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Stefano Martino, Les Chroniques d’Atlantide 3 La rage du dieu serpent

L’Atlantide est un monde mythique qu’a évoqué Platon, un monde antique dont on ne sait rien, et qui excite les imaginations. Comme le niveau des mers a monté depuis l’Antiquité, la découverte de murs sous la mer par les archéologues n’a rien d’étonnant, mais ils font rêver à ce monde perdu. Est-il venu des étoiles ? D’une civilisation avancée qui s’est autodétruite par des guerres intestines ?

C’est la thèse de cette BD en trois tomes, dont la fin vient nous donner la clé : la guerre ne sert jamais à rien, qu’à détruire et à rendre triste. Eoden, le roi guerrier d’Atlantide, est réputé tué au combat. Mais c’est une ruse pour vaincre son ennemi juré, Thorun. Le grand prêtre Hak-na, le grand prêtre du culte de Rankoom qui attise la haine, s’avère un fils bâtard chassé du palais pour préserver la race.

Le général des armées de Mu va profiter de l’occasion pour attaquer le roi Leoden et la reine Naeel. Dans le temple du serpent à plumes, où Leoden se rend avec Naeel, l’ancienne menace se réveille. Il s’agit d’un grand oiseau préhistorique dont le bec garni de dents est redoutable. Leoden va le payer de sa vie, lui qui n’a qu’une épée humaine à opposer. Heureusement qu’une chercheuse a découvert la poudre et a offert à la reine une arme chargée. En lui faisant promettre de garder pour elle cette technique létale, car la guerre ne cesse de ressurgir dans les esprits humains, et tous les moyens sont alors utilisés pour imposer le droit du plus fort.

C’est ce qui a détruit Mars et sa civilisation avancée, qui a détruit l’Atlantide qui avait recréé un royaume sur la Terre. Sans cesse, l’histoire va recommencer. Car « la démocratie » est bien fragile, qui reste un choc des egos et des partis, entretient la division et les oppositions. Pourtant, existe-t-il un système moins mauvais ?

Un scénario convenu et un dessin un peu flou, qui aime à exagérer les attributs mâles ou femelles des héros, chevelures et poitrines. Une leçon de sagesse aux affidés des jeux violents, vidéo ou BD. « Qu’est-ce que cette guerre a résolu ? Qu’est-ce que les précédentes ont résolu ? Et que résoudra la prochaine ? Rien. Nous sommes destinés à nous entretuer et à souffrir… et je n’en peu plus », déclare le roi Eoden après l’ultime bataille.

BD Stefano Martino, Les Chroniques d’Atlantide, tome 3 La rage du dieu serpent, Glénat 2025, 68 pages, €15,95, e-book Kindle €11,99

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Arthur C. Clarke, 2001 l’odyssée de l’espace

Arthur C. Clarke fut un auteur génial de science-fiction, décédé en 2008. En 1968, lors de l’écriture de ce roman, il n’était pas optimiste pour sa planète (avec la guerre du Vietnam, la menace nucléaire soviétique, la pollution, les famines), mais très optimiste sur le futur de l’humanité. L’homme n’avait pas encore posé le pied sur la lune (ce sera fait un an après) qu’il imagine déjà un voyage vers Jupiter (« la plus grosse ») et Saturne, là où…

Mais reprenons au début. Il y a trois millions d’années, des pré-humains poilus vivaient dans des cavernes en Afrique et les mâles se défiaient à grands cris de part et d’autre d’un ruisseau ; les femelles étaient violées au jour le jour et mouraient si elles étaient blessées. Le cerveau de ces homininés n’était pas très développé, analogue à ceux de nos jeunes de banlieue si l’on en croit leur comportement. Mais un jour… un monolithe de cristal noir apparaît dans la vallée. Il est de proportions idéales, 1x4x9, les trois nombres premiers, et semble absorber la lumière. Lorsqu’ils s’approchent, les bêtes humaines semblent un peu moins obtuses ; des gestes se développent, l’homininé apprend sans le vouloir, tiré vers l’intelligence par une civilisation bien plus avancée.

« Extra »-terrestre ? Pas sûr. Peut-être une humanité d’il y a longtemps, tellement évoluée qu’elle a quitté la chair pour n’être plus que pur esprit, ondes et corpuscules, pouvant ainsi naviguer dans l’univers entier aussi vite que la lumière. Cet « esprit » de l’univers, étape ultime de la « vie » qui y est née, pratique la sélection comme le fermier pour ses vaches : il explore les innombrables planètes et, là où il voit une lueur d’intelligence, encourage par monolithes l’évolution des êtres.

