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Explosion des banlieues, et après ?

La révolte des banlieues… Ce n’est plus le moment d’en parler, tout et son contraire ont été dits et il faut avouer que « la politique » me débecte, prise entre l’infantilisme pseudo-révolutionnaire de la Nupes et l’intransigeance faute de programme et surtout d’idées des LR (elle erre !). Il semble que rien ne soit jamais appris des événements passés et que personne n’envisage une seconde de remettre en cause son petit Moi ambitieux pour travailler de concert – au service du pays. Le président et son gouvernement naviguent à vue, ils n’ont plus les moyens en absence de majorité, ni d’ambitions faute de moyens… financiers.

Il me semble pourtant que le constat est implacable – et simple.

Les banlieues sont de constants foyers de révolte car les gens récemment immigrés ou descendants d’immigrés de longue date sont précaires, pauvres et sans avenir espéré. Ils sont « stigmatisés » au faciès, n’ont guère la possibilité de « bien travailler à l’école » comme le Système l’exige (élaboré pour les fils de bourgeois début XXe avec garçons forcés à rester assis à écouter six heures par jour), sont rejetés par l’entreprise souvent pour cause de comportements ou de religion prosélyte, macèrent dans l’amertume et les réseaux sociaux qui les confortent dans leur victimisation. Tout cela parce que la fameuse « intégration » promise depuis Mitterrand en passant par Chirac, Hollande et j’en passe n’a jamais réussi, faute de volonté politique.

Ajoutez à cela deux redoutables tisons qui mettent le feu aux jeunes fesses promptes à réagir : d’abord le mur des lamentations moralisantes de la gauche coupable, issues d’un christianisme qui adore tendre l’autre joue par souci de l’au-delà, et d’une idéologie marxisante qui désigne « scientifiquement » le Mal dans l’Histoire (avec sa grande H) : le bourgeois, blanc, mâle, de plus de 50 ans ; ensuite les trafiquants de drogues, sexes et armes diverses qui ne réussissent leur business qu’à l’abri du chaos, dans des lieux où n’entre plus jamais la police, et grâce aux liens ethniques et familiaux qui leurs assurent l’omerta des plus vieux et l’admiration des plus jeunes.

Une fois ce constat posé, les difficultés commencent – et les yakas deviennent légion.

1 – L’immigration DOIT être régulée, et tant pis si cela doit piétiner quelques orteils sensibles des moralistes des beaux quartiers ou les diplomates des pays allergiques parce qu’ex-colonies (faudra-t-il plusieurs siècles pour qu’on arrête enfin d’accuser de tout « le colonialisme » alors que le sous-développement de pays tels que l’Algérie ou le Mali est dû à des dictatures où une étroite élite dirigeante accapare les richesses du pays ?). D’autres pays occidentaux régulent leur immigration sans toucher aux « traités » qu’on nous oppose si souvent, tel le Danemark ou le Canada. Donc c’est possible sans renier les Droits de l’Homme. Des études le montrent dépasser le niveau de 10 à 12 % d’allogènes non intégrés dans un pays crée partout des difficultés, quelle que soit la langue, la religion ou la culture. Mais la lâcheté étant le vice du monde le mieux partagé, quels politiciens auront assez de courage ?…

2 – L’État DOIT se réaffirmer, et pas seulement dans la répression ou les menaces de « couper » les subventions, les allocations ou la reconstruction. Il y a un problème avec la police, certes, le droit de tirer est trop laxiste, les caméras à l’épaule à chaque contrôle devraient être imposées à chaque flic de façon OBLIGATOIRE en tout temps, la formation devrait être développée. Cela dit, seul le quadrillage des zones sensibles par une police de proximité bien équipée et soutenue par sa hiérarchie est probablement le seul moyen efficace de sortir de ce malaise « avec la police ». L’éradication sans pitié, avec les moyens nécessaires, des trafiquants enkystés devrait être une priorité nationale.

