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Uchuycuzco, un site à la Tintin

Nous reprenons la descente vers l’autre versant de la montagne par le petit val creusé par le ruisseau. Nous ne tardons pas à rencontrer, dans un étranglement, des bâtiments en ruines couverts de végétation. Ils sont d’époque inca, sans doute un poste de garde, édifié dans ce défilé pour contrôler l’accès à la vallée sacrée. Plus bas s’élève un « huaca », un lieu sacré. Un muret de grosses pierres délimite une aire plane, bordée d’un gros rocher naturel. Il est taillé de trois marches qui symbolisent les trois mondes : le monde souterrain, le monde terrestre, le monde du ciel. Des cérémonies se sont déroulées là, peut-être des sacrifices sanglants. Le sang en effet, couleur du soleil, était divinatoire : on suivait sur les failles de la roche la direction dans laquelle il coulait pour prévoir les événements. Un huaca est une sorte de totem, un monument naturel qui sort de l’ordinaire. Ce lieu symbolise la tombe de l’ancêtre légendaire de la communauté qui vit là. Les devins communiquent avec les huacas à l’aide de substances enivrantes.

Nous descendons toujours, cette fois parmi les arbustes. J’entends Pablito, derrière moi, raconter à Fortune qu’il se définit comme « juif normand ». Au XVIe siècle, des Juifs du Portugal auraient émigré dans le Cotentin en suivant la mer, chassés par les persécutions. Je n’avais jamais entendu une telle histoire. Pablito marche souvent loin derrière le groupe mais il est couvé par Diamantin comme un frère et sa relation avec Salomé apparaît quasi maternelle. Il s’agit d’un trio inséparable, inscrits ensembles. Diamantin a l’habitus bourgeois, comme disent les sociologues. Il en rajoute d’autant dans le conformisme en vogue qu’il est homonyme d’un évêque « scandaleux ». Il a la hantise de manquer une quelconque manifestation culturelle. Il se dit « de gauche » avec le ton de l’anglais qui parle de son club. Mais il se révèle cultivé, agréable de conversation quand il est bien luné. Il est haut placé dans la finance d’une société informatique. Salomé est une féministe au visage émacié, cheveux courts, grands yeux bleus et incisives limées à la mode d’un ex-président. Elle travaille dans la formation aux assurances pour une banque. Commerciale, décisive, elle offre l’apparence d’être profondément égoïste. Il lui faut agir, organiser, trancher ; ce qui l’ennuie, elle l’écarte et l’ignore derechef ; elle n’est aimable que le temps que vous l’intéressez. Elle représente le genre de personne très répandue dans les milieux « intellectuels-cadres-d’entreprises » que je côtoie trop souvent dans la vie professionnelle. Pablito, le troisième copain, est un blond menu, éternel écorché vif, misanthrope aux réactions d’adolescent. Il est consultant en organisation chez un industriel, donc habitué à apprendre aux autres ce qu’il faut faire ; cela ne le prédispose pas à l’indulgence. Il apparaît dépressif, dépendant de ses amis. A Paris, il « sort » tous les soirs, par horreur de se retrouver seul avec ses propres pensées ; il est accro d’un magazine des spectacles. Le mouvement de la ville lui donne l’illusion de la vie.

Sur la piste à peine tracée, nous croisons un groupe de mulets et de petits chevaux conduits par un Andien et ses deux fils. Nous abordons une vaste aire suspendue au-dessus de la vallée. Une cabane s’élève sur une extrémité. De l’autre, nous pouvons apercevoir notre camp de ce soir, 400 m plus bas ! Il commence à s’installer, sur l’esplanade d’un site inca.

