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Histoires d’outre-tombe de Freddie Francis

« Cinq âmes en transit » est le sous-titre de cette suite de contes gothiques des années 1970, tirés des Contes de la crypte parus dans les magazines américains des années cinquante. Il y a constante référence à la mort, des cercueils, des croix, des cimetières, des moines. Justement, les visiteurs férus de frôler le destin aiment à visiter les souterrains des monastères. En arpentant l’un d’eux, à la suite du gardien qui les presse de rester groupés au risque de se perdre… les voilà perdus.

Au sens métaphysique du terme : « vous êtes perdus ! » Un passage emprunté par les cinq derniers en habits de ville, comme sortant du salon ou du bureau, aboutit à une impasse. Celle de l’éternité. Un moine à la coule brune trône sur un siège sculpté dans la roche en forme de tête de mort. Face à lui, cinq plots de roc émergent, un pour chacun. Ils sont priés de s’asseoir. Plus aucune sortie, la porte de pierre s’est refermée avec un bruit sourd. Ce qu’ils font ici ? Prendre conscience. De ce qu’ils sont, de ce qu’ils ont été, de ce qu’ils resteront éternellement. Car nous sommes aux antichambres de l’enfer.

A chacun de se dévoiler, de révéler à tous – et à lui-même – son inconscient. Fini le déni ! La mort est l’instant de vérité, l’ultime, celle qu’on n’a pas voulu voir durant toute sa vie. Les chrétiens et les bourgeois manient le déni avec maestria, sur l’exemple de Pierre qui nia trois fois le Christ, pourtant son seigneur – qu’il disait. S’ils sont là, c’est qu’ils sont tous des monstres malgré leur apparence civile et respectable.

La première à être sollicitée de se révéler est une femme (Joan Collins). Elle a tout simplement tué son mari le soir de Noël d’un coup de tisonnier, on ne sait pourquoi, par ennui peut-être, et s’est retrouvée (ironie du destin) aux prises avec un psychopathe évadé d’un asile déguisé en père Noël. Il embobine sa petite fille et attire la mère derrière les rideaux avant de l’étrangler avec une lourde jouissance – instrument du destin. Voilà pourquoi elle est morte et se retrouve ici, portant sans vergogne la broche marguerite en opaline que son mari lui offrait pour Noël. Ne jamais faire confiance à une femme, elle n’y connaît rien en meurtre.

Le second est un jeune homme (Robin Phillips), fils de famille et fils unique, imbu de son rang et de sa propriété, que son père regarde avec indulgence au lieu de l’élever. Il déteste son voisin d’en face, pauvre jardinier de la commune veuf (Peter Cushing), dont les seuls plaisirs sont de recueillir les chiens errants et de donner des jouets aux enfants. Pourquoi les attire-t-il – au vu et su de tout le monde ? La paranoïa du bourgeois est celle d’aujourd’hui : le sexe soupçonné, des réseaux sociaux pour se dédouaner, la rumeur malveillante. Le fils de famille riche commence une campagne de diffamation pour faire partir le vieux, pourtant à deux ans de sa retraite et qui a toujours vécu dans sa maison. Il fait croire que les chiens ont déterré les roses du voisin, objets de ses soins précieux (alors que lui y est allé de nuit), reçoit pour le thé la bonne société du voisinage afin d’instiller le doute chez les mères sur les intentions perverses supposées du solitaire envers les enfants, envoie une suite de lettre de saint Valentin injurieuses en le pressant de s’en aller. Le vieux, privé d’épouse, de chiens, d’enfants, de boulot, de relations sociales, se pend. Bel exemple de christianisme bourgeois que ce harcèlement communautaire ! Il ira en enfer direct, puisque l’enfer existe, selon sa croyance. Un an après, à la saint Valentin, le vieux sort de sa tombe pour aller se venger.

Le troisième est un homme d’affaires impitoyable qui aime le risque et a perdu. Il est ruiné. Rentré chez lui, il annonce à son épouse (Barbara Murray) qu’ils doivent vendre leur collection de meubles, de tableaux et d’objets d’art rapportés de leurs voyages. Elle avise une statuette de jade achetée dans une boutique obscure à Hongkong et s’aperçoit qu’une inscription est gravée (en anglais!). Le propriétaire de la statue peut faire trois vœux. La conne s’empresse d’en faire un sans réfléchir, redevenir riche. L’associé de l’homme d’affaires lui téléphone à ce moment-là pour lui dire de revenir tout de suite au bureau, une grande nouvelle l’attend. Pressé, fébrile, il prend son coupé sport rouge et file sur la route. Un motard tout en noir le suit comme le destin et c’est l’accident : il meurt. Sa femme affolée s’empresse de faire un autre vœu tout aussi peu réfléchi : qu’il revienne. Les croque-morts apportent justement son cercueil. Oui mais qu’il redevienne exactement tel qu’il était avant l’accident et qu’il vive désormais éternellement, exprime en troisième vœu tout aussi con la femme. Sauf que, juste avant l’accident, il a eu une crise cardiaque… Il est désormais embaumé et – à nouveau vivant – souffre atrocement (et pour l’éternité) des acides qui lui brûlent en permanence le corps. Ne jamais faire confiance à une femme, elle n’y connaît rien en affaires.