Mais la réaffirmation de l’État passe par tous les services publics : école, justice, assistance sociale aux parents et aux adolescents, formation, emploi. Cela signifie moins « des milliards » destinés à construire et reconstruire toujours plus que des emplois dédiés et des formations enfin concrètes. Emplois d’éducateurs, d’enseignants, de formateurs ; emplois d’aide à la création d’entreprise (« les banlieues » ont de l’initiative et réussissent parfois fort bien dans les niches qu’ils investissent) ; emplois de police et de justice pour que les relations et le rapport à la loi soient clairs et suivis d’effets concrets et rapides (les mineurs irresponsables que l’ont laisse « sortir » sans rien de plus qu’un froncement de sourcil du juge sont laissés pour compte ; ce n’est ni les aider, ni aider la société que de les relâcher sans aucune mesure de coercition ou d’éducation contrainte).

3 – L’État, c’est nous, contrairement à ce que croient Mélenchon ou les duce, conducator, caudillos ou führers favoris de l’extrême-droite. C’est chacun dans sa famille, son métier, sa culture, sa façon de penser par soi-même et de critique. Il ne faut pas laisser à des minorités braillardes le monopole de la parole autorisée.

Il faut réaffirmer l’histoire nationale, incluse dans le monde, ne pas s’excuser sans cesse d’avoir existé et envahi (les Romains ont bien envahi la Gaule et on ne le reproche pas aux Italiens d’aujourd’hui, plus proche de nous les Anglais durant cent ans jusqu’à faire griller Jeanne d’Arc, ou encore les Allemands il y a quatre-vingts ans à peine). Chacun vit ici et maintenant et, s’il doit tenir compte de son histoire comme de celle des autres, il doit tranquillement affirmer son droit sur son sol et ses intérêts à l’international. L’Europe nous y aide – à condition d’exister en Europe ; l’économie nous y aide – à condition d’encourager la production durable et propre et de mieux utiliser la masse d’impôts qui sont en France parmi les plus élevés de toute l’OCDE ; l’histoire nous y aide – à condition de ne pas culpabiliser d’être blanc, bourgeois ayant acquis une certaine aisance, et de n’être pas « restés à la terre » comme tant d’autres pays qui préfèrent « les aides » au développement industriel ou intellectuel.

Ce sont à ces trois conditions – régulation de l’immigration, réaffirmation de l’État régalien, identité française dans le monde – qu’une intégration des populations immigrées, de fraîche date ou plus lointaine, pourra réussir. Ce n’est pas en laissant les banlieues à leur déshérence, à leurs religions complotistes, à leurs trafics trop faciles, que l’on réussira à utiliser NOS impôts correctement.

Dans ce contexte, les partis politiques qui peuvent porter ce projet sont rares.

  • Le RN de Le Pen se contente de surfer sur le mécontentement et le désir d’ordre. Mais il serait bien incapable de régler l’économie pour faire mieux, au contraire, vu l’incompétence notoire des déclarations.
  • Les LR n’ont aucun projet à présenter aux français qu’une pâle copie RN pour moitié ou d’une politique En marche un tout petit peu à droite pour l’autre. Ils jouent tactiquement l’opposition pour simplement… exister, sans voir que, comme le PS, ils se sabordent un peu plus dans l’opinion.
  • Renaissance (ex-En marche LREM)ne fait rien renaître, faute de majorité mais surtout d’objectif fédérateur – il semble que le président ait épuisé ses idées et ses équipes, usés par les gilets jaunes, le Covid, les grèves à répétition pour l’inévitable report de l’âge de la retraite, aujourd’hui les très jeunes (manipulés) des banlieues.
  • La Nupes est liée par ses accords électoraux contraints avec Mélenchon et le « mouvement » inconsistant qui lui sert de pseudo-parti (lui rêverait plutôt d’une milice à ses ordres). Si les communistes parviennent plus ou moins à exister encore (mais ne font bander quasi personne), les socialistes restent d’une lâcheté politique sans nom aux mains d’un Olivier Faure plus préoccupé de garder le pouvoir sur les lambeaux du parti que d’un programme positif à proposer aux Français. Quant aux écolos, ils vont une fois de plus changer de nom, travaillés par de multiples tiraillements entre « l’urgence » perpétuelle climatique (donc la « dé » croissance dont personne ne sait vraiment à quoi elle correspond, sinon retourner à l’existence autarcique du Moyen-Âge), l’adaptation raisonnée de l’économie au changement (mais avec quels fonds et quelle « casse » sociale ?), et les illuminés du woke qui recyclent le gauchisme de leurs géniteurs en nouvelle religion universaliste vaguement hippie où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, tout le monde il doit être respecté, et tous unis dans la révolution en marche, blabla…

Rien à attendre avant 2027 ?