C’est bien plus clair dans le livre que dans le film qu’en a tiré Stanley Kubrick la même année (chroniqué sur ce blog), surtout sur la fin. Dans le roman, le fil conducteur est l’Évolution – programmée. Dans le film, le réalisateur s’intéresse surtout à la technique, au coup d’État de l’ordinateur de bord du vaisseau spatial HAL 9000 (Carl en français pour Cerveau Analytique de Recherche et de Liaison).

Après trois millions d’années, l’humanité dans sa gloire scientifique s’est enfin installée sur la lune. Dans le cratère Tycho, le plus grand, elle y trouvent une Anomalie Magnétique de Tycho (ATM-1) : un monolithe de cristal noir. Un grand savant vient l’observer lorsque la poussière qui le recouvre est enlevée et, lorsque le soleil se lève, une puissante onde radio part dans l’univers, comme un condensateur qui libère son énergie. L’onde vise Saturne, d’où une expédition programmée en secret par les Américains pour y aller voir.

Explorator 1 est ce vaisseau, piloté par deux hommes et un ordinateur, plus trois techniciens en hibernation qui ne seront réveillés qu’à proximité de Saturne, six ans plus tard. C’est un voyage sans retour, même si un Explorator 2 est en train d’être construit pour rapatrier les astronautes par la suite. Tout se passe dans la routine, l’ordinateur assure la maintenance. Jusqu’au jour où il annonce aux deux hommes qu’un élément de l’antenne est défectueux et doit être réparé. L’un d’eux sort et le remplace, mais l’élément, une fois testé, ne montre aucune anomalie. La Terre, informée, teste elle aussi mais soupçonne plutôt une anomalie de l’ordinateur, un conflit de programmes.

Alors la machine Carl décide de prendre les commandes et d’éliminer les gêneurs. Une machine n’est pas intelligente, même si l’on parle d’IA, l’intelligence artificielle. Une machine est aussi conne qu’un guichet de Sécurité sociale où, si vous n’avez pas les bons papiers, vous vous heurtez à un mur de stupidité. Carl est programmé pour accomplir la Mission, même seul s’il le faut. L’humain lui est une gêne ? Il le supprime – sans état d’âme (puisqu’il n’en a pas). Voilà où est le danger de l’IA : confier à des robots (algorithmes et machines automatisées) des décisions vitales pour les humains de chair.

Son compagnon tué par la machine, au prétexte de changer une fois de plus l’élément défectueux, les hibernants sacrifiés en relâchant tout l’air du vaisseau par l’ouverture des sas, Bowman se retrouve seul, ayant réussi, par son astuce humaine, à échapper au danger systémique de la machine. Plus simplement que dans le film, il va débrancher les cartes mémoires supérieures de Carl pour le rendre légume, et prendre lui-même les commandes du vaisseau. La Terre lui révèle la mission, qu’il ne connaissait pas pour des raisons « de sécurité » (la paranoïa militaire) : joindre Saturne, approcher au plus près son satellite Japet, étonnamment brillant comme un œil qui regarde l’espace.

De plus près, l’œil a une pupille, un gigantesque monolithe de cristal noir de 900 m de haut, sur lequel Bowman décide de se poser en capsule, quittant le vaisseau où il est seul. Le monolithe se révèle un vortex, une sorte de trou noir qui est une « porte aux étoiles », permettant de passer d’un monde à l’autre, d’un bout de l’univers à un autre. La capsule est aspirée, Bowman incité à entrer dans un module extérieur… qui ressemble à une chambre d’exposition « vue à la télé ». Ce qui est d’ailleurs le cas : l’intelligence qui conçoit ce module se fonde sur des émissions télévisées terrestres d’il y a deux ans.

Le roman est dès lors bien plus clair que le film : Bowman est « initié » par les intelligences supérieures ; son corps ne lui sert plus et il « renaît » dans un bébé, lequel joue un temps avec un bloc de cristal, l’équivalent du monolithe pour les pré-humains. Mais l’homme est désormais bien plus intelligent et il saisit très vite : il devient comme les autres intelligence désincarnée, pur esprit. Ce qui lui permet de revenir sur la planète Terre juste à temps pour stopper une guerre nucléaire. L’Enfant est désormais maître du monde et ne sait pas encore ce qu’il va en faire.

Arthur C. Clarke, 2001 l’odyssée de l’espace, 1968, J’ai lu 2022, 288 pages, €7,90, e-book Kindle €9,99

DVD 2001 l’odyssée de l’espace (2001 : A Space Odyssey), Stanley Kubrick, €7,02, Blu-ray €9,00

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Pierre Drieu La Rochelle, La comédie de Charleroi

En six nouvelles, Drieu décrit sa guerre de 14 avec le recul des années. Il avait 21 ans en 1914 et était encore capable d’exaltation guerrière, cette « puberté de la vertu » à la suite des légendes de Napoléon et de Marathon qui avaient enfiévré son enfance. Lorsqu’il publie La comédie, en 1934, il a vingt ans de plus et l’amertume de constater que la guerre n’a décidément rien appris aux démocraties parlementaires, toujours aussi affairistes, démagogues et bureaucrates. C’est cette même année 1934 qu’il publie l’essai Socialisme fasciste, tirant progressivement vers les nazis. Il n’entrera au PPF de Doriot qu’en 1936, mais sur son expérience de guerre, des vrais « chefs » qu’il décrit dans La comédie de Charleroi.

