans en tenir compte, faisant comme si de rien n’était. Les immeubles sont aux normes minimales, voire moins, tant le coût de construction de l’anti-sismique est élevé. Orgueil, insouciance, appât du gain, voilà des péchés punissables !

Donc la terre s’ébroue et gronde. Oh, une petite secousse au départ pour dire que le dragon se réveille ; juste de quoi faire dévier les boules de billard et s’empoigner des rustauds qui en sont restés à mesurer la plus grosse. Querelle de bac à sable qui indiffère au pochetron coiffé d’un chapeau claque rouge cardinal qui écluse whisky sur whisky, tout à son vide intérieur. Qui laisse de marbre aussi le flic Lew (George Kennedy) – prononcez Lou – suspendu pour avoir empiété sur le comté voisin et endommagé une clôture de milliardaire, dans sa poursuite échevelée d’un « jeune » (évidemment con) qui a renversé sans s’arrêter une fillette bougnoule – pardon, « mexicaine », en 1974 aux Etats-Unis, c’est pareil.

Et puis c’est une secousse plus grave et plus longue qui agite toute la ville. Elle pousse la fille à papa gâtée dans la quarantaine Remy (Ava Gardner, insupportable) à se jeter dans les bras de son mâle Stewart (Charlton Heston), l’ingénieur en chef en bâtiment de l’entreprise de son riche père Sam (Lorne Green), qui devrait prendre sa suite. Lequel en a marre de cette infantile alcoolique et collante (tout à fait Ava Gardner) et passe voir sa protégée Denise (Genevieve Bujold) plus jeune et nantie d’un gamin fan de soccer (Tigger Williams), dont le mari est mort sur ses chantiers et dont il n’a pas encore fait sa maîtresse ainsi que les compte-rendus ignares l’affirment. Justement, tout le (mince) ressort du film est là, dans cette tension entre l’épouse légitime avec la position sociale, et l’amour bohème qui renaît dans les ruines. Qui sauver quand on est obligé de choisir ?

Car la ville s’écroule, les bâtiments s’effritent et se délitent déjà par pans entiers tandis que les orgueilleuses maisons sur pilotis construites dans la pente voient leurs poutrelles sombrer dans le sol qui se dérobe. Les maisons de carton-pâte et de plâtre se plient comme des châteaux de cartes et ne sont vite que débris dans lesquels des humains se trouvent empêtrés. Le commissariat du comté s’est effondré sur les flics et seul le suspendu est indemne parce que hors les murs. Lui est un flic à l’ancienne, qui croit que la loi est faite pour protéger les plus faibles et non pas les plus riches et puissants ; il organise le sauvetage en équipes – les hommes valides à la pioche pour relever les blessés, les femmes avec les gosses dans les maisons indemnes (nous sommes dans l’ère encore machiste des années 1970).

Un assistant au centre d’observation sismique de la ville (Kip Niven) croit à la théorie de son maître, parti sur le terrain installer des instruments de mesure, selon laquelle une grande secousse serait précédée de deux plus petites en intensité croissante. Selon ses calculs de probabilité, la première ayant été de 3,5 sur l’échelle de Richter, si une seconde plus forte se produit, la Big One de 7,5 à 8 se produira alors dans les 48 h. Le professeur parti sur le terrain meurt dans une faille et le directeur du centre (Barry Sullivan) doit décider de prévenir ou non les autorités. Si la théorie s’avère, il sauvera des centaines de milliers de gens ; si c’est une fausse alerte, il sera ridiculisé et le centre probablement fermé. « Mais à quoi sert un centre d’observation, si c’est pour ne pas prévenir lorsque l’on craint ce qu’on observe ? », dit alors à peu près le jeune assistant sans grade mais avec bon sens. La seconde secousse se produit et le directeur alerte le maire (John Randolph), lequel active le gouverneur (d’un parti opposé au sien, ce qui ajoute de la réticence), qui active à son tour la garde nationale.