Le quatrième est un mari adultère qui quitte un soir sa famille pour raisons professionnelles, dit-il. Il embrasse ses enfants petits, une fille et un garçon comme il se doit, et prend sa voiture. Il file droit chez sa maîtresse qui l’attend avec ses valises ; elle a fait déménager son appartement. Mais il est fatigué, elle lui propose de conduire la grosse Jaguar MK2 aux quatre phares de calandre. Il rêve qu’ils ont un accident par la faute de sa maîtresse qui fonce droit sur un camion dont les phares l’hypnotisent ; en lui faisant donner un coup de volant, il envoie la voiture dans le décor et se retrouve mort. Il s’éveille brusquement pour s’apercevoir qu’il est encore dans la voiture et qu’il s’est assoupi. A ce moment, les phares d’un camion, le coup de volant, etc. A nouveau mort, il parvient jusqu’à l’appartement de sa maîtresse, désormais vide, mais s’aperçoit qu’elle est revenue, avec tous ses meubles. Il sera éternellement sujet à revivre ces moments où il a gravement fauté contre la morale, la famille et la société. Ne jamais faire confiance à une femme, elle n’y connaît rien en amour.

Le cinquième et dernier est un ancien major (Nigel Patrick), embauché comme directeur d’hôpital pour les aveugles exclusivement mâles. Il n’y connaît rien en aveuglement mais a la certitude de bien connaître les hommes. Qu’il croit. Il impose désormais des restrictions pour faire des économies : moins de nourriture, plus de chauffage passé 21 h, moins de couvertures. Les habitués râlent, d’autant que le directeur se goberge, mais son chien-loup les tient en respect. Lorsqu’un aveugle meurt, de faiblesse et de froid, c’en est trop. Les autres décident de rendre au mauvais dirigeant la monnaie de sa pièce. Ils séduisent le chien avec des morceaux de bacon dont chacun donne une tranche pour l’emmener à la cave et l’enfermer dans une cellule, puis font irruption chez le directeur, le maîtrisent et l’entraînent dans la même cave, où il est enfermé lui aussi. Commence alors une activité aveugle derrière la porte. C’est tout un système de cages qui est bâti à force de scie et de clous. Au final, le directeur repu est livré au chien rendu fou par des jours de faim. Exactement le sort qui l’attendait en affamant les malades.

Deux histoires d’hommes peu reluisants et trois histoires délicieusement misogynes de femmes peu futées. Tout le sel de l’ambiance chrétienne anglo-saxonne dans ces contes édifiants au seuil de la mort. Décédé à Londres en 2007 à 89 ans, Freddie Francis le réalisateur a été un spécialiste des adaptations de Comics américains des années cinquante qui font une satire de la société puritaine et affairiste du temps sous forme d’histoires d’épouvante en bandes dessinées. Appât du gain, trahison, avarice, égoïsme sont impitoyablement vengés comme s’il existait une Justice immanente. La Morale est sauve, l’Illusion aussi.

DVD Histoires d’outre-tombe (Tales of the Crypt), Freddie Francis, 1972, avec Ralph Richardson, Joan Collins, Peter Cushing, Ian Hendry, Richard Greene, ESC editions 2022, 1h32, €27,22 e-book Kindle €7,99

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Religions poisons

Tuer au nom de Dieu, est-ce « religieux » ? Ne serait-ce pas plutôt banalement tribal, bien loin des justifications métaphysiques ? Dieu, s’il est, n’a nul besoin de petits cons pour se manifester. Il a l’éternité, la puissance et la gloire, bien plus que les adolescents immatures qui prennent le couteau en son nom et usurpent le droit de vie et de mort. Allah est un prétexte, d’autant que ce n’est pas Lui qui est caricaturé mais son Prophète : un homme, même pas le messager de Dieu qui est Djibril, l’archange, mais seulement le dépositaire d’une vision. « Tu ne te feras pas d’idole » est pourtant un commandement aux croyants et adorer un homme plutôt qu’Allah est idolâtre : « il n’est de Dieu que Dieu ». Mahomet n’est pas Jésus que les chrétiens ont eu la subtilité de faire Dieu en seconde personne (mystère de la foi). Mahomet était un illettré inspiré au désert, récite-t-on. Mahomet peut donc être représenté et critiqué. Il n’est pas Allah le Tout-puissant mais un bédouin empêtré dans ses déterminations familiales et tribales, dans son époque archaïque et sa volonté politique de s’imposer.