Pierre Drieu La Rochelle La comédie de Charleroi

Ce livre est peut-être son meilleur, mais je n’ai pas encore lu le reste. Il est en tout cas bien composé, style entraînant et réflexions utiles. Drieu parlant de lui est véridique, même si « le narrateur » n’est pas toujours son double, n’ayant pas combattu exactement comme lui. Il s’agit bien d’une expérience romancée, Drieu a passé un peu plus de 5 mois au front, le reste du temps blessé ou malade ou un temps pistonné par une femme. Cela n’enlève rien à la fraîcheur et à la violence de ses expériences vécues : Charleroi, Verdun, les Dardanelles.

« Alors, tout d’un coup, il s’est produit quelque chose d’extraordinaire. Je m’étais levé, levé entre les morts, entre les larves. J’ai su ce que veulent dire grâce et miracle. Il y a quelque chose d’humain dans ces mots. Ils veulent dire exubérance, exultation, épanouissement – avant de dire extravasement, extravagance, ivresse. (…) C’était donc moi ce fort, ce libre, ce héros. (…) Qu’est-ce qui soudain jaillissait ? Un chef. (…) l’homme qui donne et qui prend dans la même éjaculation » (I.IV). Au cri d’exubérance exaltée du jeune homme de 21 ans en 14 – « l’explosion suprême de l’enfance » (IV) – répond le cri de peur sorti des entrailles sous l’obus à Thiaumont en 17. Entre les deux, le passage de la charge à l’attente, du guerrier au bombardement industriel. « La guerre aujourd’hui, c’est d’être couché, vautré, aplati. Autrefois, la guerre c’était des hommes debout » (I.II). De la chevalerie à la masse, du combat d’homme à homme à l’écrasement de fer anonyme. En cause : la démocratie et la technique.

La démocratie, cela fait « ces paysans alcooliques, dégénérés, maladifs », « des ouvriers tous sournoisement embourgeoisés », des officiers « ronds-de-cuir qui attendaient leur retraite », « cette armée si peu militaire, parquée dans les casernes » qui ne connaît « que l’exercice imbécile dans la cour et la théorie ». Sur le terrain, contrairement aux Allemands en feldgrau, « seuls nos pantalons rouges animaient le paysage. Stupide vanité, consternante idiotie de nos généraux et de nos députés ». En bref « l’accablement de toute cette médiocrité qui fut pour moi le plus grand supplice de la guerre, cette médiocrité qui avait trop peur pour fuir et trop peur aussi pour vaincre et qui resta là pendant quatre ans, entre les deux solutions » (I.II). « Depuis que j’étais né dans ce pays (…) on n’entendait parler que de défaites. Enfant, on ne me parlait que de Sedan et de Fachoda quand ce n’était pas de Waterloo et de Rossbach » (I.VII). La guerre va-t-elle retremper les âmes ? « Cet espoir, c’était que l’événement allait faire justice de la vieille hiérarchie imbécile, formée dans la quiétude des jours » (I.IV). Mais nous sommes en 1934 et les parlementaires sont toujours aussi médiocres. Le 6 février n’est pas loin ! « Je suis contre les vieux » (I.VIII). Car la Grande guerre a vaincu les hommes, elle ne les a pas régénérés.

cadavre allemand tranchee 14-18

En cause, la technique. « Cette guerre moderne, cette guerre de fer et non de muscles. Cette guerre de science et non d’art. Cette guerre d’industrie et de commerce. Cette guerre de bureaux. Cette guerre de journaux. Cette guerre de généraux et non de chefs. Cette guerre de ministres, de chefs syndicalistes, d’empereurs, de socialistes et de démocrates, de royalistes, d’industriels et de banquiers, de vieillards et de femmes et de garçonnets. Cette guerre de fer et de gaz. Cette guerre faite par tout le monde, sauf par ceux qui la faisaient. Cette guerre de civilisation avancée » (I.IV). Avancée comme le camembert lorsqu’il est fait… Il n’y a pas que les démocrates français, les impériaux allemands sont pris aussi dans cette absurdité industrielle : « J’ai vu ça en 1918, cette chère vieille infanterie allemande crever décidément sous le flot de l’industrie américaine. Ah ce tonnerre énorme, omnipotent, si bien installé, si sûr de lui. Dieu était avec eux » (I.IV). Quant aux fascistes, nés après guerre, ils seront pris aussi : « La guerre moderne est une révolte maléfique de la matière asservie par l’homme » (I.IV). Heidegger le pense au même moment. « Trop de ferraille (…) un supplice inventé par des ingénieurs sadiques pour des bureaucrates tristes. Mais ça n’est pas une guerre pour guerriers » (IV).