Celle-ci est composée de citoyens réservistes qui, alertés par la radio, doivent quitter sur le champ leur travail pour revêtir l’uniforme et patrouiller armés dans les rues afin d’éviter les pillages. L’organisation des secours n’est pas de leur ressort, propriété d’abord, nantis en premiers. Le gérant d’une supérette est justement l’un d’eux (Marjoe Gortner), fana mili, grand admirateur de muscles et d’armes, et même sous-officier. Ses voisins racailles se moquent de lui et l’accusent d’être pédé – injure suprême du machisme prégnant en ces années 1970, et qui revient en force avec les trumpiens. Le film ne lui fait d’ailleurs pas de cadeau ; apparemment puceau et attiré par les grands mâles demi nus qui tapissent les murs de sa turne, Jody a flashé dans sa boutique sur une jeune fille sexy, Rosa (Victoria Principal), qu’il retrouve arrêtée par la garde nationale pour « pillage » – elle a volé un petit pain dans une boutique en ruines, tout en lorgnant sur la caisse mais sans avoir le temps d’y toucher (on ne saura pas si elle l’aurait fait). Il la prend sous son aile et la séquestre dans un coin pour la séduire avec l’intention de la violer et de se prouver ainsi qu’il est un homme. Il n’en aura pas le temps, la crise précipitant les choses. Le flic Lew, qui passait par là avec Stewart dans son 4×4 rempli de blessés qu’ils mènent au centre de soins le plus proche, entend les appels à l’aide de la jeune femme à qui il a été présenté par un cascadeur en moto vaguement copain (Richard Roundtree) le matin même au bar ; c’est la sœur de son associé Sam (Gabriel Dell) et elle arbore sur une paire de seins bien tendus le nouveau tee-shirt publicitaire de la cascade. Le flic ruse et intervient à temps pour descendre le proto-violeur devenu fou et dont les hommes se sont égaillés à la recherche d’un officier. Celui qui se croyait un héros n’est pas celui qui en prend l’apparence.

Stewart, dans son immeuble de bureaux qui croule, sauve sa femme et son patron qui est son beau-père dans une séquence haletante où un escalier qui donne sur le vide après l’effondrement d’une partie de la façade permet, avec le tuyau d’incendie en guise d’encordement, de se laisser descendre un à un douze mètres plus bas pour retrouver un escalier intact. Les imbéciles qui ont pris l’ascenseur dans la panique sont tous morts écrabouillés lorsque la cabine – inévitablement – s’est détachée. On vous le dit bien, pourtant, et on vous le répète, de NE JAMAIS PRENDRE L’ASCENSEUR en cas d’incendie ou de tremblement de terre. Si l’électricité est coupée, la cabine devient un cercueil ; si les câbles sont coupés, elle devient un shaker pour viande humaine. Une fois sa famille à l’abri, dans le centre de soins en sous-sol d’un immeuble qui a résisté, Stewart part à la recherche de Denise la jeune comédienne et de son fils Corry, lequel est parti se promener en vélo autour de la maison.

Lorsque j’ai vu ce film au cinéma à la sortie il y a cinquante ans, avec ces fameux infrasons du procédé sensurround qui vous mettaient illico dans l’ambiance tendue du stress sismique, j’ai retenu moins l’histoire générale (banale) que deux séquences : la première était cet homme poussé par la foule dans l’escalier béant sur le vide et qui se raccrochait à une poutrelle en acier qu’il ne pouvait tenir, chutant alors dans le vide avec un hurlement que l’attaque terroriste des Twin Towers a renouvelé à la mémoire; la seconde était ce gamin en vélo précipité en bas d’une passerelle en bois surplombant le canal de dérivation du barrage de Los Angeles, vide d’eau, et ces câbles à haute tension rompus par la secousse qui crépitaient et sautaient comme des serpents autour du jeune corps inerte. La maman a agi en tigresse en descendant le prendre contre elle, mais elle n’a pu remonter seule ; le cascadeur moto noir et son associé, qui ont vu leurs espoirs de spectacle s’écrouler avec le tremblement de terre, passant justement en camion pour l’aider.

Tous les protagonistes se retrouvent alors dans le centre de soins où le beau-père de Stewart décède d’une crise cardiaque, Remy sa fille erre dans le parking en sous-sol en attendant des nouvelles, Corry est soigné de son traumatisme crânien léger par le docteur Vance (Lloyd Nolan) et sa mère attend la suite. C’est là que la grande secousse survient, comme prédit par la théorie. Evacuer des millions d’habitants en 48 h aurait été la panique, aussi les autorités n’ont rien fait d’autre que préparer les soins et les refuges pour après. Avis à la population : démerdez-vous. Après tout, l’Amérique est le pays des pionniers, il ne faut pas compter sur la cavalerie pour vous sauver de votre bêtise si vous avez choisi d’habiter sur les pentes instables, sur les collines sous le barrage, ou dans des immeubles du centre-ville construits à l’économie.

Ce Big One fait s’effondrer en grande partie l’immeuble des premiers secours et les proches de Stewart, ainsi qu’une soixantaine d’autres personnes, sont enfermés par les gravats au troisième sous-sol. Le barrage se fissure et, bien que des eaux soient lâchées dans le canal, arrivant à flot pour le suspense juste au moment où le cascadeur sauve la mère et l’enfant, il s’effondre à son tour. Les eaux rugissantes s’engouffrent dans les égouts et les sous-sols, pour le suspense final juste au moment où Stewart et Lew sont parvenus à percer au marteau-piqueur le mur de béton du troisième parking et à sauver les gens pris au piège. Mère et fils sont ramenés à la surface, Remy monte à l’échelle mais le grimpeur précédent lui marche sur les mains, ce qui lui fait lâcher prise ; elle se retrouve dans le flot écumant. Stewart hésite : sauver sa femme qu’il veut quitter ou rejoindre sa future maîtresse ? L’acteur Charlton Heston a fait inscrire dans le scénario qu’il voulait que le héros meure à la fin, ne désirant pas tourner un Tremblement de terre 2. Il choisit donc la morale de son temps et la fidélité au couple plutôt que la transgression post-68 de l’amour d’abord.