Une bonne dissolution clarifierait les choses : Le Pen l’emporterait peut-être (encore que ce ne soit pas sûr) et la Nupes serait probablement réduite tout comme LR.

Mais pour réussir, il faudrait TOUT D’ABORD qu’un cap soit donné par le président, avec un programme concret attrayant pour les quatre années à venir.

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Les R le retour

Enfin l’affiche est pleine, tous les candidats sont en lice. Les Républicains se sont fait attendre, tergiversant par peur panique de réitérer le désastre de 2017, Nicolas Sarkozy sèchement viré, Juppé éliminé et Fillon qui explose en vol. Après « procédure » sur « procédure », les nouveaux adhérents (+60% en deux semaines !) ont voté un premier tour, faisant surgir un Ciotti du chapeau tel un Zemmour plus respectable (issu d’immigré lui aussi, mais italien, et depuis le début du XIXe). Au second tour, c’est la légitimité qui l’a emporté dans un « grand remplacement » inédit dans le parti gaulliste : une femme !

Valérie Anne Émilie Roux, épouse Pécresse, coche toutes les cases : née à Neuilly, bac à 16 ans au lycée privé de Versailles, parlant russe et japonais, HEC puis ENA, trois enfants, plusieurs fois ministre, bébé Chirac adoptée par Sarkozy, au RPR et ses suites depuis 20 ans, catholique dans son intimité mais laïque dans la société.

Elle a surtout acquis depuis six ans une expérience de gestion régalienne dans la plus grande région d’Europe, l’Île-de-France, confrontée aux problèmes sociaux des banlieues et de l’immigration, au chômage et aux nouvelles industries. Elle peut faire jeu égal avec Emmanuel Macron sur le plan des compétences, même si elle est un peu moins jeune.

Est-ce à dire que LR s’est chiottisé (ci en italien se prononce chi, comme Cinecitta ou la Cicciolina) en adoptant les propositions radicales de son challenger qui a recueilli 39% des voix au second tour ? C’est en fait toute la société française qui s’est droitisée, dans la ligne des sociétés occidentales (Trump, Brexit) et même mondiales (Chine, Inde, Russie, Turquie, Brésil, Philippines…). Il faut dire que la resucée en France du Bataclan avec l’interminable procès six ans après, qui montre le laxisme des polices d’alors et la lâcheté des gouvernants à réagir « de peur de faire le jeu de » a exaspéré les citoyens qui ne voient guère ce qui a été accompli dans l’ombre depuis – mais voient surtout les migrants partout : dans la Manche quand ils sombrent, dans la rue quand ils errent, aux frontières polonaises, grecques, espagnoles et italiennes quand ils se massent, dans le discours niaiseux du pape qui « croit » qu’on est tous frères.

Ce dont a profité le Jean d’Arc venu du bled, frère Zemmour, qui a éructé contre tous ceux venus d’Outre-Méditerranée qui croient qu’être au Coran veut dire être branché. Mais sa hargne de roquet et son ressentiment haineux ont fait se détourner ceux qui n’avaient que son discours à se mettre sous la dent il y a peu avec une Marine Le Pen flottante, une gauche évanescente, des écolos marginaux radicaux, et une droite qui cherchait encore son candidat. Maintenant que tous sont arrivés (Macron sera sans aucun doute candidat lui aussi), chacun peut commencer à évaluer les personnes et à mesurer les différences.

