Articles tagués : versailles

Léo Koesten, Le manoir de Kerbroc’h

Éloïse de Kérambrun est bourgeoise au foyer, épouse d’un polytechnicien de petite noblesse bretonne très catholique, directeur d’usine et souvent absent, et mère de deux ados, Margaux de 16 ans et Théodore de 14 ans. La famille très BCBG habite Versailles et part en vacances au manoir ancestral en Bretagne, le Kerbroc’h, où les grands-parents paternels tiennent à maintenir la tradition et la bienséance.

Le sel du roman est de faire craquer ces gaines, devenues insupportables aujourd’hui. La femme à la maison, réduite au rôle de servante de Monsieur et des ados, sans opinion autre que celle de son mari sur la tenue de la maison, l’éducation des enfants, la politique – c’est bien fini. Lui déclare « aimer » sa femme comme il se doit mais va batifoler ailleurs, avec Jupencuir sa secrétaire vêtue ras la moule, alors qu’elle-même n’aurait pas le droit de prendre un amant. C’est la révolte.

Madame veut son indépendance, découvrir un métier, passer le concours de professeur des écoles – autrement dit institutrice ; elle enchaîne les stages en CE1 à Versailles (gamins bien élevés, adorables) puis en Section d’enseignement général et professionnel adapté ou Segpa (ados perturbés et sexuellement avides, retardés mentaux et sociaux, en rébellion). Devant cette sortie du moule catho tradi, la fille aînée avoue vouloir baiser avec son copain Martin, son amoureux depuis la cinquième – et le fils de 14 ans coucher avec son ami Corentin, tout en refusant le dessein paternel de lui faire intégrer Polytechnique au profit d’un CAP de pâtissier !

Le mari prénommé Foucault, comme son père le grand-père, ne voit pas d’un bon œil cette révolution contre son autorité tenue de Dieu et de la coutume, sinon de la loi lors du contrat de mariage. Si les coutumes et la loi changent, pourquoi lui changerait-il ? Comme tous les mis en cause, il « réagit » – en réactionnaire : par la crispation sur ses « Zacquis » et par la violence. C’en est trop, le divorce est inéluctable même si lui comme elle ont chacun encore des sentiments l’un envers l’autre.

Quant aux enfants, c’est la baffe : le sexe, le sexe, le sexe ! Passe encore pour Margaux, elle a l’âge d’être active, même si le hors mariage n’est pas admis par l’Église ni par la précaution bourgeoise. Mais pour Théo, un fils pédé est une tache indélébile sur la lignée, la réputation et l’avenir. Tout fout le camp et un abbé est requis pour redresser l’homo illico. Sauf que la loi française interdit l’homothérapie, que le bon sens trouve aberrant de confier la tâche de redressement à un célibataire frustré trop souvent tenté par les enfants de chœur, et que la mère s’insurge carrément contre. Elle a milité contre le mariage gay avec ses relations versaillaises de la « bonne » société mais son fils la met devant la nature. Elle est d’ailleurs aidée par sa belle-mère qui trouve cette contrainte inepte. Le gay contrarié risque d’être aussi névrosé que le gaucher contrarié.

Chacun doit s’épanouir comme il est, non tel que le pater familias le veut. Ce choc des époques, ces dernières cinquante années, se révèle tout cru en ce roman jubilatoire autant que jaculatoire. Car chacun baise à couilles rabattues, Foucault en Jupencuir, Éloïse avec Sandro le prof de gym puis Richard le directeur puis Stéphane le réalisateur de films, Margaux avec Martin avant un autre, Théo avec Corentin dans le même lit. Cet élan vital et vigoureux ressoude la famille – sans le père. Pour le moment, car il arrivera peut-être à résipiscence avec le temps, lorsqu’il aura « rebondi » et se sera trouvé un nouvel équilibre – plus réaliste et mieux en phase avec l’époque.