Sans les infrasons, le film paraît bien-entendu plus fade. Il permet de mesurer le scénario de Mario Puzo (l’auteur du Parrain), pas simple à synthétiser en deux heures avec George Fox, et réduit à quelques protagonistes seulement dans la grande catastrophe de la ville. Seul le canevas autour de l’ingénieur en bâtiment Stewart est crédible, les autres ne sont que des comparses à peine esquissés : le flic, le cascadeur, la sœur de l’associé. L’époque ne montre que le minimum, sans hémoglobine ni râles d’agonie, le spectaculaire est réservé aux choses. Nous avons vu pire depuis, dans la réalité comme au cinéma, mais il est doux de se remémorer le temps où l’humanité au spectacle était plus douce.

DVD Tremblement de terre (Earthquake), Mark Robson, 1974, avec Charlton Heston, Ava Gardner, George Kennedy, Genevieve Bujold, Universal Pictures France 2002, 2h01, €12,38

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Massacre à Tahiti

Sur l’île Kangourou en Australie, les otaries à fourrure, espèce protégée, massacrent les manchots pygmées, autre espèce protégée en voie de disparition. Un drame pour la biodiversité. Le manchot pygmée, le plus petit manchot du monde, 25 cm de haut pour un poids d’un kilo est une attraction phare du tourisme local. Les autorités australiennes affirment avoir perdu le contrôle de la situation !

manchot pygmee

Officiellement la viande de chien, comme la viande de chat, est interdite à la consommation par une loi de 1959, au titre de « viandes répugnantes ». Les autorités ne font pas appliquer la loi. Il paraît que l’on peut trouver du « ma’a spécial » un peu partout. « On n’utilise pas de chiens de race, seulement des bâtards » – dit-on. La coutume de manger la viande de chien a été importée d’Extrême-Orient, elle n’est pas vernaculaire. L’animal est le plus souvent mis à mort d’une façon abominable, au prétexte de la superstition qui veut que « l’adrénaline rend la viande meilleure ». En réalité, c’est l’inverse, ça la rend toxique, malheureusement pas assez vite. Le chien souffre donc le plus longtemps possible avant d’être achevé, pendu avec tous les os brisés, noyé très lentement, etc. La justice de Polynésie est active et féroce sur les rares cas de flagrant délit de contrebande de viande de tortue, mais elle est laxiste pour tout ce qui concerne la défense des chiens pour lesquels les cas sont quotidiens.

chiens elevage

Il manque 70 tonnes de miel au fenua. La production actuelle de miel oscille entre 70 et 90 tonnes pour une demande locale estimée entre 140 et 160 tonnes, le déficit est important. Peut-être pourrait-on en parler au gouvernement en place…

Les fortes pluies sont cause de bien des maux comme les éboulements, les inondations, la leptospirose dont on signale trois cas à Moorea dont un mortel. Les rappels à l’ordre pour une plus grande prudence en ces temps ont beau être diffusés par voie de presse écrite ou orale, rien n’y fait ! Il s’agit d’une bactérie qui provient presque exclusivement des urines d’origine animale (porcs, rats, chiens, chats). Avec seulement  une petite plaie aux pieds, aux jambes ou aux mains on peut attraper le leptospire et être contaminé. La maladie est polyviscérale, touche de nombreux organes vitaux, et peut les rendre défaillants tels les reins, les poumons, le cœur…

N

Christchurch la deuxième ville de Nouvelle Zélande avait été touchée par un séisme de magnitude 6,3, inaugurera sa cathédrale en carton dans quatre mois. C’est l’architecte nippon Shigeru Ban qui a été chargé de la construction de cet édifice qui sera bâti avec des tubes de cartons étanchéifiés et ignifugés de 600 millimètres de diamètre et pourra accueillir 700 fidèles. La reconstruction d’une église traditionnelle ne sera édifiée que dans une dizaine d’années. Le nom de l’architecte vous est inconnu ? Non, c’est lui qui a conçu avec le Français Jean de Gastines le Centre Pompidou de Metz.

Une plaque près de la Barrière de corail en voie d’effondrement crée un risque de tsunami sur les côtes du Queensland.