Mais à quoi bon tenter de mettre une quelconque rationalité dans « la foi » ? Toute croyance est par essence irrationnelle, agissant sur les pulsions de mort ou de vie, sur la peur et l’au-delà, sur les émotions d’amour ou de haine. Dieu n’est qu’un paravent commode, un masque pour ses propres turpitudes, une justification à ses propres péchés – déjà pardonnés parce que commis en Son nom. C’est à la fois stupide et inique, d’un orgueil individualiste incommensurable, mais c’est ainsi.

Toutes les religions sont des poisons

Ni les Grecs, ni les Romains ne tuaient au nom de Dieu comme le rappelle Voltaire dans son Traité sur la tolérance. Les trois religions monothéistes du Livre sont particulièrement autoritaires, machistes, misogynes, considérant le Père comme l’absolu, sur l’exemple divin, la femme et ceux qui ne croient pas comme impurs et inférieurs. Parmi les trois, le christianisme, après saint Paul, exècre la chair, la sexualité et l’ici-bas. Son idéal est l’abstinence – et rejoindre l’au-delà au plus vite. Mais il a su entrer progressivement dans le siècle en s’émancipant de l’Eglise, ce modèle du parti communiste selon Lénine. Aujourd’hui, la foi chrétienne peut être militante, elle est surtout intime, ne mélangeant pas Dieu et César, selon les mots du Christ. Rien de tel en islam, croit-on ; or c’est faux selon les historiens de la revue L’Histoire, aux musulmans de retrouver les interprétations historiques de leur religion qui permette de s’adapter au monde sans chercher à le convertir en ce qu’ils voudraient qu’il fût, avec l’intolérance de l’orgueil – ce péché capital. L’Ancien testament, à l’origine des trois religions monothéistes, commande d’aimer son prochain comme soi-même – mais pas seulement le prochain dans la même foi : cela est ethnique, xénophobe, raciste ; cela exclut les autres, tous ceux qui n’ont pas la même foi. La seconde table de la Loi offerte à Moïse par Jéhovah en haut de la montagne, commandait « tu ne tueras point » ! La dérive de l’islam est-elle à ce point mortifère qu’elle en arrive à adorer l’inverse du commandement divin ? Les islamistes seraient-ils voués à Sheitan plutôt qu’à Allah ?

Islamisme n’est pas islam

Les Juifs ont eu leur Merah, les bobos leur Bataclan, les flics leur Kouachi, les catholiques leurs attaques d’églises, (à Rouen, à Nice), les journalistes leurs martyrs Charlie, les profs leur saint Paty… Faudra-t-il que les « associations » et les extrémistes de gauche soient touchés à leur tour pour qu’ils prennent enfin « conscience » de la réalité ? De place en place, tous les groupes en France sont victimes du fanatisme islamiste. Une dérive radicale et politique de l’islam, une secte particulière qui veut s’imposer ici-bas hors son lieu de naissance géographique et historique. Les islamistes sont les ennemis du genre humain – sauf des convertis à leur fanatisme. C’est un mécanisme habituel à toute secte que d’exclure tous ceux qui ne pensent pas comme eux et d’en faire des sous-humains à éradiquer par le fer et par le feu sans rémission possible. Ainsi des cathares sous l’Inquisition, des huguenots sous le roi catholique, des catholiques pour les dominants protestants irlandais, des Arméniens pour les Turcs, des koulaks pour les lénino-staliniens, des Juifs pour les nazis, des Palestiniens pour les Israéliens, des citadins pour les polpotistes, des Hutus pour les Tutsis, des Rohingyas pour les Birmans, des Tibétains, des Ouïgours ou des démocrates pour les Chinois, de la gauche « liberal » pour les trumpistes républicains, et ainsi de suite. Quand comprendra-t-on, en France, que l’islamisme n’est pas tout l’islam – même s’il en fait partie – et qu’il faut le combattre aussi résolument que l’antisémitisme ou le racisme ? Car le commun de tout cela est la HAINE des autres, l’anti-fraternité affirmée.