A droite, il y a pléthore ; à gauche aussi mais le total de tous les candidats de gauche reste peu audible, faute d’avoir quelque chose à dire sur ce qui préoccupe les gens : les libertés, l’avenir du travail, le vivre en république. C’est à droite que cela se passe désormais et Valérie Pécresse aura à se garder autant des extrêmes tentés par Zemmour/Le Pen que des centristes tentés par Macron.

Ce qui est délicat est que Zemmour abaisse le niveau de qualification pour le second tour en divisant l’extrême. A condition qu’il réussisse à obtenir ses 500 signatures (ce qui n’est pas acquis) et à ouvrir sa campagne à des thèmes plus rassembleurs que la seule haine des immigrés. A condition aussi de s’entourer de compétences, et elles ne se bousculent pas à sa porte. Marine s’est réveillée et elle tient le peuple ; Emmanuel tient les patrons et les intellectuels mais Valérie peut tenter certains d’entre eux, même si l’électorat LR est surtout âgé, retraité et conservateur. Les petits patrons, les artisans et commerçants, les professions libérales, pourraient être tentés par sa revendication de libertés accrues dans l’autorité retrouvée – l’essence du courant bonapartiste. Sauf qu’un général Bonaparte (ou Boulanger, ou de Gaulle) en femme oblige à remonter à Jeanne d’Arc – et à tailler des croupières à Eric Zemmour, qui en avait endossé l’armure.

Identité, laïcité, république sont les thèmes de Valérie Pécresse ; il recoupent les revendications de droite à la liberté (de faire), à l’autorité (de l’État) et à la protection (des citoyens). Il y a donc un coin à enfoncer dans le macronisme libéral ancré dans les valeurs plus « jeunes » des mœurs et d’un certain laisser-faire. Mais rien n’est joué chez Madame « un tiers Tchatcher et deux-tiers Merkel » comme elle se dit. Le tropisme vers le « nouveau » (une femme à la tête des gaullistes, du jamais vu !) n’a qu’un temps ; encore faut-il convertir l’attention à la durée, ce que Macron a su faire en 2017 et pas Zemmour pour l’instant.

Un duel Macron/Pécresse aurait quand même de la gueule aux présidentielles. Je ne suis plus sûr de qui gagnerait.

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Partexit et Chambre introuvable

Ce n’est que le premier tour – mais il est vrai après les innombrables « tours » des primaires et de la présidentielle. Les Français sont las de voter encore et toujours pour dire Ça va pas ! « en même temps » que Ça peut changer ! Un an que cela dure… De quoi comprendre l’abstention massive – pas due seulement au trop beau temps de juin.

Partexit : l’exit des partis tradi. « ET droite ET gauche » est-il dialectique ou harmonie des contraires ? « En même temps » est une façon de voir : soit dynamique (thèse-antithèse-synthèse), soit immobile (les deux faces d’une même réalité, le yin dans le yang et réciproquement). L’ambiguïté du Mouvement fait son attrait auprès des déboussolés du cigare, qui se demandent si droite et gauche signifient encore quelque chose.

A mon avis, oui, c’est le socialisme qui est mort, pas la gauche. Droite et gauche sont deux tempéraments différents, suscités par deux positions sociologiques qui luttent pour le pouvoir. Mais force est de constater que le régime semi-présidentiel français ressemble en pratique (depuis la réforme Jospin-Chirac du quinquennat) au régime purement parlementaire anglais : là-bas le parti qui gagne emporte tout et nomme son Premier ministre; ici le président qui gagne emporte tout et façonne son propre parti hégémonique.

La participation est historiquement basse (49%) parce que le sentiment de tous est que tout est déjà joué, une bonne fois jusqu’à la prochaine élection. Balayés les partis hier « de gouvernement » (le socialisme est réduit à presque rien) ; balayés les caciques blanchis dans la langue de bois et le groupisme de secte (les Cambadélis, Hamon, Duflot, Filipetti, probablement Belkacem) ; balayés les archontes du PS, les minables frondeurs et les gourous de la gauche « morale », tout comme les caciques de LR (Guaino, Yade, probablement NKM) et les impuissants à changer la donne (l’ère Sarkozy a beaucoup déçu…). Ce n’est pas un Baroin à la diction monotone qui va réenchanter la droite.