Hiata de Tahiti

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Rentrée à Tahiti

Depuis le 16 août les collégiens et lycéens ont repris le chemin des établissements scolaires. Mais la veille…

Il est 16h38 ce mercredi 15 août, un tremblement de terre durant 4 secondes, les murs et les meubles ont bougé. Magnitude 4 sur l’échelle de Richter, et à 50 km de Tahiti. La peur m’a privé de 5 g de graisse. Une secousse sur le fond océanique dans la région de Teahitia, côte est de Tahiti. Nous avons nettement ressenti la secousse, le sol a bougé, les meubles tremblé, certains ont découvert des fissures dans leur habitation, Moorea a ressenti également la secousse. Les autres archipels n’ont pas été concernés. Séisme isolé, pas de réplique et aucun danger dit le laboratoire géophysique de Pamatai. Le 16 mars 2008, il y avait déjà eu un séisme de magnitude 3 dont l’épicentre se situait à une profondeur de 10 km toujours dans cette même région de Teahitia. Vous avez été sages, vous aurez droit à une petite carte du volcan Mehetia et des volcans sous-marins.

Grande nouveauté pour les collégiens le lendemain : tout le monde en uniforme ! De la 6e à la 3e. Les dents ont grincé, certains ont parlé des droits de l’homme bafoués. Les requêtes de parents d’élèves visant à empêcher l’uniforme à l’école ont été rejetées par le Tribunal administratif. Une tenue 700 FCP (5,87 €), les parents des élèves boursiers recevront 3000 FCP (25,14 €). Je vous rassure tout est fabriqué en Chine. Hein ? La Chine, vous disiez ? « Pour acheter les nouveaux linges (habits), mes filles commandent plutôt sur Internet en surfant sur un site français, dit une mère de famille parlant des dépenses pour la rentrée des classes ».

Que de victoires ! Les rameurs polynésiens gagnent toutes les courses, sur 200 m, sur 500 m, sur…, sur… Sonnez trompettes, résonnez tambours à Nottingham. Grâce au soutien personnel du milliardaire australien Clive Palmer, grand ami du président du gouvernement polynésien soi-même, sous la houlette du ministre de l’Éducation, des Sports, etc., les athlètes du Fenua ont tout raflé. Ce succès sportif anime la compétition entre Tavini (Indépendantiste) et Tahoera’a (autonomiste) qui concourent dans la discipline verbale ! Oscar l’Indépendantiste : «Un pas vers les Jeux Olympiques, grâce à mon ami australien Clive Palmer, une vision de notre futur ». L’autonomiste Tahoera’a lui parle des nombreux déplacements des élus indépendantistes à Paris, sébiles à la main tandis que le prix de l’essence et du gasoil s’envole.

Le dragon boat vient de la Chine ancestrale. L’engouement pour cette discipline dure depuis une vingtaine d’année en Chine, Allemagne, Grande-Bretagne. Ce sport se pratique à 10 ou 20 rameurs auxquels s’ajoutent un barreur et un batteur, sur une embarcation de 12 m de long sur 1m20 de large, avoisinant les 300 kg. Ses adeptes rêvent d’en faire une discipline olympique. C’est sur la Tamise, my God, en marge des Jeux olympiques de Londres qu’a été organisé ce 10e championnat européen… Et c’étaient des Mao’hi qui ont tout gagné… je n’y comprends plus rien !

Changement à Paris, changement à Papeete. Tandis que Richard Didier, Haussaire, s’apprête à regagner Paris, son remplaçant Jean-Pierre Laflaquière débarque. Arrivé fin janvier 2011 sur le territoire, le Haut-commissaire de la République française était un homme affable et apprécié ici, mais il avait été conseiller pour l’Outre-mer du président Chirac. Il est donc remplacé par le préfet hors-cadre Jean-Pierre Laflaquière. On change tout à Paris, enfin un peu, ce sont donc 13 préfets qui ont été nommés en conseil des ministres, et ce nouveau Haussaire porte le numéro 13… C’est la valse à 13 temps, à 13 temps. Et cela sent comme une odeur d’indépendance…

À vos télés sur France 3 : le magazine Thalassa devrait programmer en décembre 2012 voire janvier 2013 une émission de 110 mn sur la Polynésie française. Le réalisateur Gil Kebaïli a mis en boîte plein d’images et de documents sur les Marquises et l’atoll de Raroia. Il a voyagé pendant 2 mois au fenua. Il a ainsi pu filmer les fêtes du Heiva aux Marquises, une chasse au cochon sauvage, tandis que sur l’atoll il a filmé un mariage, des coprahculteurs, une ferme perlière. Donc des tas d’images à découvrir prochainement sur France 3.

Hiata vous salue, portez-vous bien ; je cours préparer ma valise pour la Chine.

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