Encore une heure de descente, bien raide, sur un sentier poussiéreux, et nous y sommes. Uchuycuzco, à 3700 m d’altitude, est un site à la Tintin avec une vaste esplanade nue qui sert d’aire de battage, un mur de grosses pierres appareillées à sec, des ruines de bâtiments en adobe et en pierres. Je me souviens d’une case du Temple du soleil à la ressemblance saisissante. Tintin et le Capitaine Haddock, vêtus d’une longue tunique orange et ligotés, sont traînés vers le bûcher de sacrifice sur une esplanade semblable à celle qui s’étend devant nous.

Au repas, la carne – du mouton semble-t-il – est si dure qu’il est impossible de la couper, mais les légumes cuits avec sont délicieux. A nos pieds la vallée est obscure mais le ciel est clouté d’étoiles et vaste comme l’infini.

Je me réveille avec le soleil. Petit-déjeuner dehors, sur l’esplanade, devant le panorama irradié de lumière. Un chiot ocre et brun gras comme un cochonnet se promène alentour et vient quémander quelques morceaux de pain. Choisik nous amène un agneau qu’elle a pris dans ses bras. Les muletiers sont très familiaux, hommes et bêtes vivent en intelligence, chiots, agnelets et gamins mêlés ! Le petit garçon du chef muletier est tout propre aujourd’hui ; il a changé son polo de rugby au col clair pour une chemise blanche, toujours la gorge découverte pour respirer à l’aise dans l’air raréfié. Il a une dizaine d’année et porte les cheveux en casque, noirs et brillants, soigneusement brossés et ramenés en frange sur le front.

Le site, nous le visitons pendant que les muletiers démontent les tentes. Juan nous explique que Uchuycuzco signifie « petit Cuzco » ; c’était une résidence royale, un centre administratif au carrefour de trois chemins : celui qui vient du col, celui qui va à Cuzco, celui qui mène à la vallée sacrée. Tous les centres incas sont bâtis sur les hauteurs afin de pouvoir être en communication visuelle avec le suivant. On distingue les styles des constructions par l’appareillage de pierres : le style « inca impérial » est fait de grosses pierres jointives soigneusement taillées, il sert surtout aux temples et aux constructions officielles ; le style « inca provincial » est un appareillage plus grossier de pierres ; enfin le « style paysan » est la construction d’adobe et de bois. Les archéologues européens parlent plutôt d’appareillage « cyclopéen », « polygonal » et « cellulaire ». Cette typologie permet de décrire, sans induire une hiérarchie sociale ou géographique injustifiée.

Les Espagnols ont toujours installé leurs villages au pied des sites incas, dans la vallée – eau oblige, surtout pour les chevaux. Les sites incas, toujours selon Juan, sont à la fois administratifs, militaires et religieux. Là où nous sommes, c’était plutôt un grenier pour les récoltes de la vallée. Un seul bâtiment comprend trois niveaux, les deux premiers en pierres, le troisième en adobe. Dans la partie en adobe, les fenêtres sont surmontées de linteaux en bois. Juan émet l’hypothèse que « des gens devaient vivre ici car, d’habitude, il y a deux niveaux seulement pour les cérémonies ». Derrière ce grand bâtiment est construit un réservoir d’eau pour l’irrigation des terrasses par canaux. Une pierre à trou au pied du mur sert de fontaine. L’eau provient des ruisselets qui descendent de la montagne et gonflent en cas de pluie. Les architectes ont construit les murs toujours penchés de 13° vers l’intérieur par rapport à la verticale ; construire « en pyramide » est un procédé antisismique. Un bâtiment d’adobe entoure une grosse pierre « sacrée ». Elle est « huaca » parce qu’elle est grosse et affleurante ; l’étrangeté fait le sacré, le rocher est comme un os de la terre mère. La longue construction qui surplombe l’esplanade est une suite de greniers (Juan prononce « rreniés »). On pouvait avoir trois récoltes de maïs rouge par an. L’administration inca redistribuait les réserves selon les besoins de chacun et non selon le travail. Je reconnais dans l’expression le rêve du communisme que Juan a dû boire à l’université avec le lait de ses études.