La grand-mère Lucille divorce aussi de son mari prof de prépa qui collectionne les maîtresses et tient des fiches soigneuses sur les mensurations et performances de chacune d’elles, cachées dans la cave condamnée pour « risque d’éboulement » sous le manoir. Elle retrouve son amoureux d’adolescence Rémy et sa vocation de comédienne. Mère, grand-mère et petits-enfants forment alors une sorte de gynécée contre le pouvoir du mâle (Théo étant du côté féminin), un phalanstère égalitaire face au pouvoir hiérarchique patriarcal. L’argent n’est pas un problème car chacun va travailler : Éloïse comme instit, Margaux comme garde d’enfants, Théo comme blogueur vendant ses pâtisseries et donnant des formations payantes, Lucille avec la location de gîtes et comme metteuse en scène. Elles ont le projet de monter un spectacle au manoir racheté par la grand-mère, afin de pouvoir l’entretenir et le sauvegarder pour la lignée.

Un roman contemporain dans le vent, adoubant un « matriarcat » qui n’a jamais été qu’un mythe mais que la vertu démocratique égalisatrice peut permettre en temps de paix, avec pour objectif que chacun puisse être enfin lui-même, hors du moule religieux et social.

Léo Koesten, Le manoir de Kerbroc’h, 2023, Éditions Baudelaire, 243 pages €19,00 e-book Kindle €12,99

Attachée de presse BALUSTRADE : Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 guilaine_depis@yahoo.com

Catégories : Livres | Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Jonathan Grimwood, Le dernier banquet

Jean-Marie a 5 ans lorsqu’il est retrouvé en loques sur un tas de fumier à croquer un scarabée. On ne sait pourquoi le Régent s’est préoccupé, en 1723, de ce môme abandonné dont les parents – de noblesse d’épée – sont morts de faim faute de pouvoir « déroger ». Les paysans qui ont pillé la demeure sont pendus et le garçon, nourri, lavé et rhabillé, est envoyé à l’école. Son premier souvenir du goût est, par contraste avec le scarabée (« la douceur du fumier enrichi par l’herbe »), celui du roquefort (« aigreur merveilleusement équilibrée »).

Il faut avoir de l’estomac pour lire sans remontée de bile les recettes originales qui parsèment le récit, fait au présent et à la première personne, par celui qui deviendra marquis d’Aumout. La ressemblance avec le vrai d’Aumont est partielle, mais le récit est ici un roman historique en France par un Anglais, pas une biographie.

Le gamin va grandir, se faire un ami d’enfance, Emile, fils d’avocat roturier et à ancêtre protestant et juif ; puis un ami d’adolescence au collège militaire, Charles, futur duc de Saulx, dont il épousera la sœur, et un autre ami, Jérôme, qui aura les faveurs du roi et le fera Grand ménagier à la campagne pour les animaux du zoo trop vieux pour rester à la cour. Jean-Marie aime la vie par tous les sens. Mais le goût prédomine, ce qui lui donne un jugement sûr sur les gens, en particulier les femmes. Il les doigte pour les humer, adore le baiser et l’odeur animale.

Il vivra une existence mouvementée jusqu’en 1790 où « les barbares aux portes » de son château retiré le forceront à finir son existence – non sans avoir tenté une ultime expérience culinaire et mis un point final à ses mémoires pour la postérité : une fille à Londres, épouse d’un diplomate, un fils capitaine aux Indes, qui deviendra amiral. Entre temps, il aura cuisiné des chats et des serpents (comme les Chinois), goûté du chien, de l’alligator et du lion, sauvé sa future femme d’un loup blessé, apprivoisé un tigre, négocié la Corse à la France auprès de Pascal Paoli – qui lui fera goûter du brocciu di donna (« crémeux, avec un léger goût de thym et une pointe de citron »). L’auteur donne deux recettes aux amateurs pour bien préparer ce fromage que le divin marquis aurait bien apprécié (p.357).