Laïcité n’est pas droit de blesser

Mais il faut noter que la « laïcité » devient chez certains une quasi-religion, comme notre époque aime à en créer, tels l’écologisme ou le féminisme. Laïcité signifie neutralité, pas imposer sa propre loi au détriment des autres. C’est ainsi que répéter des caricatures de Mahomet alors que l’on sait pertinemment que cela va déclencher l’ire des musulmans (pas tous intégristes), peut s’apparenter à de la provocation, voire à une incitation à la haine (religieuse ou raciale) : en ce sens, certains gauchistes n’ont pas tort. L’antisémitisme est condamné, pas l’anti-islam – bien que les Arabes soient des sémites. Ce pourquoi il faut soigneusement distinguer l’islam comme religion de l’islamisme comme dérive sectaire politique. Le professeur Paty, dans son cours, a-t-il pris soin de neutralité en évoquant la liberté d’expression ? A-t-il montré en même temps que celles de Mahomet des caricatures du pape, du grand rabbin, des patrons et des écolos, des bourgeois et des féministes ? C’est cela la neutralité laïque, pas taper seulement sur les plus ridicules. Seule la comparaison, la mise en équivalence, permet de neutraliser la charge passionnelle de l’objet d’étude pour le soumettre à la raison. La distance est indispensable pour démonter le mécanisme de la caricature, de la moquerie, du rire qui libèrent parce qu’ils font réfléchir. Ainsi la caricature de l’islamiste qui « se fait sauter en public » est-elle plus profonde que la copulation affichée ne parait car il y a un orgasme de tuer, une montée au septième ciel de se prendre pour Dieu lui-même ici-bas.

Le droit contre le fait

Le simple principe de précaution – inscrit dans la Constitution et si souvent revendiqué par ailleurs – DOIT être appliqué contre l’islamisme et les islamistes. N’en déplaise aux naïfs qui croient au bon sauvage, aux idéologues qui croient les musulmans victimes, forcément victimes, et aux gens-de-gauche issus de la candeur chrétienne pour qui il faut toujours tendre la joue gauche et battre d’abord sa coulpe.

Que faire de raisonnable ? être vigilant envers ceux qui tiennent des propos sur les réseaux ou en public, ne tolérer aucun écart à l’obligation de débattre – de tout – ni laisser errer l’idée de lois « supérieure » aux lois fondamentales de la République. Mais aussi ne pas encourager l’islamisme en traitant ses adeptes en pauvres victimes. Si les immigrés algériens, maliens, pakistanais, tchétchènes, tunisiens sont venus en France, n’est-ce pas pour l’aura de liberté et de prospérité d’un Etat-providence ? Il ne faut pas vanter « le paradis français » ni « l’entreprise France » si l’on n’est pas capable d’intégrer et de développer chacun de ceux qui frappe à la porte. Intégrer signifie aussi ne pas offenser volontairement par la répétition de caricatures qui blessent. Or les postulants à l’intégration sont trop nombreux : il faut donc plutôt les aider à rester dans leurs pays respectifs plutôt que d’exporter la guerre avec l’armée française au Mali, en Libye, en Irak, en Syrie – ou des armes. Donc ne pas soutenir inconditionnellement les Etats-Unis belliqueux et éviter la lâcheté diplomatique au nom des intérêts trop étroitement économiques : la fermeture temporaire des frontières européennes à la Turquie serait un signe majeur pour faire baisser d’un ton le vaniteux qui ne se sent plus.

Une population ne peut guère intégrer plus de 10 à 12% d’allogènes à la fois sans se sentir déstabilisée. Pourquoi le dénier sans cesse ? Combien de morts faudra-t-il en « victimes collatérales » pour obéir à ce Grand principe inique qu’il faudrait accueillir sans conditions toute la misère du monde ? Pourquoi ne pas dire que les banlieues immigrées ne sont pas uniquement ces ghettos délinquants que les médias pointent mais des sas favorisant l’intégration ? Qu’a donc fait d’efficace pour la sécurité l’ineffable Hollande qui se mêle aujourd’hui de donner des leçons ? Si le droit est un obstacle, il faut le changer. S’il est mal appliqué, qu’on s’en donne les moyens. Si les « droits de l’Homme » et la Cour européenne empêchent, redéfinissons ces droits correctement.

Les droits de l’Homme ne sont un obstacle que pour ceux qui ne veulent surtout rien faire

L’article 2 de la Déclaration des droits n’évoque-t-il pas l’intégralité de ces « ces droits (qui) sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression ». Oui, « la sûreté » est un droit de l’Homme, vous avez bien lu. Et les « droits de l’Homme » ne sont-ils pas soumis au temps de guerre ? Or l’islamisme a déclaré la guerre explicitement, et il ne cesse de tuer. Traitons ses combattants en ennemis de guerre et non en citoyens ayant tous les droits.