Avant de partir du site, j’ai attrapé le chiot ocre et brun aux bouts des pattes blanches et je l’ai mis dans les bras du petit muletier assis sur une pierre. Je lui ai demandé si je pouvais le prendre en photo avec ; le garçon voulait bien (je n’ai pas demandé au chien). Le môme s’appelle Juan « de Tan ». Je lui ai fait répéter : « de Tan » peut s’appliquer soit au saint, soit être son nom de famille, je ne sais. « Juanito con perrito » est ma première scène de genre.

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Albert Camus et la culture

 Camus Pleiade 3

Albert Camus se faisait une conception classique de la culture. Tout vagissement humain n’était pas pour lui comme pour certains « culture », mais seulement ce qui parle à l’humanité. Ce pourquoi il avait vu le déclin inévitable d’une certaine presse, celle qui flatte les bas instincts égoïstes au lieu d’élever les esprits citoyens. Aujourd’hui, la « presse » est décatie, tuée par les grèves à répétition du syndicat du Livre, de la Poste et des salariés distributeurs. Tuée aussi parce qu’elle n’a pas su s’adapter au public et ressasse toujours les mêmes leçons, données en cercle restreint par ceux qui se piquent d’être les phares de la pensée.

Les médias sont des amuseurs, faits pour vendre de la soupe commerciale une fois attirée l’attention. Patrick Le Lay l’a parfaitement dit pour TF1. Où l’on retrouve Camus : « A une ou deux exceptions près, le ricanement, la gouaille et le scandale forment le fond de notre presse. A la place de nos directeurs de journaux, je ne m’en féliciterais pas. Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. Une société qui supporte d’être distraite par une presse déshonorée et par un millier d’amuseurs cyniques, décorés du nom d’artistes, court à l’esclavage malgré les protestations de ceux-là même qui courent à sa dégradation. » C’était hier faire le lit du fascisme, puis des injonctions communistes ; c’est aujourd’hui faire le lit de la marchandise, de la caste hors-la-loi et du tout-fric. Rien n’a plus d’importance si tout se vend au plus offrant. Les « artistes » amuseurs seraient bien plus crédibles s’ils vivaient à la cloche de bois, comme aux temps de Lautrec. Hélas ! Ils sont grassement payés pour accuser le règne de l’argent.

Même les intellos ou les économistes-professeurs, qui se parent de vertu d’autant plus qu’ils sont souvent payés par l’État, adorent le veau d’or. Camus : « Le mal n’est pas que les intellectuels se refusent au journalisme. C’est qu’ils s’y ruent et écrivent n’importe quoi pour de l’argent ou, ce qui est moins pardonnable, pour la notoriété. (…) Mais il faut plaire, paraît-il, et pour, plaire se coucher. » (Une des plus belles professions…) – c’est lui qui titre.

Se montrer, c’est déjà se vendre. Et les péripatéticiennes qui hantent les trottoirs ne sont pas moins dignes que les intello-médiatiques qui se poussent des coudes pour apparaître sur les plateaux télé. Albert Camus : « Pour la culture, la corruption et la dérision font leur œuvre. La société marchande couvre d’or et de privilèges les amuseurs décorés du nom d’artistes et les pousse à toutes les concessions. Dès qu’ils acceptent ces concessions, les voilà liés à leurs privilèges, indifférents et hostiles à la justice, et séparés des travailleurs. » (La littérature et le travail, lettre au rédac chef d’une revue ouvrière).

Et tous ces donneurs de leçons parlent « d’indépendance », « d’esprit critique », contre « l’État-spectacle »… C’est à mourir de rire.

Albert Camus, Articles, préfaces, conférences (1949-1956), Œuvres complètes tome 3, Pléiade 2008, pp. 879 et 932.