Ceux qui ne se sont pas déplacés ont démissionné de la politique, montrant ainsi combien ils méprisent le Parlement – pourtant le lieu démocratique où un débat rationnel peut se dérouler dans les formes. Ce sont surtout – qui cela peut-il étonner ? – les partisans de la France insoumise et du Front national qui sont « allés à la pêche » plutôt qu’aller voter. On les comprend, ces autoritaires adeptes du chef (duce ou caudillo) n’ont que faire des « parlotes » parlementaires ! Leur politique se réduit à la présidentielle (vécue comme un coup de force) et à la rue (lieu de toutes les récupérations « populaires »). Ils n’aiment pas la démocratie parlementaire ; ils lui préfèrent la démagogie populiste. Pourquoi les créditer encore de vertu ?

La surmobilisation des votants En marche a touché surtout les milieux éduqués et mûrs, hier socialistes qui voulaient changer la vie, écolos qui voulaient changer le monde et républicains qui voulaient changer le carcan réglementaire – en bref les bourgeois. Peu de jeunes : plus des trois-quarts des électeurs de moins de 25 ans se sont abstenus. Comme pour le Brexit, le Partexit se fait sans la jeunesse : elle aura beau jeu, comme au Royaume-Uni, de crier ensuite à la trahison ! Mais la flemme démocratique a son revers : subir ce qu’on n’a pas su empêcher.

Le Front National passe de 21% à environ 13% en voix, de la présidentielle aux législatives ; il aura beau jeu de crier à l’immigration massive, à l’aplatissement devant Merkel, au bouleversement du code du travail – qui va encore l’écouter ? La France insoumise perd 11% et le Mélenchon (on n’ose la contrepèterie irrésistible) paye sa haine affichée pour les autres, malgré son talent de tribun « à l’ancienne ». Mais les jeunes en ont assez des récriminations du vieux ; ils veulent changer, pas humilier – et le jeune Macron n’est – tous comptes faits – pas si mal après un mois de présidence sur la scène internationale.

Pour eux, voter était presque inutile car le choix des électeurs s’est clairement exprimé aux présidentielles : pourquoi aller encore poser son bulletin alors que le soleil brille, qu’il faut se revêtir alors qu’on est si bien à poil sur l’herbe, qu’il faut aller affronter le regard social des autres et l’épreuve scolaire des institutions alors que le dimanche est calme et qu’il fait si bon jouir de sa pelouse ou aller faire jouer les niards ? Il suffit de voir les notes les plus demandées sur le blog en ce dimanche de premier tour… Sea, sex and sun : un vrai Club Med !

Les gagnants de la mondialisation ont gagné, et les perdants ne considèrent pas vraiment qu’ils ont perdu, fors le dernier carré d’irréductibles au ressentiment ancré dès l’enfance tels Mélenchon ou Le Pen. Emmanuel Macron en nouveau président attire le vote attrape-tout pour un nouvel avenir. Aigris s’abstenir.

La suite sera concrète et les batailles de rue se préparent. Le tour social (qu’on ne peut plus appeler troisième tour avec l’instauration des primaires) est appelé à jouer ce que le vote n’a pas pu. Pour contester encore et toujours la démocratie représentative, au nom d’un spontanéisme de démocratie directe qui frise trop souvent le plébiscite démagogique – et aboutit à la chienlit plus qu’au progrès.

Un président aussi adulé deviendra-t-il un omniprésident ? La cour qui va se former autour de lui pour le célébrer le rendra-t-il progressivement aveugle sur la réalité sociale ? Les mesures radicales et rapides qu’il propose de prendre auront-elles des effets bénéfiques rapides ? La reprise qui se dessine dans toute l’Europe – et le déclin américain dû à l’élection d’un caudillo démagogue – vont-ils donner un coup de pouce à l’emploi ?

Nous attendons de voir. Et comme la période est au champagne de la victoire, Moet and see !

Les notes politiques sur ce blog

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