Rappelons que les islamistes ne sont que quelques milliers répertoriés en France et que les quelques 10 à 12% de musulmans français ou résidant sur le sol français ne sont pas tous islamistes, loin de là. Des voix commencent à s’élever chez les croyants en l’islam qui n’ont aucun problème avec la République. Ils sont trop timides par peur des représailles de leurs « frères » radicalisés mais ils existent. Qu’attend-t-on pour expulser vers la Turquie, si nationaliste et grande gueule, les islamistes du parti du président qui prêchent encore dans les mosquées ? Pourquoi devrions-nous tolérer la haine en notre propre sein ? La fermeté d’action et l’équanimité des propos sur les valeurs de notre pays sont les seuls remparts à la force, Munich nous l’a amplement montré, même si la gauche a préféré se coucher en 40 sous Pétain.

« Art. 5 : La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société », dit la Déclaration des droits de l’Homme (préambule de notre Constitution). Alors quoi ? « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, dit Sénèque. C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles » Lettres à Lucilius, Livre XVII, Lettre 104.

Osons donc !

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Benoit Lhoest, L’amour enfermé

Honte à l’Eglise qui a trahi le message du Christ dans ce qu’il avait de plus universel : l’amour ! Aimer son prochain commence à la prochaine, la femme, la moitié de l’humanité, et sa moitié dans le couple.

Comme le montre l’auteur, l’amour a été enfermé dans la France du XVIe siècle. « Depuis que le christianisme s’est imposé comme référence du monde occidental, il n’a cessé d’instituer, comme l’un des piliers de sa morale, une haine féroce à l’égard de la sexualité. Cause de désordre dans la société, écran corporel éphémère entre l’âme immortelle et Dieu, passage étroit entre la nature et la culture, entre l’animal et l’homme, compromise dans le règne de la mort autant que du péché, elle aura été évacuée par l’Eglise mais aussi par le courant mystique dominant au XVIe siècle : le platonisme » p.242.

Aujourd’hui, les choses n’ont pas changé en doctrine : le cardinal Ratzinger ne dit rien d’autre. En 585, la concile de Mâcon a « mis en doute l’appartenance de la femme à l’espèce humaine et il fallut des semaines de discussion pour qu’elle y fût maintenue » p.28. Eve la tentatrice, issue d’une côte d’Adam, lui est seconde et non son égale ; elle est réputé mue par une lubricité foncière qui a rendu l’homme mortel en le chassant du paradis, qui l’épuise par ses exigences sexuelles incessantes et le détourne de l’amour dû à Dieu, donc du Salut. Pis-aller venu de Paul et de Matthieu, juifs rigoristes en phase avec leur milieu et leur temps, le mariage a pour seule justification la perpétuation de l’espèce et le nombre de nouveaux croyants. Mais la virginité et le célibat clérical lui sont infiniment supérieurs. Le coït est décrit selon des métaphores animales. Il abaisse l’homme et doit être canalisé, discipliné et encadré par l’Eglise qui, seule, sait ce qui est bon pour le pécheur. La contraception est interdite pour des raisons démographiques (« croissez et multipliez ») mais aussi parce qu’elle évoque adultère et prostitution, un hédonisme haï du clergé qui a dû faire vœu d’abstinence. Ce que je ne peux accomplir, que personne ne l’accomplisse, sauf par répugnance en fermant les yeux et en se bouchant le nez.

Le mariage est un contrat et une tyrannie, la femme est vendue avec sa dot et soumise à son mari comme le sujet au roi et le roi à Dieu. L’amour n’est surtout pas la question, l’érotisme, si présent dans le monde païen, est ignoré et méprisé, culpabilisé par une longue liste de péchés à confesser. La seule technique admise pour copuler est celle dit fort justement « du missionnaire », le mâle sur la femelle et qui la défonce pour lui planter sa graine, tout comme le soc perce la terre pour y mettre le blé. Onanisme, lesbianisme et homosexualité sont bien-sûr condamnés et interdits car stériles (« contre-nature ») et donnant du plaisir illicite (qui détourne du seul amour dû à Dieu). Cette tyrannie cléricale, sociale et parentale empêchait à l’avance toute espèce de relations authentiques entre les êtres et a entaché l’amour de culpabilité. Jamais ce doux sentiment n’a pu devenir une valeur à vivre au quotidien, permettant par une sexualité rassasiée et épanouie, cet amour universel du prochain prôné par le Christ.

Au contraire, cet « enfermement névrotique » (p.241) dans le mariage surveillé a engendré de nombreux cas d’impuissance, expliqués « par un complexe de castration dû à une peur de la sexualité rendue fatale par le rigorisme du discours religieux » p.86. Les seules soupapes admises étaient sous le signe de la violence émissaire : les fêtes, charivaris et inversions carnavalesques une seule fois l’an. Les « sorcières », vieilles, seules et laides, qui soignaient par la nature et non par les prières bibliques, représentaient le Diable, l’envers de l’idéal. Il était nécessaire de les pourchasser et de les éradiquer, notamment par le feu ou l’eau, qui purifient. Le paroxysme de ce délire clérical a eu lieu entre 1560 et 1630. La société du XVIe siècle était misogyne et inégalitaire, imposant l’esclavage du « sexe faible », « un monde de terreur et d’idéologie où la répression sexuelle et morale fait naître les pires fantasmes, les pires pulsions sadiques dans les esprits de milliers d’individus qui, jusqu’au bout, croient servir la vérité » p.126.