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Jules Verne, Voyage au centre de la terre

Parmi l’un de ses premiers Voyages extraordinaires Jules Verne, écrivain pour la jeunesse féru de théâtre, part explorer les entrailles du globe. Il publie son roman comme un récit, exactement un an après l’aventure qu’il date de mai 1863. Le respectable professeur d’université Lidenbrock a acheté un manuscrit d’un alchimiste islandais du XVIe siècle, Arne Saknussemm. De retour dans sa maison ancienne à pignons de Hambourg (aujourd’hui détruite par les bombes incendiaires alliées), il convoque son neveu orphelin Axel, 18 ans, pour lui faire part de sa découverte. Un parchemin crypté de runes s’en détache. C’est le début, haletant, d’une aventure sans équivalent jusqu’alors.

Jules Verne est un poète de la science. Positiviste, comme son temps, il croit dur comme fer aux découvertes et explorations. Le savoir humain n’a d’autres limites que le temps et les préjugés. Chaque pas en avant contre l’obscurantisme est une aventure de l’esprit comme de la volonté. Lidenbrock enrôle l’adolescent Axel, pourtant amoureux de la pupille du professeur, Graüben, 17 ans, et monte aussi sec une expédition vers l’Islande. Il faut près d’un mois, en ce temps là, pour accéder à l’île isolée. Le train jusqu’au Danemark, l’embarquement sur un voilier de commerce, les chevaux jusqu’au volcan éteint Snaeffels au nord-ouest de Reykjavík, enfin l’escalade, puis l’attente. Car le soleil se montre rarement au sommet du volcan entouré de glaciers. Or c’est lui qui, selon le cryptogramme, indique la bonne cheminée du volcan qui mènera au centre de la terre.

Nous sommes dans l’aventure et elle est bien menée ; dans la spéculation scientifique où les doutes comme les hypothèses sont bien expliqués ; dans le théâtre avec les trois personnages aux caractères bien tracés. Lidenbrock est un savant, donc sûr de lui et dominateur mais aussi courageux, entreprenant et résistant, ce qui n’empêche pas une certaine tendresse pour son neveu. Axel est un gamin de 18 ans, donc exalté mais encore tendre, physiquement moins fort que les adultes mais observateur et plein de vie. Hans, l’Islandais chasseur d’eiders, est un flegmatique, fidèle à son patron et à son oie apprivoisée, mais fort comme un Viking. Ces trois caractères-là se complètent.

Descendus par un jeu de cordes dans la cheminée volcanique, fort loin du sommet, ils pénètrent dans des galeries sombres, à peine éclairées par les fameuses lampes de Ruhmkorff qui produisent chimiquement de l’électricité. Ils se perdent, crèvent de soif, Axel défaille. Révisant son hypothèse, Lidenbrock rebrousse chemin pour choisir une autre voie et le génie humain permet d’obtenir de l’eau. Une cascade, qui prend toujours la meilleure pente, les guide vers les profondeurs. Axel se perd, étourdi comme un gamin. Une fois encore le génie humain via la science des sons, va permettre de le retrouver. C’est alors une mer intérieure qui s’ouvre, où les trois compagnons vont s’embarquer sur un radeau fabriqué de bois fossile. Rencontre de monstres marins du jurassique, puis d’un cimetière de squelettes de l’ère secondaire et même de l’homme fossile de l’ère quaternaire, dont Boucher de Perthes vient de découvrir les restes dans la Somme !… Pour l’aventure, il fait chaud (et Axel se déshabille), l’atmosphère est saturée de vapeur électrique qui donne une lumière diffuse.