Le personnage est sympathique, courageux, sensuel ; il sait aimer et se faire aimer, des filles comme des garçons. Il est aussi un brin philosophe, correspondant avec Voltaire. Mais son enfance misérable lui a appris une chose : que l’apparence ne compte pas, ni la vêture ni les titres, mais que seul compte la personne et son caractère.

La noblesse en fin de régime se croit au-dessus des autres humains et ne voit pas la rancœur qui s’accumule. La cour de Louis XV à Versailles est une prison pestilentielle où les animaux humains sont en cage et rongent leur frein, ignorant la réalité du peuple. L’âme corse lui paraît belle mais barbare avec ses vendettas séculaires et ses gamins embrigadés tout jeunes.

Le lecteur voyage dans une vie remplie et dans un pays riche par le regard inattendu et décalé de l’Anglais qui écrit, spécialiste par ailleurs de science-fiction post-cyberpunk. La grande histoire est critiquée avec ironie tandis que les personnes sont assaisonnées avec une pointe d’humour poivré (« j’ai tendance à mettre du poivre partout »).

Assez mal traduit, les virgules au hasard et les mots parfois approximatifs, mais un roman qui se lit avec bonheur et empathie.

Jonathan Grimwood, Le dernier banquet (The Last Banquet), 2013, Livre de poche 2018, 443 pages, €7.90 e-book Kindle €14.99

Catégories : Livres | Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Nous avons enfin un président

Pour la première fois depuis une génération, les Français ont enfin un président. Ni un monarque, ni un roi fainéant, ni un moi-je, ni un ectoplasme mais – après 36 ans ! – un président qui endosse la plénitude de son rôle défini par les institutions.

Les perdants ont la défaite amère et la critique aussi facile que leur impéritie : sans évoquer les socialistes « minables » (selon le mot de l’un d‘entre eux), le Mélenchon qui critique le pouvoir monarchique n’avait pas de telles pudeurs de vierge effarouchée lorsqu’il était attaché à l’équipe Mitterrand… Et que serait le pouvoir Mélenchon s’il avait gagné ? Un « coup d’Etat permanent » ? Le modèle caudillo du Chavez vénézuélien est-il plus légitime, dans l’histoire française, que le modèle du président gaullien ?

Emmanuel Macron se dit jupitérien. Que n’a-t-on pas glosé dans les chaumières médiatiques, qui n’ont pas grand-chose en ce moment à se mettre sous la dent ! Et avec l’ignorance qui les caractérise, se précipitant pour « commenter » l’affirmation (gratuite) d’un collègue qui dégaine le premier – sans vérifier. Qui a lu la Constitution de la Ve République avant de gloser ? Le président de la République surgit au titre II, bien avant les autres pouvoirs. De Gaulle l’avait voulu ainsi, face à la déliquescence du fonctionnement de la IVe République et l’incapacité de ses institutions à gouverner.

Le président de la Ve « arbitre » pour assurer « le fonctionnement régulier des pouvoirs publics » et « la continuité de l’Etat ». Il est donc de son domaine – jupitérien – de se préoccuper de la réforme des institutions pour qu’elles fonctionnent mieux (avec moins d’élus et plus de moyens) et plus régulièrement (avec des mandats limités pour renouveler les effectifs), sans remise en cause par l’extrémisme, le populisme, le terrorisme, voire la guerre civile (la continuité de l’Etat).

Concernant le Congrès, s’il est à Versailles ce n’est pas par tropisme de roi-soleil, mais parce que c’est le seul endroit proche de Paris où la salle est assez grande et assez sécurisée pour accueillir les quelques 900 parlementaires en plus des organisateurs. Mitterrand lui-même ne s’était pas interdit de convoquer à Versailles certains sommets internationaux, pas plus que Hollande de convoquer le Congrès pour sa proposition de déchéance de nationalité. Quant à son rôle, « il peut prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en Congrès » (article 18). Quant au recours au référendum (art.11), la dissolution de l’Assemblée (art.12), les pouvoirs exceptionnels (art.16), la saisine du Conseil constitutionnel (art.54), la nomination de trois de ses membres (art.56) – ce sont ses seuls pouvoirs souverains : TOUT LE RESTE doit être contresigné par le Premier ministre.