L’amour « courtois » a été une réaction d’Oc à ce délire idéologique de l’Eglise officielle, royalement catholique et papiste. Il a inversé toutes les valeurs admises – mais seulement dans l’idéalisme, revivifiant Platon. Il s’agissait de s’éprendre d’une femme mariée, de tenir cet amour secret, de la servir comme un vassal, sans espérer autre chose qu’un entre-deux de chair et d’esprit, un baiser chaste issu de l’organe de la parole et du souffle. Stérile, individualiste, porteur de désordre mental, ce néoplatonisme prolongé par Ficin a été « la première tentative pour arracher l’amour des griffes de la douleur et de la mort » p.138.

Il a fallu attendre deux siècles, le libertinage du XVIIIe, pour que la sensualité reprenne ses droits, que la femme soit admise comme une personne à qui parler et que l’on peut séduire au lieu de la dominer en soudard. Il a fallu attendre deux autres siècles pour que la « morale » rigoriste et victorienne issue de l’Eglise et adoptée avec enthousiasme par les bourgeois austères qui se piquaient de vertu, faute de naissance, lâche les mœurs. Mais elle persiste sous prétexte « d’hygiène », de santé mentale, de vitupération du laisser-aller hédoniste, d’éducation à la discipline, voire aux menaces mortelles du sida. Mai 68 et le féminisme ont à peine « libéré » l’amour, créant des injonctions nouvelles en place de celles de l’Eglise et de la morale bourgeoise.

Nous ne sommes toujours pas sortis de la doxa millénaire de l’Eglise, renforcée par l’essor des sectes croyantes américaines qui essaiment dans le monde entier et répandent leur morale via les films et les séries télévisées, par le renouveau rigoriste des autres religions du Livre qui surveillent et punissent toute déviance aux préceptes du Coran ou du Talmud, et même par les psychiatres du politiquement correct qui crient au « traumatisme » et prônent « la normalité ». Le « nu » (même le sein féminin ou le torse masculin) est banni sur Internet sauf dans la pub et le sport, de moins en moins présent au cinéma et « signalé » comme offensant dans les blogs et sur le fesses-book – pourtant au départ créé pour évaluer les filles du campus. Alors que « le naturel » est encouragé par souci d’harmonie avec l’environnement, la « nature » reste niée dans l’humain : pour être mentalement cohérent il y a encore du travail à faire !

Benoit Lhoest, L’amour enfermé – amour et sexualité dans la France du XVIe siècle, Orban 1990, Le grand livre du mois 2000 (sur Amazon), 292 pages, €13.99

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Pierre Drieu La Rochelle, Blèche

pierre drieu la rochelle blecheBlèche est une femme. Son nom rime avec brèche-dent et dèche sèche, une rousse, aux incisives qui mordillent la lèvre et une mousse sur la nuque. Rousse comme les créatures du diable chez les cathos, faible de constitution comme toutes les pâles et possédée de désir comme toutes les femmes, blèche est un mot qui veut dire veut dire mou et faible de caractère en vieux français ; on dirait un Klimt chlorotique. Blèche est une secrétaire qui tape les manuscrits de l’auteur qu’elle voudrait bien se taper sans oser le demander. Blèche n’est pas mère et si elle a un amant, c’est un pierrot lunaire, déjà marié qu’elle voit épisodiquement. Le personnage qui dit « je » mais qui n’est pas l’auteur la soupçonne d’avoir piqué deux boucles en or et diamants que sa femme lui avait données pour pouvoir voyager.

Car Blaquans est dans sa garçonnière, rue Chanoinesse juste derrière Notre-Dame. Journaliste politique dans un canard catholique dans lequel on reconnaît L’Action française, il fait le mercenaire sans  vraiment croire les idées qu’il défend sur « les grands fantômes : la France, l’Église, le Communisme » (I.V). Mais position sociale oblige, il est obligé de travailler au lieu de se consacrer tout entier à l’écriture. Pour faire un « livre », il reprend donc sa collection d’articles qu’il tente de relier par une préface. D’où l’engagement de Blèche comme dactylo, la disparition des bijoux, le soupçon.