Mais il faut bien conclure. Après cette exploration inédite, et avoir retrouvé une dague gravée aux initiales d’Arne Saknussemm, la voie qu’il indique est bouchée par un séisme. Qu’à cela ne tienne ! Les compagnons n’ont pas emporté autant de bagages sans y trouver quelques ressources. Du fulmicoton fera l’affaire : faisons sauter l’obstacle. Mais là, retournement quasi écologique, la nature ne fait pas toujours ce qu’on veut d’elle. L’explosion libère une lave qui emporte les naufragés sur leur radeau dans de vraies montagnes russes, « à trente lieues à l’heure ». Les voilà échaudés par le magma qui les pousse cette fois vers le haut. Axel ne garde comme vêture qu’un pantalon déchiré avec ceinture, ce qui permet à Hans de le retenir au bord du précipice. Car, sans le voir, ils sont projetés par un volcan à la surface !

Les voilà sur une pente, dans un paysage d’oliviers, avec la mer bleue au pied. Où sont-ils donc ? Un gamin effrayé de les voir « à moitié nus » le leur apprend : depuis l’Islande, ils se retrouvent dans les îles Lipari ! De retour à Hambourg, ils sont fêtés comme des héros et les controverses scientifiques reprennent de plus belle. Axel n’en a cure : après cette épreuve initiatique, il est définitivement adulte. N’oublions pas que Jules Verne écrit pour les adolescents de son temps. Axel épouse sa Graüben et – l’histoire ne le dit pas – ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Peut-être pas autant que les dix-neuf de cette ferme d’Islande, qu’Axel a mignoté sur ses genoux à l’aller, mais quand même.

Un film a été tiré de cette aventure en 1959 et il est aussi beau que le livre. D’abord parce que les décors fantastiques ont été bien réalisés, le carton-pâte donnant l’illusion du vrai et les canyons américains faisant très ‘centre de la terre’. Ensuite parce que le réalisateur a ajouté une intrigue entre savants qui donne du piquant policier à l’aventure. La sensualité qui couve dans le roman avec les femmes, bien plus présentes que dans le livre, s’éclate avec Axel en jeune homme athlétique (rebaptisé ici Alec) que les frottements, la chaleur et les malheurs font sortir complètement nu du cratère à l’arrivée – et devant des bonnes sœurs ! Seconde guerre mondiale oblige, le professeur Lidenbrock est renommé Lindenbrock et appartient à l’université d’Édimbourg…Pas question de filmer un héros allemand, tout le monde en devient écossais ! Quatre personnages sont ajoutés à ceux du livre : le professeur Göteborg qui va tenter de piquer l’idée à Lindenbrock, sa femme Carla qui fera partie de l’expédition (impensable aux temps victoriens de Jules !), l’oie Gertrud qui sera l’occasion de scènes filmiques, enfin le descendant Saknussemm en genre nazi régnant sur un empire de mille ans.

Il existe aussi un film d’Eric Brevig, sorti en 2008 chez Metropolitan Export. Le professeur devient Anderson, Axel rapetisse à douze ans et devient Sean, tandis que le guide islandais est politiquement et correctement transformé en bonne femme pour plaire aux minorités activistes. Autant dire que ce divertissement commercial est pour môme  ou pour faire avaler burgers et coca aux masses lobotomisées. Juste pour faire du fric avec la marchandisation d’un mythe, rabaissé au bas niveau des foules banlieusardes américaines. Seule la 3D pallie la nullité du scénario réécrit.

Ce ‘Voyage au centre de la terre’, auquel on ne peut pas croire une seconde au XXIe siècle, reste actif dans l’imagination, offrant une vision positive de la science et de l’ingéniosité de l’homme. Il donne aux jeunes l’envie de bouger et de pousser leur vie, d’explorer pour la science. Ce n’est pas là son moindre mérite. Mais mieux vaut lire le livre ou voir le film de 1959 que la merde commerciale des années 2000 !

Jules Verne, Voyage au centre de la terre, 1864, Livre de poche jeunesse 2008, 5.22€

Film de Charles Brackett, 1959, Twentieth Century Fox, avec James Mason (Lindenbrock), Pat Boone (Alec), Arlene Dahl (Carla), en DVD, 10.47€

Film d’Eric Brevig (version 3D blu ray) 2009, Metropolitan Export

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