Voilà pour la forme, que des critiques faciles de perdants ou d’inactifs le cul sur leur chaise – que les doigts au clavier démangent pour « commenter » frénétiquement tout ce qui survient – ridiculisent sans réfléchir un instant, tout à leur tête de linote. Le style a pu être soporifique : mais pourquoi écouter de bout en bout ? Pourquoi ne pas en exprimer plutôt la substantifique moelle, sur l’exemple de Rabelais ?

Sur le fond, moins de parlementaires ne fourniront guère d’économies – si des moyens supplémentaires leurs sont donnés. Mais cela implique un recentrage sur l’essentiel : ne faire que la loi (sans les textes de circonstance), faire mieux la loi (sans ces détails scabreux ou ésotériques des amendements surajoutés), dans le sens de l’intérêt général des Français (et non de l’intérêt partisan des élus).

En ce sens, moins de parlementaires signifie de plus grosses circonscriptions, donc un redécoupage. Evidemment manipulable… A l’opposition et à la diversité politique de s’assurer que la manipulation ne soit pas effective. Mais de plus grosses circonscriptions accentuent aussi le penchant des majorités au détriment des minorités – et cela est excellent contre l’extrémisme. Pour compenser, on assure « une dose de proportionnelle » – mais les détails techniques et l’ampleur de la « dose » sont à examiner. Celle introduite sous Mitterrand (et annulée depuis) n’a pas fait la preuve qu’elle était bénéfique.

Quant au fonctionnement du gouvernement, il est très clair dans la Constitution que le Premier ministre dépend du président. Il est moins légitime que lui, puisque nommé par lui (et pas par le suffrage universel) parmi les partis majoritaires à l’Assemblée. Macron veut travailler avec (l’ex-) droite ET (l’ex) gauche. Seuls les extrémités des deux camps se sentent exclues mais les Français approuvent, soit par leur vote, soit par leur abstention massive (qui est une façon de laisser faire).

Les petits esprits sont désorientés car ils n’ont plus leur boussole du Bien et du Mal, ils sont « libres », donc perdus ! Tant pis pour eux : la démocratie est un effort de citoyens responsables, pas un refuge pour losers infantiles.

Macron ne devrait pas être un machiavélien qui met en rivalité les jeunes loups pour décider souverainement tout seul, comme Mitterrand. Ni un je-m’en-foutiste qui aimait gagner mais surtout pas gouverner comme Chirac. Ni un faiseur d’opinion entraînant les médias (qui, au fond, ont adoré ça) sur un événement par jour – sans le plus souvent que les actes ne suivent, surtout vers la fin, comme Sarkozy. Ni un lymphatique pseudo-normal qui ne sait pas décider, préférant les confidences sur l’oreiller à ses multiples maitresses ou sur les coussins du canapé à ses multiples journalistes privilégiés, comme Hollande – l’anti-modèle absolu, le pire président de la Ve République à ce jour.

Ce que fera Emmanuel Macron, nul ne sait, mais le cap est dessiné, la répartition des rôles réalisée, les réformes annoncées. Les Français qui se sont abstenus ont raison : attendre et voir.