klimt judith

Pierre Drieu La Rochelle s’essaie ici au roman, son premier véritable. Il tente de s’arracher à lui-même pour créer un personnage qui n’est pas lui. Vaste programme car Drieu est très attaché à sa propre personne. Le personnage sera donc un peu lui, ironique, un peu autre, empli de fatuité, mais tout aussi faible. La faiblesse est le mot qui revient le plus dans l’histoire. Faible le mari, qui a épousé son infirmière de guerre et lui a collé trois mouflets ; faible le père, qui n’est « attaché » à ses enfants que par la même chair, sans intérêt pour les voir grandir, encore moins pour « la tendresse » ; faible le mâle qui croit qu’être tendre, c’est déchoir, et que « prendre », c’est exercer ses droits ; faible l’écrivain qui ne sait pas faire un livre, étalant assez mal le français…

Décidément, je n’aime pas Drieu. Son caractère me déplaît. Sa complaisance envers lui-même me répugne. Il sent le renfermé, la petite-bourgeoisie rance qu’il critique férocement mais qu’il rêve d’égaler, la niaque en moins. Car son portrait de domestique de riche américaine, Amélie, est révélateur de ce qu’il est, au fond, et qu’il rejette car pas assez noble : la paysanne montée à Paris pour augmenter son bien, accumulant sous à sous pour arrondir des deux métairies et ses terres, en province. Le style de Drieu, dans ces moments balzaciens, se fait incisif, riche de mots précis. Dommage qu’il ne soit écrivain qu’en crachant la haine. Tous ses personnages positifs sont insipides et datés.

Pourtant, le roman se lit. Après un début poussif, l’histoire se met en branle, le mécanisme du soupçon crée des personnages intéressants : Blaquans le narrateur, Blèche la secrétaire, Amélie la domestique, Marie-Laure l’épouse sur piédestal, en Vierge Marie Mordaque le détective, ex-flic, ex-sous-off de la Coloniale dont le nom ressemble à morbaque, le pou du pubis… C’est que Drieu se cherche, il ne s’aime pas. Il n’est ni arriviste, ni déclassé, ni à sa place dans la société de son temps. Il n’a pas de place non plus dans une histoire de famille (voir État-civil). Il est effroyablement misogyne.

Comme son époque avec Gide, Montherlant, Mauriac, Jouhandeau, Delteil, Sachs, Peyrefitte, Green, Aragon qui préféraient les garçons, mais aussi en réaction à la mollesse décadente française née avec Sedan, la défaite contre les Prussiens. Au fond, comme dans le Banquet de Platon, il ne se sent bien qu’entre hommes. « Moi, j’aime bien avoir des camarades qui sont de vrais hommes. C’est pour ça que j’aime le sport aussi. (…) Les hommes, ils sont si bien quand on les voit comme moi, seuls, sans les femmes. On voit alors qu’ils sont capables d’amour » (II.VII). Mais ce n’est pas Blaquans qui parle, c’est Blèche. Car Drieu se veut comme Flaubert, présent dans tous ses personnages : Madame Bovary c’est moi, disait ce dernier ; Blèche c’est moi aussi montre Drieu. Car il y a une fascination pour la force virile derrière l’appétit pour les femmes. Blèche est végétale, aquatique, mortifère, tout ce contre quoi Blaquans-Drieu se braque. Lui est mécanique, aérien, futuriste, comme Marinetti. Pour ce mâle-type d’époque, il ne s’agit pas d’aimer mais de dominer, pas d’établir un couple à deux mais de prendre, pas de donner du plaisir mais de prouver sa virilité. Pas étonnant que Drieu, comme Blaquans, comme Blèche, soit un être solitaire.

Jusqu’au suicide… ici perpétré par Blèche en personne : « je ne croyais plus à rien… » (III.XVI). Mais j’ai décidé de tout lire, c’est le jeu des éditions de la Pléiade.

Pierre Drieu La Rochelle, Blèche, 1928, Gallimard l’Imaginaire, 2008, 238 pages, €7.74

Pierre Drieu La Rochelle, Romans-récits-nouvelles, édition sous la direction de Jean-François Louette, Gallimard Pléiade 2012, 1834 pages, €68.87

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Peter Tremayne, La colombe de la mort

‘La colombe de la mort’ est la suite du ‘Concile des maudits’. Nous avions laissé sœur Fidelma et son mari frère Eadulf revenir d’Autun, en Bourgogne, où se tenait un concile pour faire plier les églises chrétiennes à la règle de Rome. Le couple embarque à Naomed (Nantes), sur un navire pour l’Irlande qui transporte du sel de Guérande. Ils sont impatients de retrouver le royaume de l’ouest et leur fils Alchù, petit garçon qui ne voit guère ses géniteurs. Las ! Au large de l’île du Caneton (Hoëdic), le navire se fait attaquer par des pirates et nos héros ne doivent la vie qu’à un plongeon dans les vagues.