Drieu est contre la démocratie, contre la ville, contre la technique – « Je haïssais le monde moderne » (IV). La modernité, c’est aussi le nationalisme, dévoiement politicien du patriotisme pour les masses. Drieu est pour l’Europe, contre les nations. « Le nationalisme, c’est l’aspect le plus ignoble de l’esprit moderne ». Il est fabriqué par la mémoire reconstruite, « on définit le passé (…) Et ce sont les politiques qui font ces définitions ». Or « une culture aujourd’hui, c’est une nomenclature fixée par les ministères et les agences de tourisme, et interdite par les douanes du pays voisin (…) Je ne veux pas me battre pour une chose frelatée (…) Car plus on défend une culture, plus elle devient sèche, moins elle est digne d’amour » (V). Aujourd’hui lui donne raison, qu’aurait-il dit des lois mémorielles et de l’identité nationale ? Mais sa contradiction est d’avoir rejoint le fascisme qui était plus totalitaire encore dans l’exaltation de l’identité raciale.

Car l’Europe pour Drieu est le berceau d’une race, et il considère le mélange comme une dégénérescence biologique : « C’était plein de nègres, de Chinois, d’Hindous, et d’un tas de gens qui ne savaient pas d’où ils étaient – ils étaient nés dans le grand tunnel où, entre les deux tropiques, la misère et le lucre se battent et copulent » (III.IV). Le problème du Juif est qu’il a délaissé sa race pour les patries : « Ils s’en sont donné du mal pour les Patries dans cette guerre-là, les Juifs », tandis que les chrétiens n’osent pas croire en leurs propres dieux européens mais en cette religion « qui humilie la chair comme le vice » (IV). « Qu’est-ce qu’un chrétien ? Un homme qui croit dans les Juifs. Il avait un dieu qu’il croyait juif et, à cause de cela, il entourait les Juifs d’une haine admirative » (I.IV). Son ami Claude Praguen est juif, qui sera tué en août 14 ; le Jacob qu’il évoque devant son capitaine est aussi juif français. Drieu n’a pas de haine pour « les Juifs » dans ce livre ; il considère que les patries ne sont pas leur place et que l’Europe doit se bâtir sans eux, sans leur mentalité d’affaires « un peu servile », « un peu relâchée » (I.II), selon les stéréotypes d’époque. Il aurait probablement bien accueilli Israël.

jeunesse allemande

Reste qu’au-delà de ces considérations politiques, pas simples en 1934 lorsque l’on n’a le choix qu’entre Staline, Hitler et les ploutocrates de la démocratie parlementaire – Drieu reste Drieu. Il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il parle de lui, lorsque son narrateur coïncide avec sa personne intime. Ni officier, ni homme du rang, Drieu sera caporal, puis sergent, jamais vraiment à sa place, toujours entre deux. « Je ne suis pas un intellectuel parce que je ne reconnais que l’expérience et la pratique. (…) Je ne suis pas un bourgeois, car j’ai toujours mis mes besoins au-dessus de mes intérêts. Je ne suis pas un prolétaire, car je profite d’une éducation. Peut-être suis-je un noble ? Mais non, je ne suis pas assez égoïste et mégalomane. Peut-être suis-je un homme ? Mais vous allez me parler d’humanisme. Je suis moi et qui m’aime me serre la main » (V). Certes, ce n’est pas Drieu directement qui parle, ni son masque le narrateur, mais un déserteur. Mais lorsque tout fout le camp, ne faut-il pas déserter ? Cette grande tentation, Drieu l’a éprouvée tout au long de la guerre et tout au long de sa vie. Son suicide final sera dix ans plus tard une désertion, aussi le déserteur parle en son nom.

Reste une alternance de témoignages et de satires, de récits et de comédie, de personnages positifs et négatifs. Car si la mère Praguen est négative, son fils Claude est positif ; si le lieutenant est couard, le colonel est fier ; si tant de galonnés sont planqués, le général est en première ligne. Il y a donc des capitaines courageux, comme avait dit Kipling – c’est bien la première fois dans un roman de Drieu La Rochelle. Une bonne réflexion sur la guerre industrielle donc toujours d’actualité, malgré quelques mots égarés sur les Juifs.

Pierre Drieu La Rochelle, La comédie de Charleroi, 1934, Gallimard l’Imaginaire 1996, 238 pages, €8.60

Pierre Drieu La Rochelle, Romans-récits-nouvelles, édition sous la direction de Jean-François Louette, Gallimard Pléiade 2012, 1834 pages, €68.87

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