Catégories : Politique | Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Exposition 14-18 au Sénat

senat expo 14-18 excelsior affiche

Jusqu’au 22 juin, le Sénat organise à l’Orangerie du jardin du Luxembourg une exposition gratuite de 120 photographies d’époque, prises par les journalistes de l’Excelsior durant la guerre 1914-1918. Ces photos sont numérisées par la Parisienne de photographie, dans le cadre d’une délégation de service public.

senat expo 14-18 excelsior entree

Dans la grande salle aérée et lumineuse où dorment les orangers des sénateurs durant l’hiver, les photos noir et blanc, tirées en grand format et légendées de façon précise, donnent une image de la grande guerre.

senat expo 14-18 excelsior salle

Une image seulement, très consensuelle avec populo ébahi, victoires alliées des avions abattus et zeppelins capturés…

zeppelin capture bourbonne les bains 1917 senat expo 14-18 excelsior

… ramadan des mobilisés arabes de l’armée française…

ramadan 1917 senat expo 14-18 excelsior

…et décoration des Sénégalais. Il y a même une photo de travailleurs chinois.

medaille militaire aux senegalais 1917 expo 14-18 excelsior

On dirait le monde contre l’Allemagne – déjà – bien avant le nazisme. Du traité félon « de Versailles », aucun mot, les badernes moustachues qui paradent pour la victoire sont responsables mais, selon l’habitude socialiste, pas coupables. Un avion abattu rue d’Assas à Paris est (quand même) allié. Il n’y a pas eu que des victoires, mais il faut chercher.

chute avion rue d assas paris 1917 senat expo 14-18 excelsior

Les soldats russes (pas encore soviétiques) débarquent à Marseille, accompagnées de leur mascotte, un gamin d’une douzaine d’années…

troupes russes a marseille avec mascotte 1916 senat expo 14-18 excelsior

Pétain nous est même présenté arpentant les avenues de Metz à cheval. Le « père la victoire » a pourtant bien mal fini…

petain a metz 9 novembre 1918 senat expo 14-18 excelsior

Pas de cadavre, sauf un Allemand (bien fait pour lui semble montrer « la presse » patriotarde). Les Français ne sont montrés que lisant le journal, bâtissant la cagna, tirant au canon de 75 ou de 120, se faisant soigner. Ils ne meurent jamais ? Jamais en photo en tout cas, malgré les « 1.4 millions de morts militaires » comme l’indique une notice.

cadavre allemand senat expo 14-18 excelsior

Et ils attendent les Américains, dont les premiers débarquent en 1917 à Saint-Nazaire.

premier navire americain st nazaire 1917 senat expo 14-18 excelsior

Les civils subissent – comme d’habitude – mais c’est amplifié par la propagande : les « gothas » bombardent Paris, flanquant une bagnole au trou.

attaque des gothas 8 mars 1918 senat expo 14-18 excelsior

On protège les monuments, même les enfants inventent de nouveaux jeux avec masque.

protection des monuments contre raids aeriens porte st denis 1917 senat expo 14-18 excelsior

Une exposition à voir, mais vite vue. Elle vaut pour la qualité des photos, jamais ressorties des archives depuis un siècle. Mais elle est limitée, patriotarde, vue du « bon » côté (qui a gagné). Il ne s’agit en rien d’une illustration de « la » guerre de 14-18, mais de quelques moments qu’on dirait choisis par des bisounours, tellement l’image qu’on en retire est pâle, édulcorée, de synthèse.

autos requisitionnees invalides 1914 senat expo 14-18 excelsior

Quand il fait trop chaud au jardin du Luxembourg, un détour par l’Orangerie permet d’ajouter un peu de culture à la nature ambiante. Un peu seulement, bien insuffisante et très politique, orientée consensus socialiste pour 2014, mais le livre de Jean-Noël Jeanneney, Jours de guerre (1914-1918) – Les trésors des archives photographiques du journal Excelsior, permet peut-être d’aller au-delà de cette mièvre apparence.

transfert cendres soldat inconnu 28 janvier 1921 senat expo 14-18 excelsior

Et l’expo va même jusqu’au 28 janvier 1921, où les cendres du « soldat inconnu » sont transférées sous l’Arc de triomphe.

D’autres document d’archives numérisés sur le site du Sénat : 1914-1918 : la Grande Guerre vue du Sénat, procès-verbaux et rapports des commissions

Catégories : Politique | Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,