Le dernier tome n’était donc pas le dernier. L’auteur, historien irlandais, s’est laissé convaincre par ses amis bretons de Sarzeau de situer la nouvelle intrigue de l’avocate Fidelma dans cette région du Morbihan. La petite mer intérieure recèle des dizaines d’îles où un navire peut se cacher à l’aise, des rochers à fleur d’eau et de forts courants de marée. Je l’ai exploré jadis, à la seule voile, avec mes compagnons des Glénan. Les abords sont gardés par la forteresse de Brilhac et flanqués du monastère Saint-Gildas-de-Ruys. Les Bretons d’aujourd’hui seront fiers d’explorer le paysage actuel selon les lieux de l’intrigue médiévale, cet été 670.

Recueillis par un moine à voile, Eadulf et Fidelma font la connaissance de l’abbé Maelcar, rigide intrigant misogyne, de frère Metellus originaire de Rome, de la veuve Aourken qui parle latin, du fermier Barbatil, des jumeaux Macliau et Trifina fils et fille adolescents du seigneur Canao, du petit chien Albiorix, de Iuna intendante princesse, du roi breton Alan Veur et de sa reine Riwaon, des chefs guerriers Budic et Bleidbara – beaux spécimens de mâles aux yeux bleu complaisamment détaillés, qui font rêver les filles. Sans parler du mystérieux Héraclius, apothicaire détenteur du secret du feu liquide, et de ce capitaine juvénile et sans pitié, entièrement vêtu de blanc, qui poignarde d’un même élan le cousin de Fidelma, le capitaine du bateau et quelques marins rebelles pour faire bonne mesure… Seul le mousse Wenbrit en réchappe, ainsi que son chat noir Luchtigern.

L’intrigue est belle dans ce paysage marin, cette famille féodale, cette Bretagne en lutte contre les Saxons sur mer et les Francs sur terre. Les habitants parlent un celte qui a dérivé de celui d’Irlande, mais presque tous latin – grâce à l’éducation romaine. Les filles n’ont pas froid aux yeux, bien que le tropisme méditerranéen commence à imposer leur soumission aux mâles par la religion, la culture et la loi. On dit cependant que si le roi breton n’a pas de descendant digne, une descendante peut être choisie. Justement, le voilà qui surgit au château de Brilhac, dominant le golfe du Morbihan…

Le seigneur du lieu est parti chasser avec lui, son ami, depuis deux semaines et c’est justement durant ce temps que se multiplient les exactions contre les paysans, viols, tuerie, incendie, et les actes de piraterie contre les navires marchands. A chaque fois, le mystérieux capitaine juvénile donne les ordres et le navire arbore la bannière blanche à la colombe de la maison Brilhac. Les enfants restés au château ont beau jurer qu’ils n’y sont pour rien, le garçon Macliau, qui aime fort le vin et les filles, manque de peu de se faire écharper par les paysans en colère. Il n’est sauvé que par Fidelma qui impose la justice, bien que ne parlant pas la langue.

Étrangère, naufragée, ignorante de la loi locale, on ne se méfie pas d’elle… Erreur ! Elle garde son acuité d’enquêtrice et son bon sens logique. Elle mettra donc au jour, devant le roi, les seigneurs et les paysans assemblés, la trame de l’intrigue et le pourquoi des nombreux meurtres survenus sur mer, sur la lande et dans le château même. Le lecteur croit un personnage coupable, et puis non, et puis si, et puis… Disons sans déflorer la fin que tout s’éclaire in extremis sans que jamais l’on s’en soit douté. Même si des indices probants ont été semés ici ou là.

Peter Tremayne est au sommet de son art. Il sait comme nul autre brosser à grands traits le paysage médiéval en filigrane à l’actuel, les coutumes du temps, les caractères des personnes. Il resitue l’histoire sur la durée, entre les menées saxonnes, l’ambition franque et l’imposition religieuse de Rome. Vous y apprendrez comment réaliser un menu médiéval, soupe de moules aux poireaux et à la crème qui se fait toujours, anguille au sel, lapin au cidre produit sur place, assaisonné d’échalote, d’ail sauvage, d’herbes et d’amandes pilées. Cela tandis que les filles ambitieuses et les bogoss musclés du temps échangent des regards – comme encore aujourd’hui. Même les chats savent nager.

Et Fidelma de conclure devant Eadulf, sur le navire qui les emporte cette fois pour de bon vers Muman : « Voyager, rencontrer des gens, vivre avec eux des expériences passionnantes, fait aussi partie des richesses de la vie, non ? » p.374. Une saine lecture, bretonne, marine et ventée, presque bio…

Peter Tremayne, La colombe de la mort (The Dove of Death), 2009, 10-18 avril 2012, 380 pages, €7.69 

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